Editions Albin Michel
640 pages
4 ème de couverture
L’Unité Alphabet est le service psychiatrique d’un hôpital militaire où, pendant la Seconde Guerre mondiale, les médecins allemands infligeaient d’atroces traitements à leurs cobayes, pour la plupart des officiers SS blessés sur le front de l’Est.
Bryan, pilote de la RAF, y a survécu sous une identité allemande en simulant la folie. Trente ans ont passé mais, chaque jour, il revit ce cauchemar et repense à James, son ami et copilote, qu’il a abandonné à l’Unité Alphabet et qu’il n’a jamais retrouvé. En 1972, à l’occasion des jeux Olympiques de Munich, Bryan décide de repartir sur ses traces. Sans imaginer que sa quête va réveiller les démons d’un passé plus présent que jamais.
Le premier roman de Jussi Adler Olsen, l’auteur de la célèbre série du Département V, où éclatait déjà le talent de ce maître du thriller scandinave.
Bryan, pilote de la RAF, y a survécu sous une identité allemande en simulant la folie. Trente ans ont passé mais, chaque jour, il revit ce cauchemar et repense à James, son ami et copilote, qu’il a abandonné à l’Unité Alphabet et qu’il n’a jamais retrouvé. En 1972, à l’occasion des jeux Olympiques de Munich, Bryan décide de repartir sur ses traces. Sans imaginer que sa quête va réveiller les démons d’un passé plus présent que jamais.
Le premier roman de Jussi Adler Olsen, l’auteur de la célèbre série du Département V, où éclatait déjà le talent de ce maître du thriller scandinave.
Mon avis
Dans la première partie du roman, le lecteur suit James Teasdale et Bryan Young, deux amis pilotes et copilotes de RAF anglais. Survolant le territoire ennemi, leur avion est pris d'assaut et est touché. Ils ont réussi malgré tout à s'échapper en montant dans un train mais pas n'importe lequel. A leur grande surprise se trouvent à l'intérieur différents soldats SS.
La destination sera le centre psychiatrique appelé " L'Unité Alphabet". Ces deux copilotes prennent l'identité de deux soldats allemands en balançant leurs corps du wagon. Ils font par la suite semblant d'être fous, jouant au véritable soldat schizophrène. Seul Bryan tentera de s'échapper...
" James et lui avaient réussi à se faire passer pour fous, comme les autres, et ça, c'est plutôt bien. Mais maintenant qu'ils se retrouvaient dans la même situation que cette clique d'officiers plutôt mal en point, quel sort leur réservait-on? "
Dans la deuxième partie, l’histoire porte sur les J.O. à Munich et principalement sur Bryan. De nombreux personnages entrent en scène. Pour ma part, j'ai moins adhéré à cette seconde partie longue qui s'essouffle au fil des pages. La première partie était beaucoup plus intéressante. L'effet des horreurs de la guerre sur les êtres humains fait froid dans le dos. Les traitements des nazis décrits dans ce roman sont violents et extrêmement abrutissants.