XO Editions
286 pages
4 ème de couverture
“Traverser l’Antarctique, c’était mon rêve d’enfant. J’ai décidé d’affronter cette immensité blanche en empruntant un itinéraire jamais exploré, le plus long que l’on puisse envisager : 5 100 km d’une trace presque rectiligne, avec, devant moi, la solitude, les champs de crevasses, les tempêtes de neige, les températures glaciales.
Cette traversée m’obligera, je le sais, à battre des records de vitesse pour ne pas être englouti par l’hiver. On me prédit l’enfer, une course contre la mort. Après trois semaines de bateau pour rejoindre le continent au milieu des icebergs, je plante fermement mes bâtons dans la glace, mes skis bien parallèles, un traîneau de 256 kg fixé aux épaules.
L’espace d’un instant, mon cœur se serre. Comme un début de vague à l’âme. Je repense alors à Cathy, ma femme, qui, avant de rejoindre les étoiles, m’avait soufflé : « Vis pour moi, Mike, vis pour nous deux. » Je ne me retournerai plus. Je regarderai devant. Armé de mon seul ski-kite et de mes mollets, je suis loin d’imaginer l’épreuve qui m’attend.”
Mon avis
Je me lance cette fois-ci dans un roman d'aventure et pas n'importe lequel; c'est celui du célèbre aventurier Mike Horn. C'est un homme qui fait des exploits incroyables voire vertigineux!
J'ai choisi ce roman car je voulais lire autre chose que mon périmètre littéraire.
" L'Antarctique, le rêve d'une vie" est un roman que j'ai beaucoup apprécié. Ainsi le lecteur suit les péripéties de Mike Horn à bord du Pangaea mais pas que...
Cet homme décide de traverser le Pôle Sud; depuis déjà l'âge de 8 ans, Mike Horn en rêvait de ce voyage.
En 2015, il a perdu sa femme, Cathy, à la suite d'une maladie. Ses derniers mots prononcés ont été: " Vivre, encore et toujours. "
" Le plus beau cadeau que tu puisses me faire, c'est de continuer à vivre pour moi. Comme avant, comme toujours. Demain encore plus fort qu'hier. Vis pour moi, Mike! Vis pour nous deux..."
Son rêve de traverser le Pôle Sud, Mike Horn avait commencer à y travailler avec sa femme sur le sujet.
Ces deux filles, Jessica et Annika, l'ont amenées à faire de ce projet une réalité. Il quitte le Cap en novembre et se lance dans la plus belle des aventures. Jamais un homme n'a accompli cette traversée en solitaire!
A travers ce voyage, il rencontrera bien des dangers; les glaciers font parfois barrage sur sa route. La seule solution est de garder son sang froid et de prendre son mal en patience. Vous l'aurez compris cette traversée s'avère dangereuse. Les conditions climatiques sont extrêmes. Il fait très froid -50°C. Il ne faut pas faire de fausses manœuvres, la moindre erreur peut être fatale.
" C'est à ce moment-là qu'un immense nuage blanc est apparu au sommet de la montagne et s'est mis à dévaler la pente comme une avalanche: une tempête de vent catabatique d'une rare violence. "
" L'Antarctique, le rêve d'une vie" est une véritable bouffée d'oxygène. C'est une course folle et vertigineuse. Le voyage est semé d'embûches mais Mike Horn a une telle ténacité et je l'ai ressenti dans ce roman.
Équipé de son ski-kite et de son traineau Mike Horn ne lâche rien. Il anticipe les dangers et trouve parfois des solutions face à quelques incidents.
A l'intérieur de ce récit, quelques photos illustrent l'ambiance glaciale et certaines rencontres telles que les pingouins remettent du baume au cœur à l'équipage.
Alors oui, j'ai pris le large avec cet homme assoiffé d'aventures et d'exploits spectaculaires. C'est comme si je sentais la neige craquée au moindre pas parcouru. C'est un très beau témoignage que nous offre Mike Horn.
" L'Antarctique, le rêve d'une vie" est une évasion littéraire que j'ai beaucoup aimé. Alors, serez-vous prêts à combattre le froid et à surmonter les obstacles comme lui!
" Une seule chose était sûre, au fond. Contrairement à toutes mes expéditions précédentes, Cathy ne m'attendrait pas, à l'arrivée, pour me serrer dans ses bras et briser ma solitude de rescapé. Pour la première fois, elle allait m'accompagner dans chacun de mes pas. "
La bande annonce
L'auteur
Profession : aventurier de l’extrême
Mike Horn est né le 16 juillet 1966 à Johannesburg, où ses parents étaient enseignants. Le sport est l’activité principale de son enfance. Il s’essaie à de nombreuses disciplines, dans lesquelles il excelle, rugby, cricket, athlétisme, tennis, vélo, etc.
Entre 18 et 20 ans, il est lieutenant dans les forces spéciales sud-africaines. Puis il retourne à la vie civile, et passe un diplôme de Science du mouvement humain à l’université de Stellenbosch. Il travaille ensuite dans l’entreprise de fruits et légumes de son oncle, à Johannesburg. Il y réussit. Sa vie change lorsqu’il réalise une transaction exceptionnelle avec… des choux ! En vendant une cargaison trois fois le prix du marché, il a gagné beaucoup d’argent. Il a 24 ans. Il décide de changer de vie. Il partage entre amis et famille toutes ses affaires, ne gardant qu’un sac à dos, des vêtements, plus l’argent d’un billet d’avion pour l’Europe. A cette époque, seuls trois pays accueillaient les Sud-Africains sans visa : Israël, l’Angleterre et la Suisse. Un lundi, Mike Horn se rend à l’aéroport et demande un billet pour l’un de ces trois pays… Le premier vol est un Johannesburg-Zurich. Ce sera donc la Suisse !
Les premiers temps sont difficiles, Mike Horn multiplie les petits boulots. Il travaille dans des fermes, apprend à skier, devient moniteur, garde-rivière, barman, bûcheron, vendangeur… et se lance dans les sports de rivière : rafting, canyoning, hydrospeeding…
Son premier contact avec l’aventure a lieu en 1991 : il explore les Andes péruviennes en raft et parapente. Dès lors, le virus est en lui. On lui demande de devenir membre de l’équipe « Sector No Limits », un groupe d’une vingtaine d’athlètes prêts à repousser toujours plus loin les limites du possible. Mike descendra ainsi le glacier du Mont-Blanc en body board, jusqu’à Nice.
En 1995, il bat le record du monde de saut de cascade en hydrospeed, au Costa Rica, avec un saut de 22 mètres. En 1997, c’est la première grande expédition : la traversée de l’Amérique du Sud à pied, seul, durant 6 mois, qui s’achève par la descente de l’Amazone à la nage, depuis sa source au Pérou jusqu’à l’océan Atlantique.
La voile le passionne, et Mike a un professeur parmi les meilleurs, Laurent Bourgnon, avec lequel il gagne le Grand Prix des multicoques. Puis il rejoint l’équipage du Mari Cha III, un monocoque de 45 mètres, qui bat le record du monde de la traversée de l’Atlantique.
En 1999, Mike Horn est prêt pour une nouvelle expédition unique : le tour de la Terre le long de l’équateur sans aucun moyen de transport motorisé. Latitude zéro (XO, 2001) relate cette aventure hors du commun. Cette grande première lui vaut de recevoir notamment un prestigieux « Laureus award » du meilleur sportif alternatif de l’année, décerné par un jury composé de sportifs prestigieux. Il est également élu meilleur sportif de l’année par le magazine Outthere et obtient la Toison d’Or au festival du film d’aventure de Dijon.
Avec « Arktos », son expédition le long du cercle polaire arctique, seul et sans moyen de transport motorisé, il bat un nouveau record de l’aventure extrême, qu’il relate dans Conquérant de l’impossible (XO, 2005). Deux ans plus tard, il accomplit un nouvel exploit fou en ralliant le pôle Nord en hiver, de nuit, sans assistance ni ravitaillement (Objectif: Pôle Nord de nuit, XO, 2007).
Mike Horn vit toujours en Suisse avec ses deux filles, Annika et Jessica.
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