mardi 12 mars 2024

Blandine Bulté : " De verre et de sang "

Editions Aubane

280 pages


4 ème de couverture


Sur le lit, un drap maculé de sang et transpercé d’éclats de verre. Lorsqu’elle découvre la scène dans la petite chambre d’une station balnéaire belge louée par une mère et sa fille, Jo-Ann est tétanisée. Pourtant, elle a l’habitude du crime : elle est policière. Mais elle pressent déjà que celui-ci sera différent. Peut-être parce qu’un détail accroche son regard : une photo accrochée au mur et sur laquelle elle reconnaît instantanément la sculpture des Bourgeois, à Calais. Elle n’a rien à faire ici. D’instinct, Jo-Ann le comprend : cette affaire sera âpre. Mais elle a une priorité : retrouver le corps à qui appartient ce sang et les locataires de la chambre. Mortes ou vivantes.


Mon avis


J'aime découvrir de nouveaux auteurs et cette fois-ci, mon choix s'est porté sur le polar  de verre et de sang de Blandine Bulté. Pourquoi ce choix ? Parce que j'aime partager, parler de livres peu connus et que j'apprécie beaucoup cette maison d'édition où les histoires se déroulent le plus souvent dans les environs de la région Hauts de France.

" De verre et de sang " est l'histoire d'un meurtrier semblant avoir des penchants artistiques. Il laisse sur les lieux du crime une empreinte haut en couleurs. Passant de la Belgique, Calais et Wissant, Blandine Bulté plante un décor vertigineux. Jo-Ann Banceline est brigadier et tente de gravir les échelons pour devenir Capitaine mais le commissaire Langevin la congédie pour quelques temps.

Jo-Ann se retire dans un des villages vacances dans les pays plats à Amol pour évacuer la pression du travail. Mais arrivée en Flandre, elle est appelée par le service de la sécurité du parc. Une scène abominable dans une des chambres laisse cette enquêtrice perplexe et stupéfaite. Au centre se trouve une œuvre d'art. Qu'est-ce que cela signifie ? Pourquoi Jo-Ann se sent elle aussitôt perturbée ? Son passé, ses souvenirs remontent ainsi à la surface.

" La mise en scène est étrange, presque artistique, minutieuse et réfléchie. Nous avons prélevé un nombre d'empreintes très important. "

L'auteure, Blandine Bulté, est professeure d'arts plastiques et " De verre et de sang " est un roman qui s'imprègne  du métier de cet auteure. Les couleurs et les œuvres d'art sont ainsi mises en valeur dans ce polar. Il est question également de disparition d'enfants.

vendredi 8 mars 2024

Céline Denjean : " Précipice "


Editions Michel Lafon

496 pages


4 ème de couverture



2022, Sarrouilles, petit village des Pyrénées. Valériane Ducuing reprend connaissance chez elle. Bâillonnée, immobilisée par un savant entrelacs de sangles, elle repose au fond de sa baignoire. Un instant plus tard, elle réalise que le robinet coule et que l’eau monte lentement. À son oreille, une voix murmure : « Tu vas mourir, Valériane. » Alors que, terrorisée et impuissante, elle assiste à sa noyade imminente, la jeune femme est sauvée in extremis par l’irruption inespérée d’un tiers. Avant de prendre la fuite, son agresseur tague trois lettres sur le carrelage : MPC.

Louise Caumont, major à la brigade de recherche de Tarbes, est dépêchée sur les lieux. Au regard de la mise en scène retorse, du mode opératoire ayant nécessité une grande préparation et du graffiti qui a tout d’une signature, Louise redoute le début d’une série de crimes. Ses craintes se confirment quand le tueur récidive. Alors que les meurtres s’enchaînent, un point commun apparaît : les victimes ont fréquenté le même lycée d’élite, durant l’année 2001-2002. Sont-elles liées par un événement caché ? Les meurtres du présent ont-ils quelque chose à voir avec des éléments vieux de vingt ans ? Que signifie le sigle MPC et, surtout, qui se cache derrière ?

Pressée par le temps, accompagnée de collègues qui ne partagent pas son approche, Louise va devoir jouer des coudes pour faire la lumière sur une affaire enracinée dans le passé.


Mon avis



" Précipice " de Céline Denjean est un roman où l'on va suivre la deuxième aventure de Louise Caumont, major à la brigade de recherche de la gendarmerie de Tarbes. Ce roman est un pavé, mais n'ayez aucune crainte à le lire, car l'autrice a concocté une enquête finement cousue. L'histoire commence par le sauvetage de Valériane Ducuing, ancienne médecin légiste. Le livreur de pizza, Antony Lopez, est arrivé à temps pour la sauver de sa baignoire. Louise Caumont et ses coéquipiers se retrouvent ainsi sur cette enquête. Mais rien n'arrête l'agresseur.

Une seconde affaire éclate, celle d'un prénommé Majid Ayed. Le modus operandi est semblable à celui de l’enquête Valériane. Sur les lieux du crime, un même tag est laissé les initiales sont les suivantes ,MPC. Il semblerait que l'on ait affaire à la même personne. Les deux victimes ont un point commun, il y a 20 ans, ils ont fréquenté le même établissement scolaire privé à Hendaye.

" Le mode opératoire est en tout point identique : l'agression au shocker, l'injection de kétamine, le bondage, la mort par noyade, et un tag à la bombe noire sur le miroir de la salle de bains : " M-PC/2 ".

mercredi 6 mars 2024

Gaylord Kemp Hervé Hernu : " Les voraces "


Editions Faute de Frappe

270 pages


4 ème de couverture


Il y a plusieurs années, Antoine Abot a connu le succès grâce à son roman Dans la tête d’un assassin.  Seulement, la gloire est éphémère et sa chute brutale. 

Jusqu’au jour où il reçoit une proposition très lucrative. Ecrire des histoires à partir d’objets livrés chaque semaine dans un carton marqué d’un étrange logo… 

Un seul mot d’ordre : il faut que ça saigne !

Antoine va alors plonger dans un engrenage fatal. 

 

Les Voraces, un thriller machiavélique et addictif !



Mon avis



Antoine Abot est un ancien psychologue et est devenu par la suite auteur d'un thriller intitulé " Dans la tête d'un assassin".Ce premier roman s'est retrouvé en tête de liste.Ce fut un véritable best-seller. Mais Antoine n'a pas eu la même succès avec son deuxième titre qu'est " la main de l'assassin".

Par la suite, sa femme et sa fille le quittent.Plus rien ne va, l'argent manque.Il sombre dans l'alcool et la drogue lors d'une soirée avec un collègue auteur.

Les antidépresseurs sont au rendez-vous.Un appel va alors changer sa vie, celui de Jennie-Ann Smith qui lui propose une offre alléchante avec à la clé une énorme rémunération.

Le seul objectif est de s'isoler dans un village inconnu où les habitants se font rares et écrire une nouvelle grâce aux objets qu'on lui apportera dans un carton.Ainsi, Antoine signe ce contrat organisé par les Voraces.
" Nourris-toi de ça pour écrire. Nous voulons quelque chose d'encore plus sombre que Bang Bang et Cours. Du niveau de Dans la tête d'un assassin. Il n'y a qu'à observer pour comprendre. Tu vas puiser en toi la puissance de ton art, l'originalité de ta plume pour pondre une histoire à la hauteur. Maintenant au boulot ! "

Amélie Antoine : " Mauvais joueur "


Editions Casterman

120 pages


4 ème de couverture


Selma s'est mise en tête d'explorer un collège abandonné. Elle connait la règle sacrée de l'urbex, ne jamais rien emporter. Pourtant, dans une salle de classe délabrée, elle est attirée par une petite bille de flipper qui semblait l'attendre. Ni vu ni connu, Selma glisse la bille dans sa poche... Une erreur qu'elle va amèrement regretter.



Mon avis



J'aime parfois lire des romans courts et mon choix s'est porté sur " Mauvais joueur " d'Amélie Antoine. Ce n'est pas le premier titre que je lis de cette autrice et je sais déjà que je vais passer un bon moment de lecture. Amélie Antoine est assez douée car elle arrive aussi bien à sortir des romans pour adultes que pour les plus jeunes. Elle arrive toujours à me surprendre dans ces différents genres.

Selma est amie avec Anouk depuis sa plus tendre enfance. Le frère de Selma, Léo, est assez fan des lieux désaffectés, les Urbex, dont il partage les endroits sur les réseaux. Selma a alors donc décidé d'en faire de même en visitant le collège Lydéric. Mais quand on se rend à ce genre d’endroits, certaines règles sont à respecter. Selma les connait très bien. Selma pénètre dans ce lieu avec sa meilleure amie mais tout ne se passe comme prévu. Le code de conduite a dérogé à la règle et les ennuis commencent pour Selma.

" Ne jamais partir seul en exploration, parce qu'en cas de pépin, il faut parfois être retrouvé et secouru. Ne jamais révéler les adresses et les moyens d'accès des lieux qu'on explore, de manière à éviter qu'ils soient trop fréquentés et risquent d'être saccagés. Enfin la règle d'or à toujours respecter : ne jamais rien dégrader, ne jamais rien emporter. Jamais. "

Je n'en dirais pas plus jusque la bille de flipper prise par Selma va provoquer bien des tourments.

Amélie Antoine a plus d'un tour dans son sac car elle a réussi à maintenir une certaine angoisse en si peu de pages. J'ai aimé l'ambiance et les personnages décrits. La lecture est ainsi plaisante et on plonge facilement dans cette histoire assez cauchemardesque !


" Mauvais joueur " est un roman jeunesse qui plaira sans aucun doute aux adolescents mais aussi aux adultes amoureux des histoires à faire frémir !

dimanche 25 février 2024

Michael Farris Smith : " Sauver cette terre "

 


    

Gallmeister 

304 pages



4 ème de couverture



La Louisiane et le Mississippi sont dévastés par les ouragans et désertés par leurs habitants. Une jeune mère, Jessie, cherche à démarrer une nouvelle vie. Mais elle doit d’abord échapper à la secte qui l’a séparée de son compagnon et qui les traque, elle et son fils. À la tête de ses poursuivants que le désespoir a transformé en fanatiques, une fausse prophètesse, Elser, se déplace à bord d’un corbillard noir et galvanise des foules prêtes à croire en n’importe quoi dans l’espoir d’une vie meilleure. Elle recherche inlassablement l’Enfant capable de commander au climat. Au fur et à mesure qu’ils convergent tous vers la ville natale de Jessie où vit encore son père, une tempête gagne en puissance et menace de tout emporter.

Le nouveau roman de Michael Farris Smith, Sauver cette Terre, nous interroge sur les raisons qui poussent les hommes à s’entêter à vivre dans un pays oublié de tous et de Dieu.


Mon avis



J'avais déjà lu un titre de cet auteur qu'est " Nulle part sur la terre " que j'ai particulièrement adoré. J'ai retrouvé la même ambiance et un endroit cher à Michael Farris Smith qu'est le Mississippi. Les lieux ravagés par les ouragans et les tempêtes ont fait fuir la population. Tout devient vide et désolant. L'histoire de ce roman débute par la fuite de Jessie portant son fils Jace sur ses hanches. Son mari Holt est parti depuis onze jours de la maison. Des hommes la poursuivent aussi violemment que la tempête dévastant tout sur son passage.
Mais " Sauver cette terre " est bien plus, l'auteur décrit une Louisiane détruite par la sécheresse. Le peuple est perdu et fait donc confiance aux belles paroles d'une prophétesse prénommée Elser.
" Savez-vous que vous êtes coupables, parce que vous avez cru ce qu'ils vous disaient sur cet endroit, alors que vous seuls y habitez ? A votre avis, là où le soleil brille, sont-ils en train de récolter ce qu'ils n'ont pas semé ? S'approprient-ils le fruit de votre labeur ? Croyez-vous en moi ou en eux ? "

Quand le climat prend le dessus sur cette terre, la seule chose est de prier afin que tout redevienne dans l'ordre des choses. Le lecteur va se plonger également dans l'histoire de Jessie, de son père Wade et de son mari Holt.

Les problèmes de l'environnement sont de plus en plus au centre de polars. Ces ouvrages permettent de mettre en relief les dangers de vivre dans certains milieux hostiles ou touchés par le réchauffement climatique .Quand l'auteur est talentueux, j'ai vraiment l'impression d'être submergée par l'ambiance poisseuse et dévastatrice de la nature en colère.

Avec « Sauver cette Terre » de Michael Farris Smith, on sent bien qu'un roman noir permet de souligner les ravages sur la société. Dans ce livre, il y a les laissés-pour-compte qui sont les premiers à morfler des catastrophes climatiques. D'autres savent en profiter comme Elser qui utilise le spirituel pour s'accaparer le pouvoir sur les plus vulnérables.

jeudi 15 février 2024

Jacques Saussey : " Ce qu'il faut de haine "

 


Editions Fleuve noir

400 pages


4 ème de couverture


La mort ne frappe pas toujours au hasard...

Ce matin-là, comme tous les dimanches, Alice Pernelle s’éclipse de la maison de ses parents pour aller courir avec son chien. Mais en arrivant au bord de la Cure, cette rivière qui traverse son village natal, un tableau macabre lui coupe les jambes et lui soulève l’estomac. Un corps écartelé et grouillant de vers gît sur la rive.
Alors que les enquêteurs en charge de l’affaire font de glaçantes découvertes et se confrontent à des témoignages décrivant la victime comme une femme impitoyable, les habitants de Pierre-Perthuis, petit hameau du Morvan, sont ébranlés. Les visages se ferment. Les confidences se tarissent. Hantée par les images de ce cadavre, Alice a pourtant besoin de réponses pour renouer avec l’insouciance de sa vie d’étudiante. Au risque d’attirer l’attention de l’assassin sur elle…



Mon avis




Dans « Ce qu'il faut de haine », Jacques Saussey nous plonge dans des décors de campagne à la fois belle et vénéneuse. Alice, étudiante frondeuse découvre un corps dans un état épouvantable au bord d'un cours d'eau. Dès lors sa façon de voir la vie va changer. On suit ces bouleversements sur son humeur parallèlement à l'enquête entreprise pour arrêter le meurtrier.
« … Un cadavre… Le timbre haché par l'émotion, elle n'avait pu en dire plus, en dehors de l'endroit où le braque avait trouvé le corps : la Roche percée. Cette arche naturelle réputée dans tout le pays et qui avait forgé par des millénaires d'érosion dans les strates de granit."
Plusieurs aspects font de ce roman un thriller addictif.

D'abord, la victime ! Ah cette femme, une vraie garce ! Donc les suspects ne manquent pas. On remarque qu'il n'est pas facile de rendre justice à une victime aussi détestable. Mais bien sûr, il faut absolument trouver l'assassin même si l'empathie n'est pas forcément au rendez-vous. Cela donne l'occasion à Jacques Saussey de dépeindre des personnages hautement intéressants.

Une autre face de « Ce qu'il faut de haine » est l'évolution d'Alice qui est traumatisée par la vision d'un corps terriblement exposé. A cet égard la description est très bien écrite car elle montre l'horreur avec des mots qui font mouche. On comprend que découvrir un cadavre n'est pas une chose anodine comme on nous le fait croire dans certaines séries américaines.

jeudi 8 février 2024

Michel Bussi : " Mon cœur a déménagé "

 


Les Presses de la Cité

416 pages


4 ème de couverture


Mon cœur a déménagé est à la fois un récit initiatique, un roman d'amour et d'amitié, une vaste enquête s'étirant sur plus d'une décennie, et bien entendu une intrigue à twist, nul ne sachant, jusqu'à la dernière page, qui connaît la vérité, et qui la manipule.
" Papa a tué maman. "
Ophélie a tout vu, du haut de ses sept ans.
Son père n'est pas le seul coupable. Un homme aurait pu sauver sa mère.
Dès lors, Ophélie n'aura plus qu'un but : retrouver les témoins, rassembler les pièces du puzzle qui la mèneront jusqu'à la vérité. Et se venger !
Enfant placée en foyer, collégienne rebelle, étudiante évoluant sous une fausse identité, chaque étape de sa vie sera marquée par sa quête obsessionnelle.


Mon avis



Que s'est-il passé la nuit du 29 Avril 1983 ? C'est la question que je me suis posée tout au long du livre.
Le lecteur sait qu'il y a eu un drame en dehors de l'immeuble Sorano. Ophélie surnommée " Folette " âgée de 7 ans est témoin d'une scène atroce puisqu'elle a été spectatrice de ce terrible accident soi-disant.
Son père, Josselin Crochet est le principal meurtrier à ses yeux car il est alcoolique et violent et s'en prend régulièrement à sa femme. Mais cette dernière a appelé Richard Vidame, l'assistant social de cette famille.
" Je veux seulement de l'argent, monsieur Vidame. Juste un peu d'argent. Mon mari va rentrer. Il va m'en réclamer. S'il ne trouve rien pour s'acheter à boire, il va me tuer. "
Cette histoire tourne mal, sa maman, Maja, prend la fuite mais tombe d'un pont. Le père vu son état ne sait plus ce qu'il s'est passé et la petite fille Ophélie est persuadée que son papa a tué sa maman. Le père se trouve ainsi en prison et sa fille placée en foyer. Mais la petite n'en restera pas là son but est de se venger et de trouver impérativement les témoins de cette scène horrible.
"Ces sept étoiles, ce sont les sept fenêtres qui étaient allumées, la nuit où maman a été tuée. Ce sont les sept personnes qui ont peut-être vu ce qui s’est passé. Je dois les retrouver. "

mercredi 7 février 2024

Gilles Vidal : " Les cinq cents diables "

 

Editions La Déviation

242 pages


4 ème de couverture


« Comment se vider la tête ? Comment oublier ce qui doit l’être ? Des remontées de mauvais souvenirs que j’aurais préféré laisser tout au fond de l’étang vaseux où ils stagnaient depuis des décennies venaient quand même me tarauder aux moments où je m’y attendais le moins. Et je n’avais pas envie de descendre plus profond dans ces épaisses et horribles ténèbres où je m’étais trouvé jeune. Je tentai en vain de les effacer de ma mémoire mais ce n’était pas évident : comme un cadavre dont on veut se débarrasser et que l’on a oublié de plomber pour qu’il s’abîme dans les bas-fonds, il revenait à chaque nouvelle marée chaque fois encore plus empuanti et toujours plus en décomposition. »



Mon avis



Avec « Les cinq cents diables» Gilles Vidal propose un ensemble de nouvelles que je diviserais en deux parties. Dans un premier temps, il raconte l'histoire de Paul, un acteur à succès qui ne peut s'empêcher d'avoir des aventures sexuelles torrides avec toutes les jolies femmes qu'il croise. Et le monsieur a énormément d'admiratrices !

J'ai beaucoup apprécié quand il compare les personnes qu'il rencontre avec ses rôles au cinéma. Le tout est saupoudré d'humour et de phrases bien envoyées. Paul est plein de nonchalance et d'ironie. Ce mélange claque au détour des phrases montrant la crise existentialiste du l'acteur. Gilles Vidal égratigne au passage la société de consommation à outrance tout en mettant en valeur la beauté et la sérénité de la nature. Mais comme ce texte est une nouvelle, la fin laisse dubitatif.
« Mais ce n'était pas facile de retrouver les chemins vicinaux, car beaucoup de bornes avaient été retirées comme on arrache aux vieillards leurs derniers chicots. »

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