lundi 28 août 2023

Dennis Lehane : " Le silence "

 

Editions Gallmeister

448 pages


4 ème de couverture


En cet été de 1974, à South Boston, quartier irlandais de Boston, Mary Pat Fennessy mène une existence routinière. Un soir, Jules, sa fille de dix-sept ans, ne rentre pas à la maison et sa trace disparaît dans la chaleur moite de la ville. La même nuit, un jeune Noir se fait mortellement percuter par un train dans des circonstances suspectes. Ces deux événements sans lien apparent plongent les habitants de Southie dans le trouble. D’autant que la récente politique de déségrégation mise en œuvre par la ville provoque des tensions raciales et qu’une grande manifestation se prépare. Dans la recherche effrénée de sa fille, Mary Pat, qui croyait appartenir à une communauté unie, voit les portes se fermer devant elle. Face à ce mur de silence, cette femme en colère devra lutter seule pour faire éclater la vérité, aussi dévastatrice soit-elle.

Grand roman américain, Le Silence met à nu le cœur sombre d’un pays en plein désarroi à travers le portrait d’une mère au cœur brisé.


Mon avis


Je n'ai jamais lu Dennis Lehane mais j'ai vu des films tirés de ses grands romans tels que Shutter Island et Mystic River.

La quatrième de couverture est plutôt alléchante et je me suis dit pourquoi ne pas tenter de découvrir cet auteur.

L'histoire est celle d'une mère Mary Patricia Fennesy qui est à la recherche de sa fille Jules disparue. Le même soir, un jeune noir est mort dans une station de métro. Est-ce une simple coïncidence ? Que s'est-il passé cette nuit ?

Mary n'a plus que sa fille à ses côtés. Ayant perdu un fils à cause de la drogue, elle fera tout pour la retrouver et mènera sa propre enquête.

Ce livre fait partie des meilleurs que j'ai lues! Quel bon portrait de femme, cet auteur nous donne-t-il ! C'est une héroïne qui m'a profondément touché. C'est une mère qui ne lâche rien, une irlandaise prête à tout.

Dennis Lehane aborde également les thèmes de la ségrégation raciale, la politique, la drogue et l'alcoolisme. Les autorités ont mis en œuvre le busing consistant à transporter des élèves noirs américains dans les écoles où les blancs prédominent et inversement. Tout cela crée une véritable polémique.

dimanche 13 août 2023

Gaël Aymon : " Une nuit de mon enfance "

 

Editions Nathan

224 pages


4 ème de couverture


Quand un secret enfoui dans son enfance refait surface, la vie d'Aurore bascule…
Lorsqu’elle avait 6 ans, Aurore a provoqué un horrible accident. À 17 ans, incapable de dépasser sa culpabilité et d’affronter la vie, elle décide de retrouver Trevor, lié comme elle à ce drame et au lac de son enfance. Mais elle découvre de terribles secrets. Que s’est-il réellement passé cette nuit-là ?

Après Et ta vie m’appartiendra, le nouveau thriller psychologique de Gaël Aymon.



Mon avis



J'avais beaucoup aimé " Ma réputation " du même auteur et je suis heureuse d'avoir pu lire son dernier roman " Une nuit de mon enfance " .

Aurore est âgée de 17 ans. Elle est surveillante animatrice à la Petite Ecole internationale. Un boulot qui lui convient sans souci mais elle n'est pas pour autant bien dans sa peau.
" Ce boulot est la planque parfaite pour moi. Hors du temps, hors du monde. Je m'y sens invisible et c'est tout ce que je demande. Une horde d'enfants privilégiés ne sera jamais aussi indomptable que mes cauchemars. "
A l'âge de 6 ans, il s'est passé un événement qu'elle n'oubliera jamais et qui la hantera jusqu'à ses 17 ans. Ses parents ont été propriétaires d'un gîte surnommé " La Bergerie " et c'est un soir près du lac qu'il s'est passé l'irréparable. Un passé qui ressurgit pour Aurore lorsqu'elle rencontre de nouveau un certain Trevor. Les souvenirs reviennent ainsi à la surface. Qu'est-il arrivé ce soir-là alors qu'elle n'était qu'une enfant ? 

A vous de découvrir ce roman jeunesse qui peut intéresser les adultes puisqu'il aborde de nombreux thèmes intéressants. Je n'en dirai pas plus quant à la trame de l'histoire car j'ai peur de spoiler celle-ci.

lundi 24 juillet 2023

Anne Sebba : " Ethel Rosenberg : L'erreur judiciaire qui a bouleversé l'Amérique "

 


Editions Alisio

416 pages


4 ème de couverture


New York, 19 juin 1953, le lendemain de leur quatorzième anniversaire de mariage, Ethel et Julius Rosenberg traversent le couloir de la mort et sont électrocutés à quelques instants d'intervalle pour actes d'espionnage. Aucune preuve n'accable Ethel. Pourtant, aux yeux de l'Amérique, elle est la coupable idéale : communiste, juive, complice de son mari espion. Elle doit payer. 70 ans plus tard, à partir d'archives inédites, la biographe Anne Sebba lève le voile sur l'une des plus graves erreurs judiciaires de l'histoire.
Comment un gouvernement aveuglé par la peur a-t-il si hâtivement scellé le sort d'une femme innocente, mère de deux garçons ? Ce livre est le récit d'une terrible trahison, celle d'un pays et d'une famille. Mais, il est surtout, un vibrant plaidoyer en faveur de la femme Ethel, au courage et à la dignité exceptionnels, qui par amour, refusa de se soumettre.


Mon avis



Le film « Les Rosenberg ne doivent pas mourir » datant de 1975 que j'avais vu à la télé, m'avait déjà donnée une petite idée de cette affaire mais j'étais trop jeune pour comprendre, j'avais seulement retenu le personnage d'Ethel interprété majestueusement par Marie-José Nat. Depuis je n'y avais plus pensé. Et voilà qu'arrive ce livre de Anne Sebba, « Ethel Rosenberg ». Oui, cette affaire des époux Rosenberg a bien marqué la deuxième partie du XXème siècle !
Le 19 juin 1953, Julius et Ethel ont été exécutés sur la chaise électrique pour " espionnage atomique " au profit de l'Union Soviétique de la prison de Sing Sing.
Anne Sebba brosse ainsi un portrait remarquable d'Ethel Greenglass sur sa vie, son couple et principalement sur le jugement porté sur eux.

L'auteure a su bien remettre cette histoire dans son contexte historique tout en étant claire et compréhensible. Anne Sebba s'est très bien documentée sur le sujet et la biographie  contient également quelques photos de ce couple. Elle a réussi à m'intriguer en glissant des allusions sur les relations mère enfants et sur l'intelligence d'Ethel. Et pourtant que cette affaire est compliquée et engluée dans les embrouilles de la guerre froide ! 

mercredi 28 juin 2023

Mes coups seront mes mots - Ibi Zoboi Yusef Salaam

 

Pôle Fiction

368 pages


4 ème de couverture


Amal, lycéen noir américain, ne vit que pour le dessin, la peinture et la poésie. Il suffira d'une bagarre. Juste une embrouille entre garçons pour que son existence bascule...et c'est la prison pour un crime qu'il n'a pas commis. Ce n'aurait pas dû être son histoire. Pourra-t-il la changer ?



Mon avis



Le lecteur va suivre Amal Dawud Shahid, un jeune lycéen qui voit sa vie basculer. Il n'était pas sur le bon territoire, bagarre uppercut et coups sur Jeremy Mathys : ce dernier se retrouve dans le coma. Amal est ainsi derrière les barreaux. Il est donc accusé pour le mal qu'il a fait à Jeremy.
Mais aura-t-il une lueur d'espoir face à cette situation ?
" Et peut-être il y a des petites fissures dans nos murs et on commence à voir un éclat de lumière briller à travers les uns dans les autres. "
Yusef Salaam et Ibi Zoboi nous livrent un roman coup de poing. « Mes coups seront mes mots » vibrent comme un slam, comme une protest song. Le texte en vers libres est très poétique mais pas une poésie à l'eau de rose, ici les mots sont mis au service d'une histoire déchirante.

On suit le quotidien d'Amal purgeant une peine de prison. L'Art lui permet de survivre et de supporter l'injustice. Ce sentiment est très fort puisque l'histoire est tirée d'un fait réel.
« Mes coups seront mes mots » est censé être un roman jeunesse mais il pourra plaire à un public d'adultes aussi. Les différents niveaux de lecture font également la richesse d'un tel roman.

lundi 12 juin 2023

Là où murmure le vent - Cathy Galliègue

 

Collection Terres de France

240 pages


4 ème de couverture


Un jour d’hiver, le vieux Gabin, qui n’a plus toute sa tête, sait pourtant qu’il doit aller, loin du village, dans la combe qui a vu naître et a protégé le grand amour de sa vie. Il pense ardemment à elle, Solange, sa petite. Mais il n’imagine pas qu’après une mauvaise chute elle gît sur le sol froid de la ferme isolée qu’elle a toujours partagée avec son frère, récemment décédé, et dont les murs tremblent encore des cris du père et des drames familiaux ; son chat qui lui fait une maigre compagnie la réchauffe un peu ; elle attend, elle espère. De ces deux-là, le couple a été brisé, il y a si longtemps, mais ils n’ont jamais cessé de penser l’un à l’autre, de vivre l’un pour l’autre.
La danse de leurs souvenirs, au fond de leurs détresses jumelles, saura-t-elle les réunir, enfin ?
Un roman bouleversant sur l’intemporalité de l’amour et la nécessité de le vivre, au cœur des forêts du Haut-Jura.


Mon avis


J'avais déjà lu un des romans de Cathy Galliègue par Et boire ma vie jusqu' à l'oubli " que j'avais littéralement adoré. On y retrouve un thème cher à l'auteure qui est celui du passé et des souvenirs enfouis.
Dans ce roman, le sujet porte sur l'histoire de Gabin frappé par la maladie d' Alzheimer qui tente de retrouver le chemin celui du Cul-du-sac, la Combe, la ferme de Solange.
Solange est seule dans sa maison avec la compagnie de son chat " P'tite merde " mais un soir elle chute en bas de son escalier. Elle attend désespérément que quelqu'un vienne la secourir…
" Elle habite un non-lieu, maintenant qu'elle y est seule. Elle se force à se mettre à table, midi et soir, mais l'appétit n'y est plus. Elle se force, parce que le Riton lui a dit : " Faut pas se laisser aller, ma p'tite Solange, faut manger, surtout par ce froid. "
Cathy Galliègue au fil des pages retrace les souvenirs de Gabin et de Solange en racontant leur jeunesse et leur vieillesse. Le monde rural est très bien dépeint : le travail de la terre va peser sur la vie des protagonistes. Dans ce récit, il est aussi question de la violence du père de Solange.

« Là où murmure le vent » est un de ces romans qui donnent un rôle aux lieux. Ici, c'est le Haut-Jura et ses paysages époustouflants. Comme les personnages, tout semble aride et froid mais l'auteure a su avec ses mots et son style discret réchauffer le temps et les épidermes. Et pourtant qu'il a été dur le chemin de Gabin et de Solange ! Cathy Galliègue se fait l'interprète de ces deux vies en fin de parcours.

lundi 22 mai 2023

La Faussaire - Patricia Delahaie

 


Editions Pocket

384 pages


4 ème de couverture


La cinquantaine, père et mari aimant, Paul Ménard est un médecin dévoué, rassurant, autour de qui gravitent les habitants d’une bourgade beauceronne. Jusqu’à ce jour de printemps 1997 où son regard croise celui d’une femme éblouissante. Camille.
Peu après, la belle se rend au cabinet médical. Les visites se répètent, Paul succombe. Dîner aux chandelles, timbales de saumon. Camille sait vivre, Camille sait aimer.
Mais Camille est mariée. Un militaire toujours en mission. Un homme dur, indifférent, souvent violent. Paul veut la sauver. Il n’en dort plus, divorce, délaisse ses patients, enrage de sa lâcheté.
13 juillet 1998. La France est championne du monde. Et le docteur Paul Ménard prend une décision irréversible…



Mon avis



" La Faussaire " est l'histoire de Paul Ménard, médecin généraliste à Saint Rémy, dans la Creuse. Son regard s'est porté un jour sur une silhouette féminine aux allures de Marilyn Monroe. Difficile de ne pas être subjugué par cette femme : c'est si rare d'apercevoir une telle élégance dans ce village campagnard.
" J'ai croisé une drôle de femme dans la rue. Une blonde habillée tout en blanc. Une apparition. Perchée sur des talons aiguilles. Elle se tenait très droite. Elle marchait comme si elle défilait sur un podium. "
Après la première rencontre si marquante mais furtive dans la rue, cette personne fait de nouveau apparition dans le cabinet de ce médecin. Elle se prénomme Camille Ellis, est mariée à un militaire de l'armée de l'air et a une fille. Camille joue avec ses charmes et séduit de suite le médecin. D'aspect plutôt ordinaire, Paul Ménard doute de son apparence mais commence à changer d'attitude en s'habillant autrement pour plaire à cette nouvelle prétendante, tellement enivré par le physique de cette blonde.
Au fil des pages, le lecteur commence à comprendre que ce médecin est tombé dans un véritable piège machiavélique. Telle une redoutable femme fatale, Camille est prête à jouer de ses charmes pour assouvir ses moindres désirs.
" Mon mari fait une brillante carrière dans l'armée de l'air, confie-t-elle. Il est souvent absent, plusieurs semaines d'affilée, en ce moment même. Il s'amuse et je reste ici, sans famille, sans amis. Je me sens si seule parfois … "
Mais de quelle manière et comment Camille parvient-elle à subjuguer autant Paul ? Pour s'en rendre compte, le lecteur va devoir se plonger dans ce roman diabolique.

" La Faussaire " est un récit tiré d'un fait divers ; l'affaire Zawadzki dans les années 1990. Patricia Delahaie arrive à happer le lecteur dès le début du roman en annonçant de suite un drame.

L'auteure se focalise avant tout sur le médecin tentant de sauver cette belle femme des griffes de son mari. L'amour rend aveugle et Patricia Delahaie le souligne très bien. La psychologie des personnages est finement détaillée.

Tout le long de cette histoire, j'ai été captivée, intriguée si bien qu'à certains passages j'ai eu de la compassion pour Paul mais aussi pour Camille.

Mais cet amour ne rend-t-il pas un moment fou la victime à son insu ?

Je suis sortie toute ébahie par cette lecture assez surprenante. La plume de l'auteure y est pour beaucoup car elle est assez obsédante.

C'est le premier roman de l'auteure et j'adore son style qui est à la fois captivant et passionnant. " La faussaire " est une très belle découverte.


lundi 8 mai 2023

J'aimerais tant que tu sois là : Jodi Picoult

 


Editions Actes Sud

400 pages


4 ème de couveture


La vie de Diana est sur des rails : elle a le petit ami idéal et le job de ses rêves chez Sotheby’s. À bientôt trente ans, il ne lui manque plus que la bague au doigt, et elle est presque sûre que Finn va faire sa demande pendant leur escapade aux Galápagos. Mais, réquisitionné à l’hôpital en ce début 2020, il doit rester à New York et insiste pour qu’elle profite de ce paradis sans lui.
C’est donc à contrecœur qu’elle part – et rien ne se passe comme prévu : bagage perdu, hôtel fermé, wifi inexistant, elle se retrouve coupée du monde et doit sortir de sa zone de confort.
De rencontres en introspection, Diana pourrait bien réaliser que sa vie et son bonheur ne sont pas là où elle le croyait…



Mon  avis



Après avoir adoré " Mille petits riens ", j'ai eu l'opportunité de lire le dernier roman de Jodi Picoult grâce à masse critique privilégiée de Babelio et je tiens à les remercier d'avance.

Avec la couverture de « J'aimerais tant que tu sois là », Jodi Picoult brouille les pistes. On pourrait penser qu'elle nous livre un Feel Good et qu'elle nous invite à un voyage paradisiaque,  les Îles Galápagos. Pourtant, malgré des débuts plutôt légers, elle nous plonge dans une ambiance plus grave qui sort le lecteur de la comédie américaine. D'ailleurs, les sujets qu'elle aborde sont sérieux et bien fouillés.

L'histoire débute en Mars 2020 en plein confinement. Diana, en partant sans son petit ami, Finn, ne s'attendait pas à vivre des moments intenses et surprenants. Son petit ami n'est pas du voyage car étant médecin il doit faire face à la pandémie à New York. 

Dans « J'aimerais tant que tu sois là » j'ai littéralement été basculée dans un tout autre monde, l'île Isabela tellement bien décrite avec sa faune et sa flore. Evitez tout de même de manger certaines choses car vous risqueriez de vous sentir malade. La langue espagnole devrait être maitrisée pour ainsi éviter tout danger. Ainsi Diana explore toute seule cette île mais fera des rencontres improbables avec les animaux mais aussi avec certains habitants.

C'est surtout dans la deuxième partie que je me suis sentie déstabilisée, cependant je ne peux rien divulguer sur l'histoire sans dévoiler son revirement.

Je peux surtout vous dire que le dépaysement a été total pour moi. Les Îles Galápagos avec sa nature envoûtante permettent de s'évader. Justement dans un monde où le COVID empêche la planète de respirer, Diana, involontairement a l'opportunité de se rapprocher de la nature et de s'interroger sur la vie.

vendredi 5 mai 2023

Les disparus de la Durance : Sandrine Destombes

 


Editions Hugo Thriller

400 pages


4 ème de couverture



Le nouveau thriller de l’auteure des Jumeaux de Piolenc (plus de 100 000 exemplaires vendus)

DES AFFAIRES QUI PRENNENT LEUR SOURCE PRÈS D’UN COURS D’EAU...

« – Vous m’avez apporté des pieds sans corps, s’amusa le légiste qui venait de s’ajouter au groupe, vous m’offrez maintenant des corps sans pieds. Capitaine Vaas, laissez-moi deviner : petit, vous aviez besoin de finir vos puzzles, je me trompe ? »

Martin Vaas, officier de la police judiciaire à Paris est appelé sur les quais, en face du 36 Quai des Orfèvres. Des pieds dans des baskets flottent dans la Seine, mais sans aucune trace de cadavres… Il apparaît rapidement que cette affaire fait écho à d’autres cold-cases. Appuyé par son équipe et par le commandant Lazlosevic, à la tête de la nouvelle division UAC3, spécialisée dans l’analyse comportementale et criminelle et des affaires complexes, l’officier Vaas va découvrir que cette affaire prend sa source, il y a plus de vingt ans, sur les rives de la Durance.


L'avis de Yannick Dubart



Avec « Les disparus de la Durance, Sandrine Destombes fait entrer le lecteur dans l'horreur d'une découverte macabre : des pieds coupés contenant encore leurs baskets! Et aussitôt une cascade d'éléments et de révélations vont donner du rythme à ce thriller. De toute façon les fidèles de l'auteure savent bien qu'elle ne perd pas de temps en circonvolutions inutiles.

La rigueur est de mise comme pour ses romans précédents. Aucun mot de trop et de la précision mais cette fois j'ai trouvé que l'humour prend un peu plus de place et c'est tant mieux. En effet, le sujet est rude voire gore. Mais Sandrine Destombes sait faire place nette et la clarté des situations éclabousse la part sombre de l'histoire. Le tout apportant du mystère et des frissons au lecteur qui a osé s'aventurer dans son univers.
« - Il y a des pieds, c'est vrai. Il y en a même un paquet. Mais il n'y a pas de cadavre. »
Les personnages sont bien dessinés avec un duo d'enquêteurs savoureux. Martin le meneur « hyper-anxieux » et Lucas le fougueux séducteur sont aidés par Lazlo plus expérimenté et une petite équipe qui se donne à fond, quoique…

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