Xo Editions
464 pages
4 ème de couverture
Juillet 1942.
Elle s’appelle Esther, elle a vingt ans, elle est juive.
Ses parents ont été arrêtés, elle erre dans les rues de Paris, perdue et terrifiée. Alors qu’elle se repose sur un banc, son regard croise celui d’une femme élégante, plus âgée qu’elle, qui fume de longues cigarettes à la terrasse d’un café.
Esther ne le sait pas encore mais sa rencontre prochaine avec Thérèse Dorval, l’épouse d’un homme cynique et violent qui collabore avec les Allemands, va bouleverser sa vie.
Naissance d’un désir irrésistible, en pleine tragédie. Amour interdit de deux femmes emportées par le feu de la passion.
À Dinard, où elles se réfugient, elles devront, sous la pluie des bombes alliées, décider de leur destin : se séparer pour tenter de survivre ou accepter de mourir par amour.
La brûlante passion de deux femmes sous l’Occupation.
Un hymne à la liberté, contre toutes les oppressions.
Mon avis
Esther, juive, âgée d’une vingtaine d’années se retrouve dans la rue car ses parents ont été arrêtés par la police française.
" Esther savait que la police française embarquait des Juifs, mais elle ne savait pas où on les emmenait ni ce qu'ils devenaient. "
Assise sur un banc, elle contemple une femme d’une admirable beauté et d’une élégance à en faire pâlir plus d’un. Elle n’a d’yeux que pour elle. Tous les jours, Esther se rend sur le même banc tentant d’apercevoir et de revoir cette belle femme. Un jour une main vient se poser sur l’épaule d’Esther. C’est la femme de la terrasse de ce café. Elle s’appelle Mme Dorval. Elle prendra sous son aile Esther en tant que femme de ménage afin de l’aider financièrement.
" Esther savait que la police française embarquait des Juifs, mais elle ne savait pas où on les emmenait ni ce qu'ils devenaient. "
Assise sur un banc, elle contemple une femme d’une admirable beauté et d’une élégance à en faire pâlir plus d’un. Elle n’a d’yeux que pour elle. Tous les jours, Esther se rend sur le même banc tentant d’apercevoir et de revoir cette belle femme. Un jour une main vient se poser sur l’épaule d’Esther. C’est la femme de la terrasse de ce café. Elle s’appelle Mme Dorval. Elle prendra sous son aile Esther en tant que femme de ménage afin de l’aider financièrement.
" Il y avait chez cette femme une promesse de bonheur qui lui avait fait oublier un moment l'horreur de sa situation. A présent, elle y pensait comme à une brève apparition divine, qui lui avait réchauffé le cœur, mais qui n'était plus, relançant avec violence son sentiment d'abandon et d'isolement. "
Une relation qui se fait naturellement même si ces deux femmes sont de classe sociale différente. Cette entente va bien au-delà. Certes Mme Dorval est mariée, mais elle a une certaine attirance pour les femmes et le fait comprendre assez vite à Esther. Naît ainsi un amour interdit entre elles. Mme Dorval, Thérèse, entraîne Esther vers des lieux improbables voire farfelues. La mondaine n’échappe pas à la violence de son mari.
« Libre d’aimer » est un roman où l’histoire se passe sous l’occupation. A cette époque, la sexualité entre deux même sexe était tabou. Comment peut-on donc braver cette interdiction ? Parvient-on à être libre ?
Olivier Merle s’est mis parfaitement dans la peau de ses deux femmes ; je suis en admiration devant sa façon de parler de leurs sentiments. C’est une histoire magnifique. Il dépeint la condition féminine et le combat des femmes pendant l'occupation. Pour lui, la Grande Histoire n'est qu'une toile de fond. Il préfère en faire ressortir une ambiance générale.
L’écriture est simple, j’ai suivi avec intérêt le parcours d’Esther et de Thérèse. L’amour subsiste malgré la période de ce récit. La sensualité y est très présente sans tomber dans la vulgarité. L’écriture de l’auteur est vraiment soignée.
L’écriture est simple, j’ai suivi avec intérêt le parcours d’Esther et de Thérèse. L’amour subsiste malgré la période de ce récit. La sensualité y est très présente sans tomber dans la vulgarité. L’écriture de l’auteur est vraiment soignée.
« Libre d’aimer » est un roman remarquable qui se lit aisément sans prise de tête. Ainsi, j’ai aimé suivre les pérégrinations de ses deux femmes. Leurs caractères sont totalement opposés.
Ce n’est pas dans mes habitudes de lire ce genre de livre et c’est pour moi une très belle découverte.
Je le recommande à ceux ou celles qui veulent sortir de leur zone de confort littéraire. Croyez-moi, vous allez passer un bon moment auprès d’Esther et de Thérèse.
« Libre d’aimer » est une véritable preuve d’amour mais aussi un souffle de bonheur.
" Le bonheur n'existe vraiment que dans la peur de le perdre. Il ne s'apprécie que si on en a conscience. "
" Le bonheur n'existe vraiment que dans la peur de le perdre. Il ne s'apprécie que si on en a conscience. "
Bande annonce
L'auteur
Olivier Merle, né en 1956 à Rennes, est géologue et enseigne à l’université de Clermont-Ferrand. Fils de Robert Merle, il est également romancier. Il a obtenu en 2013 le prix Charles-Exbrayat. Marié et père de trois enfants, il vit en Auvergne.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire