dimanche 24 novembre 2024

Alma Katsu : " Hurlements "


Editions Sonatine
416 pages

4 ème de couverture


Trop tard pour faire demi-tour...
Juin 1846. Un convoi de pionniers traverse les Rocheuses en direction de la Californie, malgré les nombreuses mises en garde contre les dangers d’un tel périple. À sa tête, George Donner et James Reed, représentants des familles les plus éminentes, se partagent la gestion des ressources et du bétail. Tandis que le petit groupe s’enfonce dans un territoire de plus en plus sauvage, les personnalités s’affirment, les alliances se créent et le passé que les uns et les autres ont cherché à fuir ne cesse de revenir les hanter. Une nuit, un des enfants du convoi disparaît. On ne retrouve de lui que des restes, parfaitement nettoyés. Est-ce l’oeuvre des Indiens ? Une meute de loups est-elle sur leurs traces ? À moins que cette mort brutale soit signée de l’un d’entre eux… Dans ce cas, comment expliquer cette sensation d’être observés constamment, et les murmures qu’ils entendent sur leur passage ? À mesure que les réserves s’amenuisent, la tension monte au sein de la communauté. Bientôt, d’autres incidents ont lieu. Pour les pionniers, il est désormais impossible de nier que quelque chose les suit. Et que cette chose a visiblement encore plus faim qu’eux.

Connaissez-vous l’expédition Donner ? C’est le nom donné à un convoi de 87 pionniers américains partis rejoindre la Californie pendant la fièvre de l’Ouest. À leur arrivée, ils n’étaient plus que 47. Comment la moitié du groupe a-t-elle disparu ? Plus important encore, comment l’autre moitié a-t-elle survécu ? En s’emparant de cette histoire vraie, Alma Katsu délivre un récit d’horreur jubilatoire, où l’appréhension imprègne peu à peu le réel jusqu’à basculer dans l’angoisse la plus parfaite.

« Le thriller horrifique à son sommet… Ce livre va vous flanquer une sacrée trouille. » The New York Times.


Mon avis



Lecteurs, en commençant « Hurlements » de Alma Katsu, vous empruntez la piste des pionniers, vous respirez la poussière soulevée par les charriots, vous espérez trouver une terre miraculeuse. Comme ces hommes et ces femmes qui laissent derrière eux un passé et peut-être de lourds secrets.
On ne part pas par plaisir, on ne quitte pas ses racines pour faire du tourisme à cette époque-là en 1846 aux USA.
« Il sous-entendait qu'il risquait de ne pas y avoir assez d'herbe pour nourrir les bêtes. L'herbe, l'eau, le bois : les trois choses indispensables pour une caravane comme la leur. »
Ce livre débute comme un western et se transforme en roman pimenté de visions horrifiques. Les lecteurs vont ressentir différemment ces moments tragiques, à l'image de la vraie vie. Chacun traduit les signes pour mieux exorciser les peurs voire l'inexplicable.
Alma Katsu décrit magnifiquement les beautés et les recoins des paysages californiens. Elle démontre bien comment on peut friser la folie quand le décor naturel s'emballe. Le surnaturel n'a alors qu'à s'introduire dans les failles de chaque esprit. La machine à regret se met en route et les corps tombent, meurent. Et de cela, il ne reste presque plus rien, des corps dépouillés.

Ces personnages sont nombreux au départ, des familles, des gens qui n'ont jamais affronté la grande piste vers l'Ouest. Et parmi eux, il y a des ambitieux comme James Reed qui ne se préoccupe pas des réticences de sa femme Tamsen, la sorcière.
George Donner tente, quant à lui, de faire entendre son expérience mais il n'est peut-être pas à la hauteur pour mener cette expédition... Et faire face à l'horreur !

dimanche 17 novembre 2024

Sébastien Jullian : " La seconde lame "

 

Editions L'Oiseau Noir

378 pages

4 ème de couveture


Où se termine la justice et où commence la vengeance ?

En pleine guerre des gangs en banlieue parisienne, les effectifs du commissariat de Créteil sont sur les dents. Pourtant le lieutenant Franck Atlan et ses collègues, Isabelle dont sa relation avec lui est plus qu’ambiguë, et Éric, le spécialiste du dark web, vont devoir composer avec ce climat sous haute tension pour résoudre une enquête qui défraie déjà la chronique.

Des crimes à la mise en scène macabre, ceux d’un pédophile, d’un ex-homme d’affaires, d’un couple criminel et d’un imam décapité, fragilement liés entre eux par la présence d’un message énigmatique : « Je ne l’ai pas tuée ».

Une enquête entre vendetta et justice dans laquelle mystères, tensions et trahisons se mêlent dans une spirale infernale où chaque révélation rapproche les policiers de la vérité.



Mon avis


J'ai remporté ce roman en faisant le concours lancé par l'auteur. Cela m'a permis de découvrir la plume de Sébastien que je ne connaissais absolument pas.

" La seconde lame " est un thriller sociétal où la vengeance, l'injustice sont au cœur de l'histoire. Le lieutenant Franck Atlan et ses collègues, Isabelle et Eric sont sur une enquête assez complexe. Une série de crimes s’enchaîne laissant sur les lieux les mots suivants : " Je ne l'ai pas tuée " .

" Après la découverte d'un imam décapité quelques jours auparavant, c'est un nouvel acte de haine et de violence qui fait trembler la justice jusqu'aux murs du ministère de l’Intérieur. " 

Les corps retrouvés sont à pratiquement méconnaissables. Qui est derrière cet acharnement ? Les victimes ont-elles un lien entre elles ?

Sébastien Jullian ne développe pas uniquement une enquête mais exploite aussi des thèmes encore d'actualité tels que les violences conjugales, la vengeance, la justice.

" Tu n'as pas l'air de comprendre, mais tel que je suis là devant toi, je vais peut-être devenir ton meilleur ami... et t'aider à te venger. "

Dominique Faget : " Joyeux Noël Alice ! "

 


Editions Cairn 

180 pages


4 ème de couverture


Mais quelle idée Alice Charmeyran a-t-elle eu, quand elle a décidé de s’arrêter aux « Adrets », la maison familiale, alors qu’elle devait rejoindre son amant dans une station d’hiver pour y passer les fêtes de fin d’année ? La panne inopinée de sa voiture en pleine tempête de neige va l’obliger à devoir passer la nuit dans cette maison familiale inhabitée et remplie de souvenirs douloureux en attendant le dépannage. C’est alors une nuit d’horreur qui l’attend ! Est-ce que ce sont les fantômes du passé qui la hantent au point qu’elle a l’impression de devenir folle ou est-ce que, dans l’ombre, quelqu’un a ourdi une machination machiavélique pour se venger d’un terrible secret de famille ayant entraîné, jadis, une série d’assassinats ?


Mon avis



Cette lecture a fait l'objet d'une lecture commune avec Lolo Brodeuse du blog Pause Polars.
La couverture a des airs de fêtes de fin d'année, alors comme on y est bientôt on a décidé toutes les deux de mettre à l'honneur ce polar écrit par Dominique Faget.

Dès les premières pages, l'ambiance est loin d'être joyeuse ! Alice se prépare à rejoindre son fiancé pour les fêtes de fin d'année dans les Pyrénées. Alice décide de faire un détour pour aller aux Adrets, cette maison familiale qu'elle a tant connue.
Devenue inhabitée, elle voulait juste récupérer quelques affaires familiales mais en reprenant la route, sa voiture tombe en panne. Même avec l'aide d'un beau jeune homme et d'un logement à l’hôtel, Alice préfère rester aux Adrets pour dormir.
" Alice était contrariée et en colère contre elle, contre sa décision d'avoir voulu passer aux Adrets pour récupérer les objets qu'elle affectionnait. "
Mais l'atmosphère de cette maison lui rappelle bien des souvenirs. Le passé se ressasse dans sa tête. Alice doit surmonter ses peurs, ses craintes.
" Les flammes faisaient mouvoir sur les murs des ombres qu'elle percevait à travers ses paupières mi-closes et, dans son délire, elle y voyait des êtres malfaisants, les mêmes que ceux de sa petite enfance. "
Dominique Faget crée une ambiance timide mais qui devient saisissante au fil des pages. Une tempête de neige s'abat et des bruits incessants se font entendre. Le lecteur sent que la tension monte. La passé d'Alice n'est pas tout beau, tout rose.

" Joyeux Noël Alice ! " est un thriller qui m'a plu. J'ai beaucoup aimé le décor. C'est un huis clos qui donne d'intenses frissons.
" La maison du bonheur était devenue pour Alice la maison de la terreur. " 
Dominique Faget a une très jolie écriture et parvient à capter toute l'attention du lecteur. Dans ce polar, elle met en scène peu de personnages et c'est plutôt réussi !

 " Joyeux Noël Alice ! " est une belle découverte !

Maintenant c'est au tour de Lolo de nous faire partager son ressenti sur ce polar.


L'avis de Lolo Brodeuse



Me voici de retour pour vous faire découvrir un roman noir qui à fait l'objet d'une lecture commune avec mon amie Delphine. Nous parlions de ce livre il y a déjà quelque temps mais vu son titre nous avons décidé de le lire plutôt à cette période.

Contrairement à ses autres livres où nous voyagions beaucoup, Dominique Faget a choisi de nous emmener dans les Pyrénées et principalement dans une maison familiale isolée où va se dérouler son histoire qui est quasiment un huit-clos.
Cette maison qui n'est plus habitée en permanence reste le lieu où Alice, notre personnage principal a grandit et dont elle garde quelques souvenirs en mémoire. Devant retrouver son amant dans une station de ski, elle décide de modifier quelque peu l'itinéraire de son trajet pour retourner dans cette maison et y récupérer quelques objets. Une décision qu'elle n'oubliera jamais. Ce qu'elle va découvrir va à la fois l'effrayer et la bouleverser.

Joyeux Noël, Alice ! est un roman que j'ai eu du mal à lâcher. Dès les premières pages je me suis mise à la place d'Alice et le suspens et le stress a commencé à monter crescendo. Une maison presque abandonnée en plein hiver dans la montagne, sans aucun voisinage et une voiture en panne que le fils du garagiste est venu chercher, personne à qui parler à des kms à la ronde et surtout ces bruits et ces choses intrigantes qui surviennent à l'intérieur de la maison. Rêve ou réalité ?

Nous allons peu à peu le savoir et j'étais à mille lieux d'imaginer ce scénario et ce final. Nul doute que Dominique Faget a beaucoup d'imagination et qu'elle joue avec ses lecteurs. Je pourrai vous en dire plus sur les divers événements mais vous les révéler serait gâcher votre plaisir de la découverte. Ce livre est sorti en juin 2024 et est passé quasiment inaperçu et c'est tellement dommage.

Si vous l'avez dans votre pile à lire il est temps de le sortir et si vous ne l'avez pas encore, foncez chez votre libraire. J'ai passé quelques heures de lectures comme je les aime avec du suspens, de l'inattendu et une écriture très fluide et toujours aussi agréable.

L'avis sur son blog : L'avis de Pause Polars


jeudi 7 novembre 2024

Michel Bussi : " Les assassins de l'aube "

 

Les Presses de la Cité

408 pages


4 ème de couverture


La Guadeloupe, une île paradisiaque... terre de tous les dangers

Sous le soleil des Caraïbes, trois touristes sont retrouvés assassinés, un harpon de plongée planté en plein cœur. Trois meurtres commis à l’aube, accompagnés d’une mise en scène macabre et glaçante. Pourtant, aucun lien n’unit les victimes, qui séjournaient pour la première fois dans l’île…
Plus étonnant encore, un étrange vieillard prédit à chaque fois les crimes dans leurs plus imprévisibles détails. Magie noire ou machination diabolique ?
S’engage alors pour le commandant Valéric Kancel et ses deux adjoints une course contre la montre, dans une île au bord du chaos. Jusqu’où les entraînera leur enquête vertigineuse ?

Avec ce pur thriller, Michel Bussi nous plonge dans les secrets passés de la Guadeloupe. Et nous offre un voyage aussi intense que dépaysant.

Maître de l’illusion et de la manipulation, Michel Bussi est l’un des auteurs préférés des Français, et le plus adapté à la télévision et en bandes dessinées.


Mon avis


Dans " Les assassins de l'aube ", Michel Bussi plante son décor en Guadeloupe. Dès le début du roman, le lecteur sait que cette île est loin d'être paradisiaque. Les habitants sont apeurés par la mort de plusieurs touristes. Tous sont touchés avec un harpon en plein cœur et leurs corps sont retrouvés sur des lieux historiques sacrés. Que peut bien signifier cet acte ? Pourquoi l’Oeil noir prédit d'avance la mort de ces personnes ?

J'aime toujours autant l’écriture de cet auteur ; son style est remarquable et l'ambiance est captivante.
Dans ce roman, l'horreur est semée par un meurtrier laissant des corps sur les vestiges historiques de la Guadeloupe. Michel Bussi exploite les thèmes de l'esclavage, du colonialisme.
" Ceux qui affirment le contraire sont ceux qui ont le pouvoir de manipuler la réalité. Les puissants, les maîtres, les anciens et nouveaux colonisateurs.
Mentir. c'est asservir.
"

mercredi 6 novembre 2024

Estelle Tharreau : " L' Alpha et l'Oméga "

 

Editions Taurnada

256 pages


4 ème de couverture


Cédric est l'enfant non désiré de Nadège Solignac, tueuse en série.
Au fil du temps, il découvre son passé familial et tente de grandir sous l'ombre meurtrière de sa mère.
Mais un tel monstre peut-il aimer ? Peut-on seulement lui survivre ?

Un roman psychologique noir dans lequel le lien filial oscille dangereusement entre amour et haine.


Mon avis


Voilà un sujet rarement traité !

Nadège Solignac est une institutrice pas comme les autres. Sous ses airs gentils se cache un autre profil, celui d'une tueuse en série.
" Derrière le visage angélique et l'image d'une femme dévouée, pourrait se cacher l'une des pires tueuses en série que la France ait connues. "
Mais voilà, elle se retrouve enceinte et accouche seule chez elle. Son nouveau né, Cédric, devra faire preuve de beaucoup de courage pour rester en vie aux yeux de sa mère. Elle est totalement froide avec lui.
Pourquoi Nadège se comporte comme ça ?
" Alors, " ça " ne crie pas. " Ça " pousse juste un gémissement en ce monde comme pour demander poliment d'être épargné par celle qui a tant tué. "
Estelle Tharreau brosse un portrait féminin très noir. Difficile d'avoir de l'empathie pour elle en connaissant son passé. Vous ne serez pas au bout de votre peine ! Par contre, pour son fils je me suis prise d'affection car ce n'est qu'un enfant. Il comprend très vite que Nadège est une mère différente des autres. Pour que rien ne lui arrive, il agira comme sa mère le veut.
" Entre le loup et l'agneau, je choisirai toujours le loup et, tout comme moi, Cédric devra en devenir un. "

dimanche 27 octobre 2024

Amélie Antoine : " Un enfant sans histoire(s)

 


Editions Le Muscadier Noir

280 pages


4 ème de couverture


Je m’appelle Vadim et j’ai cinq ans.
Mon petit frère s’appelle Nathan.
Maman dit toujours que, de nous deux,
c’est moi le plus sage.

Mon grand frère s’appelle Volodya.
Maman n’aime pas trop quand je parle de lui.
D’après elle, il n’existe pas.

Volodya, lui, me répète que ce n’est pas grave
si les autres ne le voient pas.
Et même, que c’est mieux comme ça.

—–

UN THRILLER GLAÇANT AUX FRONTIÈRES
DU FANTASTIQUE.

ET SI L’AMI IMAGINAIRE DE VOTRE ENFANT
DEVENAIT VOTRE PIRE ENNEMI ?


Mon avis


Tous les enfants aiment raconter des histoires et s'imaginer une parenthèse de leur vie. Dans ce roman, Amélie Antoine explore et décrit la vie d'un enfant adopté, Vadim. Le couple Sylvain et Marianne ne peut avoir d'enfant alors il décide d'adopter un enfant. Tous les deux se rendent en Ukraine à Pryvyd dans un orphelinat.

Ils ont trouvé l'enfant qu'il souhaitait ; un garçon de dix huit mois, Vadim, personne ne semble s'intéresser à lui excepté ce couple. Pourquoi ce manque d'intérêt ?

Vadim s'adapte à cette nouvelle famille. Tout se passe bien. Marianne tombe par la suite enceinte et accouche de Nathan. Un deuxième garçon comble le bonheur de cette famille. Mais un jour tout dérape, Vadim commence à avoir un comportement étrange. Il pense et parle sans cesse à un certain Volodya, son ami imaginaire. Le couple ne pense pas que ce soit dangereux mais Vadim n'est plus le même garçon.

Marianne commence à prendre conscience qu'elle ne sait rien du passé de Vadim et tente d'en savoir davantage sur lui.
Dès le début du roman, Amélie Antoine crée une ambiance glaçante.
 " Qu'est-ce-que je peux dire, à part que c'était juste une partie de cache-cache, et que je n'aurais pu imaginer que cette soirée finisse en cauchemar "

C'est en avançant dans le récit que le lecteur commence à comprendre qu'il s'est passé quelque chose de très grave au sein de cette famille.

" Il y a des choses qu'il vaut mieux éviter de trop remuer. Et le passé de cet enfant en fait partie, croyez-moi. "

" Un enfant sans histoire(s) " est un thriller addictif car mon seul but était de savoir ce qui avait bien pu se passer avec Vadim et avec cette famille.

Amélie sait mener une intrigue haletante laissant diverses interrogations. Le doute plane au fil des pages et je n'ai pu arrêter ma lecture car ma curiosité a pris le dessus. j'avais hâte de connaître le mot de la fin.

lundi 21 octobre 2024

Mélissa Da Costa : " Tenir debout "

 


Editions Albin Michel

608 pages


4 ème de couverture


Jusqu'ou peut on aimer ? Jusqu'à s'oublier…..
Le nouveau roman de Mélissa Da Costa nous plonge au cœur de l'intimité d'un couple en miettes et affronte, avec une force inouïe, la réalité de l'amour, du désespoir, et la soif de vivre, malgré les épreuves.
Ce pourrait il que ce soit ça,

Cette bête noire qui remue dans ma poitrine,
Piétine, déchire, ronge tout autour d'elle,
Avec la férocité d'une hyène,
Ne me laissant qu'un trou béant dans le cœur
Et une sécheresse dans la gorge ?
La culpabilité…..
Se pourrait-il que ce soit ça,
Aimer malgré soi ?
Aimer mal
Aimer sans savoir pourquoi
Aimer …..


Mon avis




Quel roman magnifique ! Mélissa Da Costa m'a entraînée dans une histoire émouvante, combative mais aussi empreinte de colère.


François, acteur de théâtre âgé d'une quarantaine d'années en scooter se fait percuter par un bus et devient paraplégique par la suite. Il mène sa vie avec Éléonore, une femme plus jeune que lui. Isabelle était sa femme auparavant. Mais la vie de François bascule depuis cet accident de route. Sa colonne vertébrale est touchée. Éléonore ne reconnait plus l'homme de sa vie. François depuis sa paralysie, ne se sent plus lui-même.


Il refuse son physique, il ne marchera plus, les médecins l'ont dit clairement. Le verdict est tombé et François a du mal à accepter ce qui lui arrive. Éléonore parviendra-t-elle à surmonter le handicap de François ?
" Un couple, c'est s'aider à atteindre la mer, coûte que coûte, peu importent les efforts qu'il faut déployer pour y parvenir, et se maintenir l'un et l'autre à la surface pour affronter les vagues. "
Dans ce roman j'ai ressenti la souffrance et la tristesse des personnages. Éléonore est une jeune étudiante qui a énormément de courage malgré sa jeunesse. Certes certaines scènes présentent de la rage mais aussi de l'incompréhension et du désarroi entre François et Éléonore.

mercredi 2 octobre 2024

Louis Malaune : " In utero "

 


Editions Polars en Nord

472 pages


4 ème de couverture


Il avait pourtant dit stop. Mais un jour, la mort se rappelle à lui comme une sangsue qui s’incruste et refuse de lâcher prise. Le hasard d’une découverte macabre en bas de chez lui réveille en Gabriel Talmon ce qui ne l’a jamais quitté : sa volonté d’éradiquer la vermine. Le crime, odieux, le révulse autant qu’il le fascine. Et quand il découvre que la victime était enceinte, face à l’inacceptable, la raison cède place à l’obsession. Lutter lui est impossible. Talmon entame alors une nouvelle plongée en enfer et navigue à vue jusqu’à en perdre pied et devenir LA proie. Une enquête qui l’entraîne malgré lui dans un voyage au bout de la folie.



Mon avis


J'ai été attirée par la couverture et le titre de ce roman. L'auteur n'est pas à son premier coup d'essai dans le polar puisqu'il a écrit " Le testament de l'oubli " chez Aubane Editions. 
 " In utero" est un sacré pavé frôlant les 500 pages. Boulogne-sur-Mer est un endroit loin d'être paisible dans cet opus.
Gabriel Talmon découvre non loin de son habitation, au bord de l'eau, un cadavre de femme. Le corps est atrocement mutilé laissant une plaie sur le ventre. Tout porte à croire que l'on a extrait de son ventre le bébé qu'elle portait. A la place, une poupée en plastique s'y trouve.

Gabriel Talmon aimerait découvrir l'identité du meurtrier mais son travail est surtout accaparé uniquement par les tâches administratives. Pourquoi ne pas remettre un pied dans le secteur criminel ? Sa compagne Marie Fontanas, psychologue, est enceinte et préfère que Gabriel soit dans un service plus tranquille et qui ne porte pas préjudice à sa vie. Mais la vue de ce corps change la donne. Gabriel s'acharne dans cette enquête. Avec l'aide d'un collègue Alex, Gabriel veut mettre la main sur l'assassin. Mais d'autres personnes s'intéressent aussi à l'affaire, un certain Bulinski de la PJ de Coquelles.

L'affaire est complexe d'autant plus que d'autres corps sont retrouvés dans les mêmes conditions. Que signifie donc ce modus operandi ?

Articles les plus consultés