jeudi 26 octobre 2023

Geoffrey Decoëne : " Les passagers incertains "


 Aubane Editions

245 pages


4 ème de couverture


L'autoroute A16, Marc la connaît par cœur. Il la sillonne depuis des années pour la Sanef, alertant les conducteurs pressés des dangers, des travaux, des intempéries. Mais ça, il ne l'avait jamais vu : un jour de travail banal, il découvre sur le bas-côté de l'autoroute une caisse pour animaux. Avec, à l'intérieur, une enfant apeurée ne parlant pas français. Qui est-elle ? Quelle est son histoire ? Léonie, un agent zélé de la police de l'air et des frontières des Hauts-de-France, enquête. Aidée de Marc et guidée par une inscription sur une mystérieuse camionnette blanche, elle tire toutes les ficelles pour découvrir ce qui se trame sur les routes de l'Oise et du Pas-de-Calais.


Mon avis



Cela fait 11 ans que Marc est agent de la SANEF, et s'occupe de l'autoroute du nord-est de la France. C'est lors d'un appel matinal sur la voie qu'il va se rendre à un endroit précis pour un signalement d'objet sur la chaussée. Mais ce qu'il va découvrir à l'intérieur de la caisse le secouera.
" Il coupa le scotch qui scellait le haut de la caisse. Il avait la sensation d'avoir une boule de pétanque dans l'estomac. "
L'enquête est confiée à Léonie, fonctionnaire de la PAF, Police de l'Air et des Frontières des Hauts-de-France. C'est avec l'aide de Marc, qu'elle tentera d'élucider cette affaire.

« Les passagers incertains » est un livre original pour plusieurs raisons. D'abord, le lieu de l'action, l'autoroute est au centre d'une histoire complète, ce qui est assez rare. Geoffrey Decoëne s'empare intelligemment de l'asphalte et en fait un personnage puisque l'ensemble de l'intrigue gravite autour de ces endroits si fréquemment empruntés. Quand on prend la route pour les vacances, on pense rarement aux mystères et aux éventuelles horreurs qui peuvent s'y dérouler.

mercredi 18 octobre 2023

Rosalie Lowie : " La malédiction de Reggio "

 



Editions Nouveaux Auteurs

298 pages


4 ème de couverture


Une nouvelle enquête de Marcus Kubiak mêlant vendetta et révélations entre la Côte d'Opale et la Calabre italienne...

La vengeance est aveugle, dit-on...

En 1970 , alors que de violents conflits sociaux agitent l'Italie du Sud, Nullo Strongoli, un entrepreneur despotique et brutal de Reggio en Calabre, voit ses locaux incendiés. Il lance une malédiction contre les coupables, les frères Rossano qui, craignant pour leur vie, s'évanouissent dans la nature...

En 2022, à Wimereux, sur la Côte d'Opale, le sympathique tandem d'enquêteurs formé par le policier Marcus Kubiak et son intrépide compagne la journaliste Zoé Rousseau est confronté aux tragiques enlèvements de deux jeunes garçons. Se pourrait-il que ces rapts aient un rapport avec les événements de Reggio, cinquante ans auparavant ? Difficile à imaginer ...

Entre découvertes macabres et vengeances familiales, Marcus et Zoé vont faire face à des péripéties aussi mouvementées que périlleuses !


Mon avis



J'avais lu " Dernier été sur la Côte " il y a plus de deux ans maintenant et je me souviens encore de l'histoire. Pour dire que j'avais littéralement dévoré ce titre. Alors, je me suis précipitée sur " La malédiction de Reggio " et je me suis plongée dans cette nouvelle enquête avec le duo choc Marcus Kubiak et Zoé Rousseau.

Dans le Sud de l'Italie, Reggio de Calabre, en 1970, le propriétaire d'une usine d'huile d'Olive, Nullo Strongoli, voit sa vie basculée lorsque que des émeutes et autres grèves attisent le conflit.
" Y en a marre d'être exploités, de trimer comme des galériens et de ne récolter qu'une misérable liasse de lires ! Les conditions de travail sont inhumaines ! Nous sommes en 1970 ! A présent, le prolétariat a son mot à dire et le patronat doit nous respecter !
L'usine est brûlée. Le patron est un véritable tyran et ne compte pas en rester là et s'en prend aux frères Rossano.

En 2022, Marcus Zoé sont sur l'affaire de l'enlèvement de deux jeunes garçons.
Quel lien entre ces deux affaires ?

Rosalie Lowie sait très bien jouer avec la temporalité afin de distiller un suspense garanti jusqu'à la dernière page. C'est donc en premier lieu, la qualité littéraire qui permet à ce roman d'être efficace. Les phrases sont ciselées et mettent les personnages et le décor naturel en valeur. Ainsi, les chapitres s’enchaînent à vive allure et ne laissent aucun répit aux lecteurs.

Les thèmes abordés tout au long de cette enquête éprouvante sont multiples mais bien menés. On ne perd donc jamais le fil du récit. C'est une prouesse puisqu'en plus on passe d'une époque à une autre sans difficulté. Les douleurs de l'enfance, les luttes ouvrières et les rancœurs ne cessent de malmener les enquêteurs.

samedi 14 octobre 2023

Clarence Pitz : " Les enfants du serpent "

 


Editions Phenix Noir

478 pages


4 ème de couverture


Tout le monde est capable d'aimer. Même les pires ordures.
2012. La brutalité des hommes s’abat sur le village de Bumia, à l’est de la République démocratique du Congo. Un groupe armé surnommé « les arracheurs » commet les pires atrocités. Parmi les victimes, Gloria et sa fille Phionah. L’âme blessée, le corps ravagé, elles parviennent à prendre la fuite, laissant derrière elles un champ de cendres et plusieurs dizaines de morts.
2017. Au cœur de Bruxelles, dans le quartier populaire de Matonge, un homme défiguré et énucléé est retrouvé dans un caniveau. L’inspecteur Karel Jacobs reconnaît la signature des « arracheurs ». A l’approche du procès d’un de ces miliciens, Jacobs craint que les témoins du massacre de Bumia ne soient à nouveau en danger. Engagé dans une course contre la montre, il va devoir se plonger dans ses souvenirs pour sauver la vie des deux rescapées. Mais aussi de ses proches.
Pour son quatrième roman, Clarence PITZ - la lauréate du Prix de l’auteur belge 2022 - Catégorie Thrillers - signe un récit poignant, à la fois dur et profondément humain.


Mon avis



J'ai rencontré plusieurs fois Clarence Pitz dans des salons et je n'avais jamais lu ses romans. C'est lors du salon du polar de Templemars fin septembre que j'ai pu lire un de ses écrits " Les enfants du serpent " sorti récemment.

Dès les premiers chapitres, Clarence Pitz décrit une ambiance noire et tortueuse. Des miliciens sèment la panique dans le village de Bumia. Ils s'en prennent à des femmes et à des filles afin de leur faire subir les pires atrocités. Les hommes du village sont obligés de regarder une telle monstruosité. Sinon ils perdent la vie. Gloria et sa fille, Phionah, ont réussi à fuir la violence de ces soldats.
" Ces ordures se servent de leur corps pour les anéantir, les rendre honteuses, impures, impossibles à marier, incapables d'enfanter. "
En 2017, à Bruxelles une scène de crime est confiée à l'inspecteur Karol Jacobs  de la Police fédérale de Bruxelles. Un homme est retrouvé sans ses yeux à Matonge. Serait-ce l'œuvre " des arracheurs " ? 

" Les enfants du serpent " explore des thèmes toujours d'actualité tels que la violence faites aux femmes et aux enfants en Afrique. Je ne suis pas sortie indemne de cette lecture car ce thème est assez dure et me touche profondément. Clarence Pitz a une écriture vive, remarquable et assez intense. Beaucoup d'actions et de rebondissements se ressentent au fil des pages, si bien qu'il est impossible de lâcher ma lecture.

mardi 26 septembre 2023

Line Dubief : " Je savais que tu m'attendais "

 


Editions Geste Noir

232 pages


4 ème de couverture



40 ans après leur séparation, une femme reprend contact avec son premier amour.

Meurtrie par une rupture récente et pour surmonter un sentiment d’abandon infantile jamais surmonté, elle recherche un absolu dans cette relation amoureuse retrouvée.
Fatalement, sa demande d’amour massive et ses attentes démesurées l’amènent à franchir l’irréparable.
Pourtant, tout avait si bien commencé.



Mon avis



Un roman d'amour ou un thriller psychologique ? « Je savais que tu m'attendais » valse entre les deux au début en tout cas. Mais par la suite, on est happé surtout par l'histoire d'une femme qui a de grandes lacunes affectives. Cette héroïne dont on ne sait pas le prénom raconte à la première personne ses désillusions et ses tentatives pour ne pas se noyer.

L'ensemble peut paraître banal au départ mais la façon dont l'histoire est racontée fait l'attrait du roman. En effet, Line Dubief maîtrise bien son récit tout en maintenant le lecteur en haleine jusqu'au bout.
Comment faire face à un passé douloureux ? Le personnage principal avait rencontré Lucien au Lycée. Ils prenaient le bus ensemble et partageaient des moments de complicité.
" Chaque jour qui suivit, nous apprîmes à nous découvrir davantage. Nos échanges devenaient plus fluides, plus naturels. Plus fournis aussi. Nos mains ne se frôlaient plus, elles se prenaient. Nos silences se vivaient avec autant d'intensité que nos paroles échangées. "  
Mais la jalousie de Lucien fragilise le couple et cela contribue à les séparer définitivement.
" Il s'emporta jusqu'à se montrer agressif. Au fil des temps, ces scènes devinrent de plus en plus fréquentes et prirent de l'ampleur. "
Est-ce que tout peut ressurgir alors que la vie joue un nouveau mauvais tour à cette femme tourmentée ? Elle pensait être tranquille dans sa vie bien rodée mais c'était sans compter sur les mystères de l'esprit et de la mémoire émotionnelle.

vendredi 15 septembre 2023

Will Dean : " Tout ce qui est à toi brûlera "



Editions Pocket
288 pages

4 ème de couverture


Il est son mari. Elle est sa prisonnière.
Il est son mari. Elle est sa chose.

En choisissant l'Angleterre pour y faire ses études, Thanh Dao n'imaginait pas à quoi son univers se limiterait. À cet homme. À cette ferme. Au brouillard des médicaments. À la douleur comme horizon... Fuir ? Elle a essayé bien sûr. Mais chaque fois son geôlier l'a rattrapée. Et chaque fois il lui a fallu, en représailles, brûler l'une de ses maigres possessions, une photo, une lettre... Bientôt, la jeune Vietnamienne n'aura plus rien. Ne sera plus rien.

Mais voilà qu'en elle, elle le sent, la vie grandit.

Voilà qu'à la porte de sa prison, un beau jour, une âme charitable se présente. S'agit-il d'une chance ou d'un piège ?



Mon avis



"Tout ce qui est à toi, brûlera " m'a été recommandé par un ami. Je le remercie d'ailleurs pour l'envoi de ce thriller. Ce dernier parle de séquestration. Je sais que pas mal de romans ont déjà exploité ce sujet maintes fois, mais dans celui-ci l'auteur, Will Dean, se concentre avant tout sur les émotions de ses personnages.
Jane, la prisonnière, n'est pas son vrai prénom, mais sa véritable identité est Than Dao originaire du Vietnam. Elle est arrivée illégalement en Angleterre principalement sur les terres de son tortionnaire.

C'est une personne bourrue qui contrôle constamment Jane. Il la séquestre, mais la nourrit. Il la blesse gravement pour ne pas qu'elle s'échappe et lui donnera des antidouleurs de bétail pour la soulager de sa blessure.

Le moindre faux-pas et il brûlera un des effets personnels de cette jeune vietnamienne. La ferme est loin des regards de tout le monde forcément et les champs cachent en partie l'habitation. La prisonnière n'a pas d'échappatoire et se résout à ce que son tortionnaire lui ordonne. Elle vit un véritable enfer.
" Je suis filmée, observée, surprise, enregistrée, espionnée. Je vis dans une prison ouverte entourée de champs sans murs et de marais sans clôtures. C'est l'immensité du terrain qui me maintient prisonnière. Je suis retenue, incarcérée dans le plus ouvert de tous les paysages. "
Jusqu'au jour où une lueur d'espoir et surtout le courage de cette femme changent la donne.
" Tout ce qui est à toi, brûlera " m'a fait beaucoup penser aux écrits d'une auteure que j'aime beaucoup qui est Karine Giebel.

J'ai lu ce thriller assez vite car l'ambiance est malsaine à souhait et je me suis demandée comment la victime arrivera à sortir des griffes de son bourreau.

mercredi 6 septembre 2023

Xavier Massé : " La route du lac "

 

Taurnada Editions

288 pages


4 ème de couverture


Blaches est un charmant village réputé pour sa tranquillité… Jusqu'au jour où, au lendemain d'une soirée, trois étudiants sont portés disparus.
Que s'est-il passé cette nuit-là ?
Que s'est-il passé sur l'unique route qui mène au lac ?
Amis, voisins, connaissances… pour les enquêteurs, tous sont suspects.
Bienvenue à Blaches.


Mon avis



L'histoire se passe dans le village de Blaches ; un lieu plutôt tranquille avec son lac et ses  abords de forêts. Mais un 21 Avril 2018, le jour de l'anniversaire de Benjamin, les villageois habitués à la sérénité se retrouvent baigner dans une ambiance inquiétante.

Quand plusieurs étudiants disparaissent, le peur sillonne les environs et les habitants commencent à douter de certains d'entre eux.
" Blaches, Blaches, Blaches, chantonna Ramazzy, petit coin tranquille qui respire le bon air. Quelle connerie ! T'as une photo de ce Samuel ? "
L'enquête est confiée à Michel Leroy, capitaine de gendarmerie et au lieutenant Anthony Ramazzy. Tous les deux vont interroger les invités de cette soirée anniversaire fêté dans le bar de la plage. 

J'ai pratiquement lu d'une traite " La route du lac ". Une fois commencée, je n'ai pu me détacher de l'histoire. Les suspense est à son comble et Xavier Massé arrive à tenir en haleine le lecteur. Le lieu dans lequel se passe l'action est superbement bien décrit. Les dialogues sont parfaitement maitrisés et tous les personnages sont intéressants à suivre dans cette affaire assez complexe.

Xavier Massé a une plume acérée mais qui va droit à l'essentiel. Il sème le doute à l'aide des flash-backs bien cousus. Les soupçons et les indices distillés au fil des pages ont de quoi embrouiller le lecteur.

" La route du lac " est un thriller efficace. Sans fioritures, Xavier Massé m'a embarquée dans cette enquête ressemblant étrangement à ma série préférée qu'est Columbo.

A vous de découvrir cette petite perle d'une noirceur trépidante. Soyez également le bienvenu dans le village de Blaches comme le promet la quatrième de couverture !

  

mercredi 30 août 2023

Jean-Christophe Grangé : " Rouge Karma "

 

Editions Albin Michel

592 pages


4 ème de couverture



Hervé, Jean-Louis et Nicole auraient pu être des héros de Mai 68. Ils seront bien mieux : les héros de leur propre destin.
Alors que Paris est à feu et à sang, que la Vème République vacille sur ses fondations, le corps d’une jeune fille est retrouvé, nu, mutilé, dans une position de yoga. Jean-Louis attaque l’enquête – il est flic. Hervé et Nicole le secondent – ils sont les amis de la victime.

Maos, hippies, yogis... Tout y passe. Le trio interroge, tâtonne, et bientôt trouve : le mobile des meurtres – car il y en a eu d’autres – est au bout du monde, en Inde. De Calcutta à Bénarés, les aventuriers remontent le temps et l’espace, jusqu’à, enfin, découvrir la stupéfiante vérité sur les rives du Gange, parmi les palais délabrés et les morts qui brûlent.

C’est tout ? Non : le mot de la fin, celui qui donnera toute sa cohérence à l’histoire, sera prononcé à Rome, sous les dorures et la pourpre du Vatican...

Hervé, Jean-Louis et Nicole auraient pu être des enfants de leur siècle. Ils seront bien mieux : les enfants de leur propre karma.

Un karma rouge sang, comme un cœur prêt à éclater.


Mon avis



Je suis fidèle à chaque parution de ses romans et j'appréhende toujours car certains titres m'ont déçus.
Je me plonge donc dans " Rouge Karma " sans vraiment savoir si ce titre me transportera autant que son précédent roman qu'est Les Promises ".

Mai 1968, une époque historique où les étudiants révolutionnent en masse dans Paris. Jean-Christophe Grangé retranscrit très bien cette période qui est intéressante à suivre. Mais il n'est pas uniquement question de mouvement révolutionnaire. Une enquête policière va faire voyager le lecteur en Inde mais aussi en Italie.

Un corps celui de Suzanne Girardon est retrouvée morte dans la chambre de la rue de l'Epée de Bois. Sa position correspond à celle du Pendu dans le jeu de Tarots. Ainsi l'affaire nous conduit dans l'Hindouisme, le Tantrisme et autre culture sectaire.

Si l'enquête nous balade vers d'autres horizons lointains, j'ai moyennement aimé la tournure que prend par la suite cette histoire. Certes, l'écriture de J.C. Grangé est méticuleuse ; il a une façon à décrire les lieux et à caricaturer ses personnages. Mais certaines scènes sont tirées par les cheveux rendant ainsi le récit un peu invraisemblable.

Les parties du livre sont inégales et il est dommage que la quatrième partie ne fasse que quelques pages.

lundi 28 août 2023

Dennis Lehane : " Le silence "

 

Editions Gallmeister

448 pages


4 ème de couverture


En cet été de 1974, à South Boston, quartier irlandais de Boston, Mary Pat Fennessy mène une existence routinière. Un soir, Jules, sa fille de dix-sept ans, ne rentre pas à la maison et sa trace disparaît dans la chaleur moite de la ville. La même nuit, un jeune Noir se fait mortellement percuter par un train dans des circonstances suspectes. Ces deux événements sans lien apparent plongent les habitants de Southie dans le trouble. D’autant que la récente politique de déségrégation mise en œuvre par la ville provoque des tensions raciales et qu’une grande manifestation se prépare. Dans la recherche effrénée de sa fille, Mary Pat, qui croyait appartenir à une communauté unie, voit les portes se fermer devant elle. Face à ce mur de silence, cette femme en colère devra lutter seule pour faire éclater la vérité, aussi dévastatrice soit-elle.

Grand roman américain, Le Silence met à nu le cœur sombre d’un pays en plein désarroi à travers le portrait d’une mère au cœur brisé.


Mon avis


Je n'ai jamais lu Dennis Lehane mais j'ai vu des films tirés de ses grands romans tels que Shutter Island et Mystic River.

La quatrième de couverture est plutôt alléchante et je me suis dit pourquoi ne pas tenter de découvrir cet auteur.

L'histoire est celle d'une mère Mary Patricia Fennesy qui est à la recherche de sa fille Jules disparue. Le même soir, un jeune noir est mort dans une station de métro. Est-ce une simple coïncidence ? Que s'est-il passé cette nuit ?

Mary n'a plus que sa fille à ses côtés. Ayant perdu un fils à cause de la drogue, elle fera tout pour la retrouver et mènera sa propre enquête.

Ce livre fait partie des meilleurs que j'ai lues! Quel bon portrait de femme, cet auteur nous donne-t-il ! C'est une héroïne qui m'a profondément touché. C'est une mère qui ne lâche rien, une irlandaise prête à tout.

Dennis Lehane aborde également les thèmes de la ségrégation raciale, la politique, la drogue et l'alcoolisme. Les autorités ont mis en œuvre le busing consistant à transporter des élèves noirs américains dans les écoles où les blancs prédominent et inversement. Tout cela crée une véritable polémique.

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