lundi 25 mars 2019

Delphine de Vigan: " Les gratitudes"



Editions JC Lattès
192 pages


4 ème de couverture



« Je suis orthophoniste. Je travaille avec les mots et avec le silence. Les non-dits. Je travaille avec la honte, le secret, les regrets. Je travaille avec l’absence, les souvenirs disparus, et ceux qui ressurgissent, au détour d’un prénom, d’une image, d’un mot. Je travaille avec les douleurs d’hier et celles d’aujourd’hui. Les confidences. 
Et la peur de mourir. 
Cela fait partie de mon métier.
Mais ce qui continue de m’étonner, ce qui me sidère même, ce qui encore aujourd’hui, après plus de dix ans de pratique, me coupe parfois littéralement le souffle, c’est la pérennité des douleurs d’enfance. Une empreinte ardente, incandescente, malgré les années. Qui ne s’efface pas. »

Michka est en train de perdre peu à peu l’usage de la parole. Autour d’elles, deux personnes se retrouvent : Marie, une jeune femme dont elle est très proche, et Jérôme, l’orthophoniste chargé de la suivre.


Mon avis



Michka Seld, correctrice dans un grand magasin, est une vieille dame qui commence à avoir des difficultés à rester seule. Atteinte d'aphasie, elle va devoir se reconstruire et s'adapter dans un centre Ehpad. Michka a la visite de sa voisine, Marie qui lui apporte de quoi lire et  Jérôme, l'orthophoniste qui vient deux fois par semaine pour faire quelques exercices.

Mais Michka est sans cesse préoccupée; elle a tout le temps peur et fait beaucoup de cauchemars. Elle n'a pas eu le temps de remercier certaines personnes.

" Perdre ce qui vous a été donné, ce que vous avez gagné, ce que vous avez mérité, ce pour quoi vous vous êtes battu, ce que vous pensiez tenir à jamais. Se réajuster. Se réorganiser. Faire sans. Passer outre. N’avoir plus rien à perdre. "

" Les gratitudes" est un roman éprouvant de par les thèmes cités. A-t-on le privilège de dire à temps ce que l'on pense, de remercier humblement ceux et celles qui nous entourent?

" Vous êtes vous déjà demandé combien de fois dans votre vie vous aviez réellement dit merci? Un vrai merci. L'expression de votre gratitude, de votre reconnaissance, de votre dette.
A qui? "

jeudi 21 mars 2019

Dylan Jones: " David Bowie: A Life"



Editions Ring
745 pages


4 ème de couverture



David Bowie : A life est une biographie kaléidoscope articulée autour de plus de 180 interviews compilées de 1947 à sa mort. Dylan Jones livre des témoignages de première main : amis, rivaux, amants, maîtresses ou encore collaborateurs de l'artiste, s'exprimant parfois pour la première fois. Le journaliste relate les détails de la vie de Bowie, de sa banlieue londonienne de naissance en passant par New York, Los Angeles, Berlin et tous les lieux où il a puisé les innombrables inspirations qui ont façonné son immense carrière. Les anecdotes vont de la chambre à coucher au studio d'enregistrement et nous dessinent les multiples facettes de cet être aussi tourmenté qu'exceptionnel. Bowie lui-même se prête à l'exercice avec de nombreux entretiens donnés à Dylan Jones. Plus qu'une biographie, ce livre retrace le cheminement, souvent tortueux, parfois cruel, mais toujours fascinant de cet artiste unique et inoubliable.


Mon avis


En commençant « David Bowie : A Life » de Dylan Jones , je me suis demandée si j'allais parvenir à lire un tel pavé de plus de 730 pages sans m'ennuyer. En définitive, le voyage fut très agréable. Je suis fan du chanteur mais je n'en connais pas tous les secrets. Ma curiosité en était donc aiguisée!

Tout d'abord, j'ai été étonnée par la façon d'aborder la vie de la star. Tout en respectant la chronologie, l'auteur se met en retrait en faveur d' une série de témoignages. Dylan Jones se permet seulement quelques ajouts non systématiques. Il a en effet connu l'artiste durant une trentaine d'années. Différentes personnalités s'expriment au fil des pages. Certaines reviennent, d'autres sont ponctuelles! C'est assez clair car très souvent de petites notes expliquent qui sont ces personnes. Ainsi, même sans connaître l'histoire du rock, chacun peut s'y retrouver. Cela est aussi une occasion d'en apprendre sur la scène rock et pop depuis les années 60.

David Bowie, né David Jones (non aucun rapport avec l'auteur! ) est un homme plein de surprises. Ce livre nous le montre à la fois charmeur, sympathique et provocateur. Certains le taxent de voleurs d'idées, d'autres de génie créateur. Un homme de légende, finalement! Pourtant, un élément semble certain; Bowie a eu conscience très tôt de devenir important, une star. Cela même s'il a mis longtemps avant de percer définitivement.

« En banlieue vous avez l'impression que culturellement, rien ne vous appartient, que vous êtes en quelque sorte dans cette terre en jachère. Je crois que chacun est habité d'une passion, une sorte de curiosité qui les pousse à s'échapper, à s'enfuir pour se retrouver soi-même, pour se chercher des racines plus profondes.» Bowie.

J'ai été fascinée par les témoignages sur la beauté et la culture de l'artiste. Son exigence de qualité se retrouve dans les dires de nombreuses personnes. Je ne doutais pas de ces qualités-là mais je ne savais pas qu'elles étaient si présentes dans la carrière de David Bowie.

vendredi 8 mars 2019

Mickaël Koudero: " Interview"




J'ai le plaisir de partager avec vous, lecteurs, une interview pour mieux connaitre l'auteur Mickaël Koudero.
Après avoir lu " La faim et la soif" j'ai voulu en savoir un peu plus sur cet auteur.


1. Comment vous définiriez-vous?

En quelques mots : homme de 36 ans, passionné et travailleur. Un peu réservé, un peu râleur, un peu borné, un peu solitaire, mais, dans l’ensemble, plutôt sympa. J


2. Comment vous est venue l’idée d’écrire?

Tout a commencé très jeune. À huit ans, je suis allé au cinéma pour la première fois. Quand je suis ressorti de la salle, je savais que c’était ce que je voulais faire, raconter des histoires. Que ce soit pour la TV, le cinéma, le jeu vidéo ou le roman, la volonté reste de divertir, procurer du plaisir, véhiculer des émotions. 


3. Quels sont vos auteurs préférés?

Si je devais n’en citer qu’un, ce serait Jean-Christophe Grangé, qui, à mon sens, a énormément apporté au genre. Ensuite, il y a d’autres auteurs qui me touchent : Thomas Harris, Patrick Graham, Cormac McCarthy, Don Winslow,etc. 


4. Quel est votre film préféré?

Difficile comme question. Je n’ai pas réellement de film préféré. J’aime tous les cinémas et tous les genres. Après, j’ai une préférence toute particulière pour le cinéma de M.Night Shyamalan.[The Village, Signes, Sixième sens].


5. Dans « La faim et la soif », les thématiques sont nombreuses, n’avez-vous pas eu peur pour autant de décrocher le lecteur selon cette construction?

De nos jours, nous sommes tous abreuvés de films ou de séries. Le spectateur ou le lecteur est de plus en plus habitué à des constructions complexes, riches, variées. Traiter un sujet en surface ne m’intéresse pas. Pour parler d’un sujet, d’une période, d’un lieu, j’aime aller chercher le détail qui donnera du sens. Et bien souvent, un sujet en appelle un autre qui en appelle un autre. À la fin, ces éléments forment une toile d’informations qui donne du corps et de la consistance à l’histoire. 


6. Comment avez-vous créé le personnage Raphaël Bertignac?

Je procède toujours de la même façon. Je me mets dans la peau d’un réalisateur qui doit composer le casting de son prochain film ou de sa prochaine série. Je choisis l’acteur que je pense idéal pour incarner mon personnage à l’écran. De là, je calque ses caractéristiques physiques, sa voix, sa gestuelle, etc. Pour ce qui est de son histoire, de son passé, son passif, etc., ça vient au fil de l’écriture et de mes relectures.


7. Quel est le moment le plus propice pour écrire? 

En général, j’écris de 10 h jusqu’à 18 h, tous les jours. Quand l’écriture touche bientôt à sa fin, il m’arrive de commencer à 4 h du matin. Je suis plus productif le matin. Peut-être que mon cerveau est moins « pollué », plus ouvert à la création.


8. Quelles sont vos passions en dehors de l’écriture?

Le cinéma. La peinture. Les musées. L’Histoire, la grande comme la petite. Tout ce qui touche de près ou de loin à la culture.


9. Préparez-vous déjà votre prochain roman? 

Oui, je suis sur le prochain roman. Il se passera au Canada. J’ai dans l’idée d’écrire un Thriller avec des touches horreur/fantastique. Aussi, j’ai des idées pour le quatrième, le cinquième, le sixième… etc. 


10. Libre à vous de conclure cette interview.

Merci Delphine d’avoir pensé à moi pour ce jeu des questions-réponses. J’étais ravi !


dimanche 3 mars 2019

Gilbert Gallerne: " Mauvaise main"



French Pulp Editions
272 pages


4 ème de couverture



Éric, quasiment à la rue avec une femme sur le point d’accoucher, n’a plus de travail.

Il n’a qu’une seule solution pour s’en sortir : quitter la ville pour rejoindre la scierie familiale, perdue en pleine ligne bleue des Vosges.

Un retour aux sources compliqué quand on n’a pas vu les siens depuis des années.

Il y a ça, et surtout les secrets de famille, sans compter les magouilles du frère aîné qui règne en véritable tyran sur le domaine.

Une France profonde et noire où il ne fait pas bon s’aventurer…


Mon avis



Après Sous terre, personne ne vous entend crier ",  Gilbert Gallerne revient avec un polar sombre et  d'une extrême violence.

N'ayant pas de travail tous les deux, Eric et Elise quittent Annecy pour les Vosges, l'endroit où Eric a connu quelque temps la scierie familiale. L'accueil ne sera pas clémente pour ce jeune couple. Après avoir laissé sa famille depuis plus de vingt ans, c'est normal que ses frères Michel et Léo lui  fassent des reproches. En plus il vient avec sa femme enceinte et la scierie se porte mal. Les temps sont durs. L'arrivée de ces derniers n'est pas au beau fixe.

Eric, malgré son handicap, une prothèse à la main suite à un accident à la scierie et se demande si c'est une bonne idée de revenir dans ce lieu tant connu. Là, Eric découvre la scierie mais en mauvais état. Les langues de certaines personnes vont se délier et créer des conflits.

" La lame vrombissait comme un essaim de guêpes en colère. Personne pour le chasser. Il avança. Chercha du regard un morceau de bois à lui offrir. Les appels de sa mère se rapprochaient. Si elle le trouvait ici, il serait bon pour une fessée. Il devait se dépêcher. Là ! Près de l'établi, quelques planches. Une petite ferait l'affaire. Il se penchait sur le bois abandonné quand on le saisit sous les aisselles. Il serra les dents dans l'anticipation de l'impact sur ses fesses. Il n'y eut pas de claque. On le projeta en l'air, droit sur la lame qui hurlait sa faim." 

jeudi 21 février 2019

Mickaël Koudero: " La faim et la soif"



Editions Hugo Thriller
525 pages

4 ème de couverture




Roumanie, décembre 1989.
Le peuple prend les armes, décidé à se soustraire de la dictature de Ceausescu. Tandis que Bucarest se voile de rouge, la Securitate – sa garde rapprochée – abdique devant ce désir de liberté.

Paris, juin 2015.
Dans un appartement aux allures de chapelle, une femme s’est tailladé les veines. Avant de commettre l’irréparable, elle a cherché à s’arracher les yeux. Plus étrange encore, elle a laissé un paquet de feuilles froissées sur lesquelles est griffonné le même nom : Nosferatu. Un mot roumain qui renvoie aux non-morts, aux vampires et au Diable. Quelques mois plus tôt, c’est un jeune Roumain sans papiers qui a été découvert dans un parking en construction. Vidé de son sang. Les organes volés, son corps à moitié dévoré. Deux affaires en apparence distinctes. Et pourtant… Pour Raphaël Bertignac, ancien journaliste d’investigation, un lien existe.
Cannibale, Diable, organes… des mots aux sonorités animales qui poussent Raphaël à mener l’enquête à Paris, à Prague, et jusqu’au tréfonds de la Roumanie.
Dans ces territoires interdits où plus rien ne répond à la raison.
Il comprendra que sous les cendres de la révolution de 1989 et la chute de Ceausescu est née une menace. Intime. Cannibale. Sauvage. La faim et la soif.


Mon avis



" La faim et la soif " de Mickaël Koudero m'a mis l'eau à la bouche dès les premiers chapitres.
Raphaël Bertignac est un ancien journaliste qui a connu beaucoup de déboires dans sa vie. Il est reconverti dans le nettoyage de lieux souillés par des décès. Il est convoqué pour faire son travail chez une jeune femme. Il va dès lors être confronté à une histoire inimaginable. Sa vie va prendre un nouveau virage. L'intrigue le mènera très loin. 

" Un malade s'amuse à bouffer des corps et à revendre certains organes au marché noir. C'est peut-être dingue, mais il en est déjà à trois meurtres. Des victimes directes et collatérales. "             

Le lecteur entre en même temps que ce héros dans un univers époustouflant. Les références aux vampires, le sombre passé politique de la Roumanie et les mystères de la mémoire cellulaire vont se catapulter à un train d'enfer! On pourrait penser que tant de sujets abordés donnerait un aspect décousu au récit! Pour ma part, j'ai réussi à me repérer dans les méandres de cette histoire multiple. Tout est maîtrisé par Mickaël Koudero.

" On a relevé de nombreuses morsures à son cou, ses cuisses et son dos. A certains endroits, on a carrément dévoré sa chair. Quant à ses yeux, ils ont été énucléés. " 

mardi 19 février 2019

Dean Koontz: " La chambre des murmures"



Editions L'Archipel
462 pages


4 ème de couverture



Jane Hawk face à la confrérie secrète

« Il n’est plus temps d’attendre… »
Tels sont les mots qui résonnent dans l’esprit de Cora Gundersun, une enseignante appréciée de tous, au matin du « grand jour ». Juste avant qu’elle commette un attentat-suicide au volant de son 4×4 bourré de jerrycans d’essence.
« Accomplis la mission qui t’incombe… »
L’effroyable contenu du journal intime de Cora corrobore l’hypothèse de la démence. Lorsque de nouveaux cas surviennent, Jane Hawk, inspectrice du FBI en disponibilité, comprend que chaque seconde compte. À jamais marquée par le deuil de son mari, un marine qui s’est mystérieusement donné la mort, elle sait qu’elle n’a plus rien à perdre.
« … et tu seras célèbre et adulée ! »
Sa traque va conduire Jane sur la piste d’une confrérie secrète dont les membres se croient au-dessus des lois. Une quête de justice à la mesure de sa soif de vengeance…


Mon avis



Avant tout, je conseillerais de commencer par lire le premier volet des aventures de Jane Hawk intitulées Dark web". Ça tombe bien il vient de sortir en poche!

Dans " La chambre des murmures", Jane Hawk, ancien agent du FBI est recherchée. Ce roman mêle à la fois les genres anticipation et thriller. La nanotechnologie est au centre de ce roman. Comment avoir le contrôle du cerveau humain?  Mais jusqu'où peut-on aller?

Tout ceci frôle la paranoïa. Dans ce deuxième volet, Dean Koontz prend plus son temps à décrire cette histoire imaginative et prenante. Les rebondissements sont nombreux permettant ainsi au lecteur de ne point décrocher du début à la fin.
Une véritable chasse humaine se fait sentir. Quelques scènes violentes tiennent en haleine le lecteur. Je suis admirative devant Jane Hawk; elle fait face à toutes les situations. L’action est menée tambour battant.

dimanche 17 février 2019

Stephen King: " L'Outsider"



Editions Albin Michel
576 pages


4 ème de couverture



Parfois, le mal prend le visage du bien.

Le corps martyrisé d’un garçon de onze ans est retrouvé dans le parc de Flint City. Témoins et empreintes digitales désignent aussitôt le coupable : Terry Maitland, l’un des habitants les plus respectés de la ville, entraîneur de l’équipe locale de baseball, professeur d’anglais, marié et père de deux fillettes. Et les résultats des analyses ADN ne laissent aucune place au doute.
Pourtant, malgré l’évidence, Terry Maitland affirme qu’il est innocent.

Et si c’était vrai ?

« Un récit foisonnant. L’Outsider rappellera aux lecteurs un des premiers romans de King : Ça. » (Kirkus Reviews)


Mon avis



J'ai pris mon temps pour lire " L'Outsider", plus de deux semaines. Ce n'est pas dans mes habitudes de traîner dans mes lectures surtout qu'il s'agit d'un auteur que j'affectionne le plus.

Alors, vous vous posez la question; pourquoi a-t-elle pris tout son temps?

D'abord parce que je voulais savourer ce dernier. " L'Outsider" est l'un des titres qui m' a le plus enchantée. Stephen King se renouvelle sans cesse même si " Sleeping beauties" ne m' a pas enthousiasmée.

Dans " L'Outsider", l'histoire est superbement ficelée; l'enquête policière que nous propose l'auteur est noire mais bien campée.
Un jeune garçon, Frankie Peterson est retrouvé violé dans un parc.Le suspect n'est autre que Terry Maitland, entraîneur de l'équipe de baseball à West Side.
De nombreuses dépositions et des preuves scientifiques montrent que Terry est bien le coupable. Mais l'est-il pour autant?
Les personnages tels que Ralph Anderson sont attachants.
Ils sont tous attirants, ils ont une part de vérité et accaparent tout votre esprit pour ainsi suivre cette histoire énigmatique.

Vé Erre: " Le sifflet"


Editions Goater
208 pages


4 ème de couverture



De l’Université de Rennes aux plages de Dinard…

Regards croisés sur le viol, le harcèlement, les violences conjugales où se mêlent la voix des victimes et celle de leurs agresseurs.
Sept protagonistes prennent tour à tour la parole, donnant chacun son ressenti, sa version des faits. De nombreux sauts dans le temps permettent, au fur et à mesure de la lecture, de faire des liens, d’éclairer certains passages, jusqu’au dénouement final.


Mon avis



Vé Erre dans « Le sifflet »montre plusieurs personnes confrontées à la violence. Un lieu, le café éponyme « Le sifflet » donne une unité au récit. Chacun a connu des moments difficiles et le lecteur va les entendre comme des témoins.

C'est un livre coup de poing qui peut parfois faire penser aux sujets traités par Virginie Despentes. Il est arrivé dans ma lecture d'avoir comme une nausée tant certains cas sont difficilement supportables. L'auteur a fait le choix du « sans filtre » et se débrouille bien dans cette démarche. On peut se demander si les situations sont de la pure fiction ou si elles sont issues d'expériences réelles voire de la vie de Vé Erre en particulier.

" Des gens à la fac ou dans les sorties étudiantes racontaient que « Chaud-chaud » avait coincé une-telle à la fin du cours, qu’il faisait des compliments sur des décolletés, des critiques sur les « boudins » (le terme qu’il emploie, apparemment, c’est pas de moi) qui portaient des vêtements moulants en rageant que ça devrait pas être permis. On m’a raconté qu’il faisait des blagues aux étudiantes qui portaient le voile, du style : « Ben dis-donc vous n’êtes pas encore mariée ? "

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