Editions Actes Sud
416 pages
4 ème de couverture
Jeanne a tout pour connaître un bonheur tranquille : deux filles étudiantes, un mari attentionné, une amie fidèle, un boulot stable. Passionnée par Marina Abramović, l’artiste-performeuse célèbre pour avoir, dans son travail, mis en jeu son existence, Jeanne n’aime pas moins les surprises, l’inattendu. Cet été-là, le hasard se glisse – et elle-même l’invite – dans son quotidien...
À travers la figure lumineuse de Jeanne et la constellation de personnages qui l’accompagnent et la poussent vers un accomplissement serein, Claudie Gallay compose un roman chaleureux et tendre sur la force libératrice de l’art, sur son pouvoir apaisant et révélateur. Et sur la beauté de l’imprévisible.
Mon avis
J'ai choisi mon premier livre " Rentrée littéraire" avec ce titre. Pour ceux ou celles qui me suivent ce n'est pas dans mes habitudes de lire ce genre de lectures. Je suis plutôt du genre à lire des thrillers mais parfois il faut se laisser tenter par d'autres livres et c'est avec ce titre que je fais un grand virage et quelle découverte! L'auteure a un style particulier qui me convient bien; les mots percutent et me plaisent beaucoup.
Mais revenons à l'histoire; Claudie Gallay nous narre l'histoire de Jeanne, une femme âgée de 43 ans menant une vie ordinaire, régulière et bien rangée. Elle est mariée à Rémy et a deux enfants, jumelles, Chloé et Elsa.
Ses deux filles suivent des études de commerce à Lyon. Suite à un coup de vent, un cadre du mur se retrouve au sol en milles morceaux, une photo s'y glisse et apparaît le portrait de Marina Abramović.
Jeanne est passionnée de par la vie de cette artiste; elle voue une véritable passion pour elle au point de le lui écrire quelques lettres restées sans réponse.
Le train train quotidien de Jeanne prend trop le dessus si bien qu'elle décide de se replonger dans l'histoire de l'Art concernant Marina Abramović.
" Abramović s'était confrontée à tout ce qui la terrifiait, le froid, le feu, les serpents, la solitude, les autres. "
Jeanne change la donne dans sa façon de faire; elle suit sans intérêt un homme inconnu dans la rue ou se pose des questions qui n'ont point de réponse. Peut-être que l'art de Marina donne un tout autre esprit à Jeanne.
Jeanne aime s'étendre le soir sur son transat vers 18h01 et regarder le train passer; imaginer la vie de certains passagers la rend heureuse.