vendredi 8 mars 2019

Mickaël Koudero: " Interview"




J'ai le plaisir de partager avec vous, lecteurs, une interview pour mieux connaitre l'auteur Mickaël Koudero.
Après avoir lu " La faim et la soif" j'ai voulu en savoir un peu plus sur cet auteur.


1. Comment vous définiriez-vous?

En quelques mots : homme de 36 ans, passionné et travailleur. Un peu réservé, un peu râleur, un peu borné, un peu solitaire, mais, dans l’ensemble, plutôt sympa. J


2. Comment vous est venue l’idée d’écrire?

Tout a commencé très jeune. À huit ans, je suis allé au cinéma pour la première fois. Quand je suis ressorti de la salle, je savais que c’était ce que je voulais faire, raconter des histoires. Que ce soit pour la TV, le cinéma, le jeu vidéo ou le roman, la volonté reste de divertir, procurer du plaisir, véhiculer des émotions. 


3. Quels sont vos auteurs préférés?

Si je devais n’en citer qu’un, ce serait Jean-Christophe Grangé, qui, à mon sens, a énormément apporté au genre. Ensuite, il y a d’autres auteurs qui me touchent : Thomas Harris, Patrick Graham, Cormac McCarthy, Don Winslow,etc. 


4. Quel est votre film préféré?

Difficile comme question. Je n’ai pas réellement de film préféré. J’aime tous les cinémas et tous les genres. Après, j’ai une préférence toute particulière pour le cinéma de M.Night Shyamalan.[The Village, Signes, Sixième sens].


5. Dans « La faim et la soif », les thématiques sont nombreuses, n’avez-vous pas eu peur pour autant de décrocher le lecteur selon cette construction?

De nos jours, nous sommes tous abreuvés de films ou de séries. Le spectateur ou le lecteur est de plus en plus habitué à des constructions complexes, riches, variées. Traiter un sujet en surface ne m’intéresse pas. Pour parler d’un sujet, d’une période, d’un lieu, j’aime aller chercher le détail qui donnera du sens. Et bien souvent, un sujet en appelle un autre qui en appelle un autre. À la fin, ces éléments forment une toile d’informations qui donne du corps et de la consistance à l’histoire. 


6. Comment avez-vous créé le personnage Raphaël Bertignac?

Je procède toujours de la même façon. Je me mets dans la peau d’un réalisateur qui doit composer le casting de son prochain film ou de sa prochaine série. Je choisis l’acteur que je pense idéal pour incarner mon personnage à l’écran. De là, je calque ses caractéristiques physiques, sa voix, sa gestuelle, etc. Pour ce qui est de son histoire, de son passé, son passif, etc., ça vient au fil de l’écriture et de mes relectures.


7. Quel est le moment le plus propice pour écrire? 

En général, j’écris de 10 h jusqu’à 18 h, tous les jours. Quand l’écriture touche bientôt à sa fin, il m’arrive de commencer à 4 h du matin. Je suis plus productif le matin. Peut-être que mon cerveau est moins « pollué », plus ouvert à la création.


8. Quelles sont vos passions en dehors de l’écriture?

Le cinéma. La peinture. Les musées. L’Histoire, la grande comme la petite. Tout ce qui touche de près ou de loin à la culture.


9. Préparez-vous déjà votre prochain roman? 

Oui, je suis sur le prochain roman. Il se passera au Canada. J’ai dans l’idée d’écrire un Thriller avec des touches horreur/fantastique. Aussi, j’ai des idées pour le quatrième, le cinquième, le sixième… etc. 


10. Libre à vous de conclure cette interview.

Merci Delphine d’avoir pensé à moi pour ce jeu des questions-réponses. J’étais ravi !


dimanche 3 mars 2019

Gilbert Gallerne: " Mauvaise main"



French Pulp Editions
272 pages


4 ème de couverture



Éric, quasiment à la rue avec une femme sur le point d’accoucher, n’a plus de travail.

Il n’a qu’une seule solution pour s’en sortir : quitter la ville pour rejoindre la scierie familiale, perdue en pleine ligne bleue des Vosges.

Un retour aux sources compliqué quand on n’a pas vu les siens depuis des années.

Il y a ça, et surtout les secrets de famille, sans compter les magouilles du frère aîné qui règne en véritable tyran sur le domaine.

Une France profonde et noire où il ne fait pas bon s’aventurer…


Mon avis



Après Sous terre, personne ne vous entend crier ",  Gilbert Gallerne revient avec un polar sombre et  d'une extrême violence.

N'ayant pas de travail tous les deux, Eric et Elise quittent Annecy pour les Vosges, l'endroit où Eric a connu quelque temps la scierie familiale. L'accueil ne sera pas clémente pour ce jeune couple. Après avoir laissé sa famille depuis plus de vingt ans, c'est normal que ses frères Michel et Léo lui  fassent des reproches. En plus il vient avec sa femme enceinte et la scierie se porte mal. Les temps sont durs. L'arrivée de ces derniers n'est pas au beau fixe.

Eric, malgré son handicap, une prothèse à la main suite à un accident à la scierie et se demande si c'est une bonne idée de revenir dans ce lieu tant connu. Là, Eric découvre la scierie mais en mauvais état. Les langues de certaines personnes vont se délier et créer des conflits.

" La lame vrombissait comme un essaim de guêpes en colère. Personne pour le chasser. Il avança. Chercha du regard un morceau de bois à lui offrir. Les appels de sa mère se rapprochaient. Si elle le trouvait ici, il serait bon pour une fessée. Il devait se dépêcher. Là ! Près de l'établi, quelques planches. Une petite ferait l'affaire. Il se penchait sur le bois abandonné quand on le saisit sous les aisselles. Il serra les dents dans l'anticipation de l'impact sur ses fesses. Il n'y eut pas de claque. On le projeta en l'air, droit sur la lame qui hurlait sa faim." 

jeudi 21 février 2019

Mickaël Koudero: " La faim et la soif"



Editions Hugo Thriller
525 pages

4 ème de couverture




Roumanie, décembre 1989.
Le peuple prend les armes, décidé à se soustraire de la dictature de Ceausescu. Tandis que Bucarest se voile de rouge, la Securitate – sa garde rapprochée – abdique devant ce désir de liberté.

Paris, juin 2015.
Dans un appartement aux allures de chapelle, une femme s’est tailladé les veines. Avant de commettre l’irréparable, elle a cherché à s’arracher les yeux. Plus étrange encore, elle a laissé un paquet de feuilles froissées sur lesquelles est griffonné le même nom : Nosferatu. Un mot roumain qui renvoie aux non-morts, aux vampires et au Diable. Quelques mois plus tôt, c’est un jeune Roumain sans papiers qui a été découvert dans un parking en construction. Vidé de son sang. Les organes volés, son corps à moitié dévoré. Deux affaires en apparence distinctes. Et pourtant… Pour Raphaël Bertignac, ancien journaliste d’investigation, un lien existe.
Cannibale, Diable, organes… des mots aux sonorités animales qui poussent Raphaël à mener l’enquête à Paris, à Prague, et jusqu’au tréfonds de la Roumanie.
Dans ces territoires interdits où plus rien ne répond à la raison.
Il comprendra que sous les cendres de la révolution de 1989 et la chute de Ceausescu est née une menace. Intime. Cannibale. Sauvage. La faim et la soif.


Mon avis



" La faim et la soif " de Mickaël Koudero m'a mis l'eau à la bouche dès les premiers chapitres.
Raphaël Bertignac est un ancien journaliste qui a connu beaucoup de déboires dans sa vie. Il est reconverti dans le nettoyage de lieux souillés par des décès. Il est convoqué pour faire son travail chez une jeune femme. Il va dès lors être confronté à une histoire inimaginable. Sa vie va prendre un nouveau virage. L'intrigue le mènera très loin. 

" Un malade s'amuse à bouffer des corps et à revendre certains organes au marché noir. C'est peut-être dingue, mais il en est déjà à trois meurtres. Des victimes directes et collatérales. "             

Le lecteur entre en même temps que ce héros dans un univers époustouflant. Les références aux vampires, le sombre passé politique de la Roumanie et les mystères de la mémoire cellulaire vont se catapulter à un train d'enfer! On pourrait penser que tant de sujets abordés donnerait un aspect décousu au récit! Pour ma part, j'ai réussi à me repérer dans les méandres de cette histoire multiple. Tout est maîtrisé par Mickaël Koudero.

" On a relevé de nombreuses morsures à son cou, ses cuisses et son dos. A certains endroits, on a carrément dévoré sa chair. Quant à ses yeux, ils ont été énucléés. " 

mardi 19 février 2019

Dean Koontz: " La chambre des murmures"



Editions L'Archipel
462 pages


4 ème de couverture



Jane Hawk face à la confrérie secrète

« Il n’est plus temps d’attendre… »
Tels sont les mots qui résonnent dans l’esprit de Cora Gundersun, une enseignante appréciée de tous, au matin du « grand jour ». Juste avant qu’elle commette un attentat-suicide au volant de son 4×4 bourré de jerrycans d’essence.
« Accomplis la mission qui t’incombe… »
L’effroyable contenu du journal intime de Cora corrobore l’hypothèse de la démence. Lorsque de nouveaux cas surviennent, Jane Hawk, inspectrice du FBI en disponibilité, comprend que chaque seconde compte. À jamais marquée par le deuil de son mari, un marine qui s’est mystérieusement donné la mort, elle sait qu’elle n’a plus rien à perdre.
« … et tu seras célèbre et adulée ! »
Sa traque va conduire Jane sur la piste d’une confrérie secrète dont les membres se croient au-dessus des lois. Une quête de justice à la mesure de sa soif de vengeance…


Mon avis



Avant tout, je conseillerais de commencer par lire le premier volet des aventures de Jane Hawk intitulées Dark web". Ça tombe bien il vient de sortir en poche!

Dans " La chambre des murmures", Jane Hawk, ancien agent du FBI est recherchée. Ce roman mêle à la fois les genres anticipation et thriller. La nanotechnologie est au centre de ce roman. Comment avoir le contrôle du cerveau humain?  Mais jusqu'où peut-on aller?

Tout ceci frôle la paranoïa. Dans ce deuxième volet, Dean Koontz prend plus son temps à décrire cette histoire imaginative et prenante. Les rebondissements sont nombreux permettant ainsi au lecteur de ne point décrocher du début à la fin.
Une véritable chasse humaine se fait sentir. Quelques scènes violentes tiennent en haleine le lecteur. Je suis admirative devant Jane Hawk; elle fait face à toutes les situations. L’action est menée tambour battant.

dimanche 17 février 2019

Stephen King: " L'Outsider"



Editions Albin Michel
576 pages


4 ème de couverture



Parfois, le mal prend le visage du bien.

Le corps martyrisé d’un garçon de onze ans est retrouvé dans le parc de Flint City. Témoins et empreintes digitales désignent aussitôt le coupable : Terry Maitland, l’un des habitants les plus respectés de la ville, entraîneur de l’équipe locale de baseball, professeur d’anglais, marié et père de deux fillettes. Et les résultats des analyses ADN ne laissent aucune place au doute.
Pourtant, malgré l’évidence, Terry Maitland affirme qu’il est innocent.

Et si c’était vrai ?

« Un récit foisonnant. L’Outsider rappellera aux lecteurs un des premiers romans de King : Ça. » (Kirkus Reviews)


Mon avis



J'ai pris mon temps pour lire " L'Outsider", plus de deux semaines. Ce n'est pas dans mes habitudes de traîner dans mes lectures surtout qu'il s'agit d'un auteur que j'affectionne le plus.

Alors, vous vous posez la question; pourquoi a-t-elle pris tout son temps?

D'abord parce que je voulais savourer ce dernier. " L'Outsider" est l'un des titres qui m' a le plus enchantée. Stephen King se renouvelle sans cesse même si " Sleeping beauties" ne m' a pas enthousiasmée.

Dans " L'Outsider", l'histoire est superbement ficelée; l'enquête policière que nous propose l'auteur est noire mais bien campée.
Un jeune garçon, Frankie Peterson est retrouvé violé dans un parc.Le suspect n'est autre que Terry Maitland, entraîneur de l'équipe de baseball à West Side.
De nombreuses dépositions et des preuves scientifiques montrent que Terry est bien le coupable. Mais l'est-il pour autant?
Les personnages tels que Ralph Anderson sont attachants.
Ils sont tous attirants, ils ont une part de vérité et accaparent tout votre esprit pour ainsi suivre cette histoire énigmatique.

Vé Erre: " Le sifflet"


Editions Goater
208 pages


4 ème de couverture



De l’Université de Rennes aux plages de Dinard…

Regards croisés sur le viol, le harcèlement, les violences conjugales où se mêlent la voix des victimes et celle de leurs agresseurs.
Sept protagonistes prennent tour à tour la parole, donnant chacun son ressenti, sa version des faits. De nombreux sauts dans le temps permettent, au fur et à mesure de la lecture, de faire des liens, d’éclairer certains passages, jusqu’au dénouement final.


Mon avis



Vé Erre dans « Le sifflet »montre plusieurs personnes confrontées à la violence. Un lieu, le café éponyme « Le sifflet » donne une unité au récit. Chacun a connu des moments difficiles et le lecteur va les entendre comme des témoins.

C'est un livre coup de poing qui peut parfois faire penser aux sujets traités par Virginie Despentes. Il est arrivé dans ma lecture d'avoir comme une nausée tant certains cas sont difficilement supportables. L'auteur a fait le choix du « sans filtre » et se débrouille bien dans cette démarche. On peut se demander si les situations sont de la pure fiction ou si elles sont issues d'expériences réelles voire de la vie de Vé Erre en particulier.

" Des gens à la fac ou dans les sorties étudiantes racontaient que « Chaud-chaud » avait coincé une-telle à la fin du cours, qu’il faisait des compliments sur des décolletés, des critiques sur les « boudins » (le terme qu’il emploie, apparemment, c’est pas de moi) qui portaient des vêtements moulants en rageant que ça devrait pas être permis. On m’a raconté qu’il faisait des blagues aux étudiantes qui portaient le voile, du style : « Ben dis-donc vous n’êtes pas encore mariée ? "

vendredi 15 février 2019

Aliocha Nguyen Canto: " L'étrange Chine du docteur Fu Meng Zhou"



Editions Fleur Sauvage
LBS Editions
192 pages



4 ème de couverture



À deux cent dix ans, l’intrigant docteur Fu Meng Zhou a traversé bien des tumultes de l’histoire de Chine. 
Parvenu à se constituer un empire criminel, le voici confronté au tournant politique pris par la nouvelle direction du pays. 
Du cœur du pouvoir à Beijing jusqu’aux frontières du Yunnan où se tissent d’obscurs trafics, il s’efforce de maintenir et cultiver ses commerces.


Mon avis



Aliocha Nguyen Canto offre un roman très original avec « L'étrange Chine du docteur Fu Meng Zhou ». Je n'avais encore jamais rien lu de tel! Beaucoup de thèmes sont abordés et il m'est impossible de résumer ce livre. 

L'écriture fait partie des particularités de cette histoire. La plume est érudite voire précieuse; j'ai pourtant trouvé que trop de mots savants enlèvent du rythme à l'intrigue. On sent bien sûr que le style de Aliocha Nguyen Canto est très travaillé et c'est tout à son honneur. Cet aspect ressort notamment dans les belles descriptions de paysages visités par ce curieux docteur. 

« Fu et Jiang laissèrent derrière eux les reliefs bas des gisements de terres rares afin de gagner la G65 et filer droit vers l'une des villes champignons chinoises les plus septentrionales. Les étendues de pairies sèches et parfois ravinées défilèrent à nouveau. La présence de troupeaux de moutons et de bœufs à l'ossature saillante agrémentait par moments leur monotonie, ainsi que de vastes parcs solaires bâtis au kilomètre par l'industrie nationale. » 

lundi 11 février 2019

Isabelle Villain: " Interview"





J'ai le plaisir de partager avec vous, lecteurs, une interview pour mieux connaitre l'auteure, Isabelle Villain.
Après avoir lu " Mauvais genre " j'ai voulu en savoir un peu plus sur cette auteure.



1. Comment vous définiriez-vous ?

Une solitaire qui aime la fête. Une Parisienne qui se sent épanouie en pleine nature. Une quinqua active et contemplative. Je peux rester des heures à regarder et écouter la mer.


2. Comment vous est venue l’idée d’écrire ?

Depuis l’enfance, mon passe-temps favori était d’inventer des histoires, si possible policières. Puis un jour, mon cerveau étant sur le point d’exploser, j’ai décidé de coucher tout cela sur le papier.

C’est en voyant mon mari et mon fils sortir d’un cours de plongée sous-marine que j’ai eu l’idée de ma première nouvelle policière. Un meurtre à 30 mètres de profondeur !


3. Quels sont vos auteurs préférés ?

Depuis mon adolescence, j’ai toujours adoré les auteurs russes et notamment les grandes sagas de Tolstoï ou bien de Troyat. J’ai eu l’un de mes premiers coups de cœur avec Hemingway et « Pour qui sonne le glas ». Enfin, je lis depuis toujours des romans policiers : Exbrayat, Christie, Leblanc, Simenon, Izzo, Lemaitre, Giebel, Favan pour ne citer que les plus connus.


4. Quel est votre film préféré ?

Je suis une fan absolue de Romy Schneider. Donc cela se jouera entre « Le vieux fusil » et « César et Rosalie ». Le tragique face à la légèreté. On retrouve toujours cette ambivalence qui me poursuit !


5. Dans Mauvais genre, pourquoi avoir mêlé plusieurs intrigues à la fois?

Le réalisme est un élément que j’affectionne dans la lecture d’un roman, et plus particulièrement dans les policiers. Sentir que ce qu’on lit, même si l’histoire se doit d’être romancée bien entendu, peut se produire dans la vraie vie. Cela permet je trouve de renforcer la tension et le suspens. Travailler sur plusieurs investigations, c’est le quotidien des équipes du 36, c’est donc naturellement que j’ai choisi de mixer deux intrigues. C’est aussi un challenge, car il est parfois compliqué de mettre en scène plusieurs enquêtes sans perdre le lecteur en chemin. C’est un exercice littéraire intéressant.


6. Comment avez-vous crée le personnage commandant de Lost?

Lorsque j’ai abandonné les nouvelles policières régionales pour me recentrer sur le 36 quai des Orfèvres, j’ai décidé d’opter pour un héros récurrent, afin de pouvoir le faire évoluer au grès des histoires. Je pense que le lecteur apprécie de retrouver cette équipe au fil des romans, et se demande entre deux histoires ce qui va bien pouvoir arriver. L’attente est accrue (lorsque le roman est bon, évidemment . Pourquoi Rebecca ? Je voulais une femme à la tête du groupe et j’adore ce prénom !


7. Quel est le moment le plus propice pour écrire ?

À partir de 14 heures.

8. Vous avez déjà écrit auparavant deux livres où l'on retrouve Rebecca de Lost. Pensez-vous écrire un one shot par la suite?

Pour le moment, je reste attachée à Rebecca, en tout cas en ce qui concerne mon prochain roman. J’aimerais beaucoup écrire un one shot dans un autre style, mais toujours dans le polar. Peut-être un roman historique.


9. Quelles sont vos passions en dehors de l’écriture ?

Le cinéma, le théâtre, la musique (le rock, le blues, l’opéra, la pop, le classique).Les voyages pour découvrir des contrées lointaines, encore épargnées par la civilisation.


10. Préparez-vous déjà votre prochain roman? 

J’ai terminé la suite de « Mauvais genre ». Je suis dans la phase de relecture qui est, comme chacun sait, la période la moins drôle dans le métier d’écrivain. Il faut garder le moral, se remettre en question, et corriger encore et encore.


11. Libre à vous de conclure cette interview.

Un très grand merci tout d’abord de donner la parole à travers votre site à des auteurs inconnus du grand public. Depuis que je suis un peu plus addict aux réseaux sociaux, je découvre tellement de personnes bourrées de talent qui n’ont aucune visibilité…C’est un plaisir d’écrire, mais c’est évidemment un plaisir d’être lu. Le métier d’écrivain est un métier solitaire, alors pouvoir échanger lors de salons ou de dédicaces avec des lecteurs est vraiment passionnant.


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