Editions Pocket
784 pages
4 ème de couverture
À Brest le temps est à la tempête. Ce qui n’est pas pour déplaire à Yoran Rosko, le photographe des conditions hostiles. Il aime cette ville et ne craint pas la fureur des éléments dont les excès nourrissent son travail. Sans doute aussi parce qu’atteint d’achromatopsie, maladie qui lui fait craindre la lumière et l’empêche de percevoir les couleurs, il préfère l’opacité. Jusqu’à ce que Claude Garrec, son ami et mentor, disparaisse. De Brest au cercle polaire, Yoran se retrouve confronté au « Tailleur de sel », un tueur en série insaisissable, aux motivations obscures qui va l’entrainer jusqu’aux confins de la nuit polaire…
Mon avis
Yoran Rosko est photographe mais il est un peu particulier ; il voit le monde en noir et blanc. Sa maladie visuelle l'empêche de vivre normalement le jour. Alors la nuit est sa principale destinée. Il apprend que son ami Claude a disparu et qu'un cadavre a été retrouvé dans son appartement. Ce dernier est à priori un ancien capitaine de cargo norvégien, disparu en mer en 1995.Yoran n'a qu'une obsession retrouver au plus vite son meilleur ami. Ce cadavre serait l'œuvre d'un tueur redoutable intitulé " Le tailleur de sel "....
" Armorican Psycho" est un véritable pavé de plus de 700 pages, cela me freinait à le lire mais une fois les premières pages tournées, j'ai plongé avidement dans l'histoire. J'ai découvert Brest et ses environs, une pluie battante à chaque instant où la mer se déchaine inlassablement.
" Chaque Brestois avait une histoire à raconter à propos du quartier de Recouvrance, dont le pont constituait le lien privilégié avec le centre-ville. D’un côté, la vieille tour Tanguy et le jardin des Explorateurs, de l’autre, le château de Brest, régnant sur la cité du haut de ses dix-sept siècles, et l’Arbre emphatique d’Enric Ruiz Geli et ses sept plantes. L’alliance, si brestoise, entre passé regretté et avenir espéré. "