lundi 11 février 2019

Isabelle Villain: " Interview"





J'ai le plaisir de partager avec vous, lecteurs, une interview pour mieux connaitre l'auteure, Isabelle Villain.
Après avoir lu " Mauvais genre " j'ai voulu en savoir un peu plus sur cette auteure.



1. Comment vous définiriez-vous ?

Une solitaire qui aime la fête. Une Parisienne qui se sent épanouie en pleine nature. Une quinqua active et contemplative. Je peux rester des heures à regarder et écouter la mer.


2. Comment vous est venue l’idée d’écrire ?

Depuis l’enfance, mon passe-temps favori était d’inventer des histoires, si possible policières. Puis un jour, mon cerveau étant sur le point d’exploser, j’ai décidé de coucher tout cela sur le papier.

C’est en voyant mon mari et mon fils sortir d’un cours de plongée sous-marine que j’ai eu l’idée de ma première nouvelle policière. Un meurtre à 30 mètres de profondeur !


3. Quels sont vos auteurs préférés ?

Depuis mon adolescence, j’ai toujours adoré les auteurs russes et notamment les grandes sagas de Tolstoï ou bien de Troyat. J’ai eu l’un de mes premiers coups de cœur avec Hemingway et « Pour qui sonne le glas ». Enfin, je lis depuis toujours des romans policiers : Exbrayat, Christie, Leblanc, Simenon, Izzo, Lemaitre, Giebel, Favan pour ne citer que les plus connus.


4. Quel est votre film préféré ?

Je suis une fan absolue de Romy Schneider. Donc cela se jouera entre « Le vieux fusil » et « César et Rosalie ». Le tragique face à la légèreté. On retrouve toujours cette ambivalence qui me poursuit !


5. Dans Mauvais genre, pourquoi avoir mêlé plusieurs intrigues à la fois?

Le réalisme est un élément que j’affectionne dans la lecture d’un roman, et plus particulièrement dans les policiers. Sentir que ce qu’on lit, même si l’histoire se doit d’être romancée bien entendu, peut se produire dans la vraie vie. Cela permet je trouve de renforcer la tension et le suspens. Travailler sur plusieurs investigations, c’est le quotidien des équipes du 36, c’est donc naturellement que j’ai choisi de mixer deux intrigues. C’est aussi un challenge, car il est parfois compliqué de mettre en scène plusieurs enquêtes sans perdre le lecteur en chemin. C’est un exercice littéraire intéressant.


6. Comment avez-vous crée le personnage commandant de Lost?

Lorsque j’ai abandonné les nouvelles policières régionales pour me recentrer sur le 36 quai des Orfèvres, j’ai décidé d’opter pour un héros récurrent, afin de pouvoir le faire évoluer au grès des histoires. Je pense que le lecteur apprécie de retrouver cette équipe au fil des romans, et se demande entre deux histoires ce qui va bien pouvoir arriver. L’attente est accrue (lorsque le roman est bon, évidemment . Pourquoi Rebecca ? Je voulais une femme à la tête du groupe et j’adore ce prénom !


7. Quel est le moment le plus propice pour écrire ?

À partir de 14 heures.

8. Vous avez déjà écrit auparavant deux livres où l'on retrouve Rebecca de Lost. Pensez-vous écrire un one shot par la suite?

Pour le moment, je reste attachée à Rebecca, en tout cas en ce qui concerne mon prochain roman. J’aimerais beaucoup écrire un one shot dans un autre style, mais toujours dans le polar. Peut-être un roman historique.


9. Quelles sont vos passions en dehors de l’écriture ?

Le cinéma, le théâtre, la musique (le rock, le blues, l’opéra, la pop, le classique).Les voyages pour découvrir des contrées lointaines, encore épargnées par la civilisation.


10. Préparez-vous déjà votre prochain roman? 

J’ai terminé la suite de « Mauvais genre ». Je suis dans la phase de relecture qui est, comme chacun sait, la période la moins drôle dans le métier d’écrivain. Il faut garder le moral, se remettre en question, et corriger encore et encore.


11. Libre à vous de conclure cette interview.

Un très grand merci tout d’abord de donner la parole à travers votre site à des auteurs inconnus du grand public. Depuis que je suis un peu plus addict aux réseaux sociaux, je découvre tellement de personnes bourrées de talent qui n’ont aucune visibilité…C’est un plaisir d’écrire, mais c’est évidemment un plaisir d’être lu. Le métier d’écrivain est un métier solitaire, alors pouvoir échanger lors de salons ou de dédicaces avec des lecteurs est vraiment passionnant.


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