jeudi 30 décembre 2021

Muriel Zürcher : " Des bleus au cartable "

 


Editions Didier Jeunesse

192 pages


4 ème de couverture


La rentrée en sixième n'est pas toujours facile. Dès le premier jour, Ralph fait de Lana son bouc émissaire et tous les moyens sont bons pour la tourmenter. Zélie, elle, préfère regarder ailleurs ; pas question d'être une balance, surtout quand on veut être aimée et populaire dans sa classe.
Lana va-t-elle se laisser faire ?
Et pourquoi Ralph agit-il ainsi ?
Tour à tour, Lana, Ralph et Zélie racontent l'histoire.


Loin de tout manichéisme, un roman qui invite à la réflexion sur le harcèlement.
Dès 11 ans.


Pris des jeunes lecteurs
Prix Renaudot des Benjamins
Prix Kilalu 2021


Mon avis



" Des bleus au cartable " est un roman jeunesse traitant du harcèlement scolaire au collège.
Dès les premières pages,  Ralph, le harceleur, fait de Lana sa tête de Turc en la poussant violemment à terre et en jetant son cartable.
Témoin de cette scène, Zélie préfère ne pas s'en mêler de peur d'être une balance et de perdre sa popularité. Car ce qu'elle veut avant tout c'est se démarquer des autres pour ainsi parfaire son image.
" Et cette fille là, avec son cartable à roulettes de bébé et ses habits moches...elle ne croit quand même pas que je vais répondre à son petit sourire ? Je l’ignore en passant devant elle, sans même accélérer le pas . Le message est clair : pour moi, elle existe pas. "
Chaque chapitre laisse la parole à trois personnages ; Zélie, celle qui sera témoin des actes du harceleur, Lana, la victime et Ralph le harceleur. Petit à petit, le lecteur s'immisce dans la vie de chacun. A travers un style simple, Muriel Zürcher ne se contente pas de raconter un histoire que sur le harcèlement mais tente de faire comprendre qu'il ne faut pas rester indifférent face à certaines violences verbales ou autres.

mercredi 22 décembre 2021

Benoît Minville : " Mauvaises graines "

 



Editions Sarbacane

412 pages


4 ème de couverture


Vous allez adorer les Furyôs, équipe de football mixte “aussi rageuse que rêveuse”…


Vasco, trente ans, vivote de petits boulots au Portugal depuis sept ans. Incapable de trouver se voie en France, il s’est exilé sur la terre de ses ancêtres et endure la précarité de son quotidien. Un soir de fin d’été, il retrouve par hasard Melissa, une ancienne copine devenue professeur de français, pour qui il a toujours eu des sentiments sans jamais les lui avouer. Melissa lui apprend qu’elle s’occupe de l’association d’un club de futsal mixte, en banlieue parisienne dans la ville où ils ont grandi. Le club est en plein désarroi car Laurent, figure locale et éducateur sportif qui officiait au poste d’entraîneur, a quitté l’équipe au printemps… Vasco, qui imagine conquérir le cœur de Melissa, lui propose de devenir le coach de l’équipe. Melissa accepte qu’il reprenne en main le club pour le bien des ados, qui ont très mal vécu la fin tourmentée de la saison et sur qui plane une réputation de “mauvaises graines”…


Mon avis



Je ne connais l'auteur que sur les réseaux sociaux et je le suis également dans les publications de telle sortie de romans.
" Les Belles Vies " met déjà en scène les personnages Vasco et Djib. On les retrouve dans ce dernier titre " Mauvaises graines ".
N'ayant pas lu " Les Belles Vies " je n'ai été pas gênée pour lire celui-ci. 

" Mauvaises graines " est l'histoire centrée sur le futsal ou football en salle. Je ne suis pas adepte du ballon (rond ) mais autant dire que j'ai vraiment aimé cette histoire avec des personnages tous autant attachants les uns que les autres.

Vasco da Costa, âgé d'une trentaine d'années vit au Portugal grâce à des petits boulots. Mais sa vie se voit chambouler lorsqu'il croise par hasard une vieille connaissance Melissa. Elle est bien plus qu'une amie pour lui car il ressent toujours  des sentiments pour elle mais n'ose pas le dire. Alors tous les deux vont raconter leur passé lors d'une soirée.
" Et c'est là qu'il la vit. Son cœur se serra. Elle venait de quitter la table où elle dînait avec deux jeunes femmes-une blonde et une brune- et marchait dans sa direction, sans faire attention à lui. Elle ne l'avait pas remarqué. C'était bien elle. Depuis combien de temps il ne l'avait pas vue ? "
La vie de Melissa est bien meilleure que celle de Vasco. Elle est professeure de français à Sarthoise et gère une équipe de futsal mixte. Le seul problème c'est que l'entraineur, Laurent, s'est fait la malle  et qu'il manque trois joueurs dans cette équipe, les plus doués. Mélissa cherche donc un nouvel entraineur. Vasco lui propose son aide en prenant la place de Laurent et devra réunir de nouveau l'équipe mixte de Sarthoise.

Arrivera-t-il à mener le club Furyôs à une réussite nationale ?

dimanche 19 décembre 2021

Stephen King : " Après "

 


Editions Albin Michel

336 pages


4 ème de couverture


Grandir, c’est parfois affronter les démons qui vous hantent.

Jamie n’est pas un enfant comme les autres : il a le pouvoir de parler avec les morts. Mais si ce don extraordinaire n’a pas de prix, il peut lui coûter cher. C’est ce que Jamie va découvrir lorsqu’une inspectrice de la police de New York lui demande son aide pour traquer un tueur qui menace de frapper… depuis sa tombe.


Obsédant et émouvant, le nouveau roman de Stephen King nous parle d’innocence perdue et des combats qu’il faut mener pour résister au mal.

" Un excellent cru, touchant et flippant à la fois." L'avenir

" Stephen King continue d'écrire des récits haletants[...]. Un régal." Le télégramme




Mon avis



Comme tous les ans j'attends avec impatience l'arrivée du nouveau roman de Stephen King. Je me suis procurée de ce fait " Après " le jour de sa sortie et je me suis aussitôt plongée dans ce dernier.

C'est un livre qui fait penser au film " Sixième sens "  cité également par l'auteur. " Après " est surtout l'histoire de Jamie Conklin qui dès son plus jeune âge a la faculté de voir les morts et de communiquer avec eux jusqu'à ce que leur âme s'éteigne.

" Alors oui, je peux voir les morts. D'aussi loin que je m'en souvienne, il en a toujours été ainsi. Rien de commun avec le film Sixième sens, cela dit. L'expérience peut être instructive ou flippante… "

En voilà bien un récit assez intrigant et obsédant ! J'avais pour habitude de lire les gros pavés du Maître de l'horreur, ce dernier ne fait que 336 pages si bien que ce roman se lit à une vitesse vertigineuse. J'ai retrouvé les thèmes chers à l'auteur.

vendredi 3 décembre 2021

C.J. Farrington : " Mort sur le Transsibérien "

 

Editions Hugo Thriller

428 pages


4 ème de couverture




Olga Pushkinest la garde-barrière du village. C'est elle, notamment, qui veille au bon déroulement du passage du majestueux Transsibérien, depuis la petite maison où elle vit seule avec son hérisson et son amour de la littérature. Car la littérature, c'est la grande affaire de la vie d'Olga ; et son rêve, c'est de rejoindre l'université de Tomsk – l'Oxford sibérien – et de quitter Roslazny où jamais rien ne se passe...
Mais la chape de silence et de froid qui semble congeler le village va bientôt se fissurer :

lettres anonymes et petits larcins vont réveiller la rumeur de l'existence d'une Baba Yaga, ces sorcières féroces qui se cacheraient dans les immensités gelées de la taïga russe.

Et lorsqu'un touriste américain tombe du Transsibérien après avoir été égorgé, la bouche pleine de pièces de 10 roubles, l'angoisse s'empare de Roslazny. Un deuxième mort, et c'est la panique dans le village ; d'autant plus que l'inspecteur en charge de l'enquête, l'énigmatique et boudeur Vassily Marushkin, se retrouve emprisonné par son machiavélique supérieur, l'inspecteur-chef Babikov.

Alors Olga va devoir mener elle-même l'enquête, d'abord pour disculper Vassily, puis pour comprendre qui sème ainsi le trouble à Roslazny. Mais le temps presse, et les pistes semblent se perdre dans la brume qui encercle le village...


Mon avis



« Mort sur le Transsibérien » de C.J. Farrington nous emmène en Sibérie avec son climat ingrat et ses buveurs de Vodka. Olga, garde-barrière est confrontée à des péripéties meurtrières compliquées.

Le point fort de ce roman est ce personnage justement. Olga est une héroïne originale qui cadrerait bien dans un Feel good mais très vite, on penche vers le thriller dès la découverte d'un cadavre. Ici l'éditeur classe « Mort sur le Transsibérien » dans la catégorie « cozy mystery » très en vogue actuellement. Olga est entourée d'un milieu glaçant et d'amis chaleureux. Ce mélange contribue à donner au roman une ambiance inattendue.

Olga se transforme en enquêtrice en constatant que les autorités ne font pas le maximum pour résoudre l'affaire. Son entourage lui est d'un grand secours même si elle doit faire face aux préjugés sur la place de la femme dans la société. Olga a des ambitions et la vie ne lui fait pas souvent de cadeaux dans un tel milieu.

C.J. Farrington parvient à nous faire ressentir les morsures du climat et de la société en Sibérie. Cependant, malgré les aspects positifs que je viens d'énumérer, je reste mitigée dans mon ressenti. Le style a largement freiné ma lecture. Les phrases sont souvent très longues et ne permettent pas d'accrocher à toute l'histoire.
Il y a trop d'intrigues qui se nouent en même temps et j'ai eu parfois des difficultés à suivre clairement les différents axes du récit. Des longueurs ici et là m'ont également empêchée d'être happée et charmée par l'ensemble du roman. Néanmoins, quelques détails originaux pourront sans doute attirer les lecteurs. Et à cet égard, Je vous invite donc à monter dans ce train légendaire afin de vous faire votre propre opinion. Mais attention, couvrez-vous bien, les temps sont rudes dans les recoins de cette glaciale Sibérie !



Bande annonce







lundi 29 novembre 2021

J. K. Rowling : " Jack et la grande aventure du cochon de Noël "

 


Editions Gallimard jeunesse

352 pages



4 ème de couverture


Jack est très attaché à son cochon en peluche de petit garçon. Ils ont tout vécu ensemble, les bons comme les mauvais moments. Jusqu'à cette veille de Noël où arrive la catastrophe : le cochon est perdu !Mais la nuit de Noël n'est pas une nuit comme les autres : c'est celle des miracles et des causes perdues, où même les jouets peuvent prendre vie. Alors, Jack et le Cochon de Noël - une peluche de remplacement un peu agaçante - embarquent pour une aventure magique et périlleuse au pays des Choses perdues. Jusqu'où iront-ils pour sauver le meilleur ami que Jack ait jamais eu ?



Mon avis



J'avais envie de faire une pause thriller et c'est en voyant le dernier roman de Rowling que je me suis dit " tiens pourquoi pas" !
Au départ je l'avais acheté pour ma fille mais comme elle n'est pas décidée à s'y plonger, j'ai lu deux puis trois chapitres et là plus moyen de le lâcher.

" Jack et la grande aventure du cochon de Noël " est un roman qui m'a transporté vers des contrées imaginaires telles que les pays des Choses perdues, la salle des Egarés avec des objets tout aussi étranges et farfelus.

C'est l'histoire avant tout d'un petit garçon, Jack, qui a pour doudou un cochon appelé " Lo Cochon" selon l'abréviation " L.C. "

Mais un jour " Lo Cochon" lui est arrivé un malheur ; il a été jeté par la fenêtre de la voiture par Holly, et perdu sur l'autoroute. Très attristé par la perte de son doudou, Jack va tout faire pour le rechercher. 
" – Elle a jeté LC par la fenêtre ! hurla-t-il. Elle a jeté LC par la fenêtre !
Et voilà que maintenant Lo Cochon est perdu quelque part sur l'autoroute, croyant que Jack l'avait abandonné pour toujours. LC comprenait tout sans qu'on ait besoin de rien lui dire.
« Je te retrouverai, LC, se promit Jack. J'irai te chercher quand tout le monde dormira. » "
C'est à la nuit tombée de Noël que certains objets vont prendre vie car tout est réalisable le jour de Noël. Grâce à un nouveau doudou appelé Cochon de Noël, Jack va vivre une aventure hors norme en faisant connaissance avec de drôles objets et de lieux étranges.

lundi 15 novembre 2021

Estelle Tharreau : " Les Eaux noires "

 

Editions Taurnada

256 pages



4 ème de couvertures



Lorsque les eaux noires recrachent le corps de la fille de Joséfa, personne ne peut imaginer la descente aux enfers qui attend les habitants de la Baie des Naufragés.
L'assassin restant introuvable, à l'abri des petits secrets et des grands vices, une mécanique de malheur va alors tout balayer sur son passage…
Les révélations d'un corbeau, la détresse d'une mère et le cynisme d'un flic alimenteront l'engrenage de la rumeur, de la suspicion et de la haine.
Joséfa réussira-t-elle à survivre à la vérité ?


Mon avis




Je suis une adepte des écrits d'Estelle Tharreau, j'ai lu quatre romans et je sais d'entrée de jeu que je vais passer un excellent moment. C'est une des meilleures autrices quand  il s'agit d'écrire des thrillers psychologiques implacables et réfléchis.

Dans " Les Eaux noires " , l'histoire se passe à Yprat dans la Baie des Naufragés. Un vendredi soir, Suzy âgée de 17 ans est retrouvée assassinée sur la plage ayant sur elle des vêtements assez sexy . Sa mère s'étant absentée pour le travail, culpabilise d'avoir laisser seule sa fille à la maison.
Ainsi tout s'écroule, la mort d'un enfant est la pire chose qui puisse arriver dans la vie des parents. Joséfa ne lâche rien et est prête à tout pour trouver elle-même l'identité du tueur. Elle a l'impression que les voisins ne disent pas tout et sont tous autant suspects pour elle.
Ainsi sa confiance envers eux se change soudainement en méfiance et trahison. Au fur et à mesure de l'enquête, les langues commencent à se délier. Qui croire dans cette affaire ? Qui est derrière les messages anonymes ?
" Sans le savoir, Jo venait d'entrer dans l'engrenage du malheur et de la culpabilité. Elle n'en était qu'au commencement. "

mercredi 3 novembre 2021

Ophélie Cohen : " Interview "

 


J'ai le plaisir de partager avec vous, lecteurs, une interview pour mieux connaitre Ophélie Cohen.
Après avoir lu "Héloïse" paru aux Editions IFS, j'ai voulu en savoir un peu plus sur elle.


1- Peux-tu te présenter en quelques mots ?

J'ai 41 ans, je suis fonctionnaire de police depuis plus de vingt ans et maman d'un ado de 14 ans.
Grande lectrice, même si j'ai considérablement réduit mon rythme, j'aime passer du temps avec les miens et les balades en pleine nature.


2- Comment t'est venue l’idée d’écrire?

J'ai toujours aimé écrire, mettre en mots mes émotions plutôt que de les verbaliser. Poèmes, lettres en tous genres, un blog consacré à ma rencontre avec le cancer ... puis il y a eu mes premiers retours de lecture.
Écrire mon propre roman était un rêve mais je ne me pensais pas capable d'imaginer une histoire et encore moins de la coucher sur papier. J'ai écrit des petites choses pour le Collectif Polar à l'époque, puis une nouvelle qui était l'embryon d' Héloïse. C'est un ami auteur qui, après avoir lu ce début d'histoire, m'a encouragé à poursuivre. Il m'a soutenue, secouée quand je voulais abandonner. Il m'a dit "on commence tous avec un premier roman et bien souvent, il n'est pas publié". Il m'a rappelé que l'essentiel était d'écrire pour soi et de se faire plaisir. Alors grâce à lui et à son soutien, je suis allée au bout de mon rêve.


3- Quels sont tes auteurs préférés ?

Il y a quelques auteurs que j'aime beaucoup et dont je lis presque toutes les productions. Yasmina Khadra, Marek Halter, Patrick Bauwen, Michael Mention, Elsa Roch, Bénédicte Rousset ou encore le duo Ravenne-Giacometti pour ne citer qu'eux. Mais il y a aussi des auteurs que j'ai découvert récemment dont j'ai hâte de lire les prochains romans comme Marlène Charine par exemple.


4- Quel est ton film préféré ?

Question compliquée parce que je ne suis pas très cinéphile, mais les films que je regarde sans jamais me lasser sont Gorilles dans la Brume, Moulin Rouge ou encore Roméo +Juliet.


5- Etant fonctionnaire de police est-ce plus facile pour toi de trouver l'inspiration pour écrire un roman?

Plus facile je ne sais pas. Mais il est vrai que l'on croise des parcours de vie qui nous marquent et qui, sans forcément inspirer, nous donnent envie de traiter certains sujets. Je ne voulais surtout pas tomber dans le cliché de "vis ma vie de flic"... L'inspiration est partout où l'on pose les yeux... Il suffit d'observer.


6- Comment as tu créé le personnage Héloïse? Son histoire est noire mais lumineuse ; est-ce que sa vie est le reflet de ta personnalité ?

Héloïse s'est créée seule... Elle m'a soufflé son histoire. Contrairement à elle j'ai eu une enfance heureuse, des parents aimants, je n'ai manqué de rien. L'amour de la famille a toujours tenu une grande place dans ma vie. Héloïse m'a permis d'extérioriser certaines émotions qui ont une toute autre origine que les siennes mais sa vie n'est pas le reflet de ma personnalité même s'il y a une part d'elle en moi. Des prénoms, des lieux... et la musique ;-)


7- Quelles sont tes passions en dehors de l’écriture ?

Je suis une passionnée de la vie. J'aime la musique, les concerts, mais par-dessus tout, partager des moments avec les personnes qui me sont chères.


8- Prépares-tu déjà ton prochain roman ?

J'ai commencé oui, mais pas de précipitation. A mon rythme. Je veux prendre le temps et profiter aussi, encore un peu, d'Héloïse…


9- Libre à toi de conclure cette interview.

Merci Delphine pour cet entretien et pour m'avoir offert la possibilité de parler un peu plus d' Héloïse. Merci aussi pour tes belles chroniques et ta bienveillance et à très bientôt IRL !





jeudi 28 octobre 2021

Nadine Matheson : " L' équarrisseur "

 


Editions Seuil

529 pages


4 ème de couverture



Lorsque des morceaux de cadavres sont retrouvés sur les rives de la Tamise, l'inspectrice Angelica Henley pense immédiatement à Peter Olivier, alias l’Equarrisseur, emprisonné à vie pour avoir démembré ses sept victimes. Elle l’a elle-même mis derrière les barreaux et en a payé le prix : poignardée, elle a failli y laisser la vie et a passé de longs mois ennuyeux derrière un bureau. De nouveau sur le terrain, elle cherche à retrouver ce copycat dont les motivations sont opaques. Et le choix des victimes, incompréhensible. Mais rapidement, Henley comprend que ce tueur lui adresse des messages tout à fait personnels.
Pour l’arrêter, Henley doit affronter ses propres démons et revivre en plus intense ce qu’elle a déjà éprouvé avec l’Equarrisseur.


Mon avis




La couverture reflète bien l’histoire de ce roman. Un tueur en série sévit en laissant derrière lui quelques traces ; des morceaux de cadavre sont éparpillés dans la vallée de la Tamise.
" La découpe n’était pas aussi propre et chirurgicale que celle des cadavres en morceaux retrouvés quelques années plus tôt. La première fois qu’elle avait vu des bras, des jambes, une tête et un torse désolidarisés, jetés sous une arche du pont de chemin de fer de Lewisham, Henley était resté figée sur place. Depuis, elle avait appris à s’endurcir. "
L’inspectrice Angelica Henley se rappelle d'une affaire similaire, celle de Peter Olivier surnommé l'Equarriseur enfermé à vie. Qui est donc ce copycat ? Elle se jette corps et âme pour chasser l'homme " l'éparpilleur de cadavres avec l'aide du stagiaire Salim Ramouter.
" L’équarrisseur "  est un sacré pavé de plus de 500 pages mais est construit admirablement bien. Malgré une intrigue assez longue à démarrer, j'ai pris plaisir à suivre cette inspectrice. C’est une lecture addictive où l’action s'installe tout doucement.

Articles les plus consultés