mercredi 6 mars 2024

Gaylord Kemp Hervé Hernu : " Les voraces "


Editions Faute de Frappe

270 pages


4 ème de couverture


Il y a plusieurs années, Antoine Abot a connu le succès grâce à son roman Dans la tête d’un assassin.  Seulement, la gloire est éphémère et sa chute brutale. 

Jusqu’au jour où il reçoit une proposition très lucrative. Ecrire des histoires à partir d’objets livrés chaque semaine dans un carton marqué d’un étrange logo… 

Un seul mot d’ordre : il faut que ça saigne !

Antoine va alors plonger dans un engrenage fatal. 

 

Les Voraces, un thriller machiavélique et addictif !



Mon avis



Antoine Abot est un ancien psychologue et est devenu par la suite auteur d'un thriller intitulé " Dans la tête d'un assassin".Ce premier roman s'est retrouvé en tête de liste.Ce fut un véritable best-seller. Mais Antoine n'a pas eu la même succès avec son deuxième titre qu'est " la main de l'assassin".

Par la suite, sa femme et sa fille le quittent.Plus rien ne va, l'argent manque.Il sombre dans l'alcool et la drogue lors d'une soirée avec un collègue auteur.

Les antidépresseurs sont au rendez-vous.Un appel va alors changer sa vie, celui de Jennie-Ann Smith qui lui propose une offre alléchante avec à la clé une énorme rémunération.

Le seul objectif est de s'isoler dans un village inconnu où les habitants se font rares et écrire une nouvelle grâce aux objets qu'on lui apportera dans un carton.Ainsi, Antoine signe ce contrat organisé par les Voraces.
" Nourris-toi de ça pour écrire. Nous voulons quelque chose d'encore plus sombre que Bang Bang et Cours. Du niveau de Dans la tête d'un assassin. Il n'y a qu'à observer pour comprendre. Tu vas puiser en toi la puissance de ton art, l'originalité de ta plume pour pondre une histoire à la hauteur. Maintenant au boulot ! "

Amélie Antoine : " Mauvais joueur "


Editions Casterman

120 pages


4 ème de couverture


Selma s'est mise en tête d'explorer un collège abandonné. Elle connait la règle sacrée de l'urbex, ne jamais rien emporter. Pourtant, dans une salle de classe délabrée, elle est attirée par une petite bille de flipper qui semblait l'attendre. Ni vu ni connu, Selma glisse la bille dans sa poche... Une erreur qu'elle va amèrement regretter.



Mon avis



J'aime parfois lire des romans courts et mon choix s'est porté sur " Mauvais joueur " d'Amélie Antoine. Ce n'est pas le premier titre que je lis de cette autrice et je sais déjà que je vais passer un bon moment de lecture. Amélie Antoine est assez douée car elle arrive aussi bien à sortir des romans pour adultes que pour les plus jeunes. Elle arrive toujours à me surprendre dans ces différents genres.

Selma est amie avec Anouk depuis sa plus tendre enfance. Le frère de Selma, Léo, est assez fan des lieux désaffectés, les Urbex, dont il partage les endroits sur les réseaux. Selma a alors donc décidé d'en faire de même en visitant le collège Lydéric. Mais quand on se rend à ce genre d’endroits, certaines règles sont à respecter. Selma les connait très bien. Selma pénètre dans ce lieu avec sa meilleure amie mais tout ne se passe comme prévu. Le code de conduite a dérogé à la règle et les ennuis commencent pour Selma.

" Ne jamais partir seul en exploration, parce qu'en cas de pépin, il faut parfois être retrouvé et secouru. Ne jamais révéler les adresses et les moyens d'accès des lieux qu'on explore, de manière à éviter qu'ils soient trop fréquentés et risquent d'être saccagés. Enfin la règle d'or à toujours respecter : ne jamais rien dégrader, ne jamais rien emporter. Jamais. "

Je n'en dirais pas plus jusque la bille de flipper prise par Selma va provoquer bien des tourments.

Amélie Antoine a plus d'un tour dans son sac car elle a réussi à maintenir une certaine angoisse en si peu de pages. J'ai aimé l'ambiance et les personnages décrits. La lecture est ainsi plaisante et on plonge facilement dans cette histoire assez cauchemardesque !


" Mauvais joueur " est un roman jeunesse qui plaira sans aucun doute aux adolescents mais aussi aux adultes amoureux des histoires à faire frémir !

dimanche 25 février 2024

Michael Farris Smith : " Sauver cette terre "

 


    

Gallmeister 

304 pages



4 ème de couverture



La Louisiane et le Mississippi sont dévastés par les ouragans et désertés par leurs habitants. Une jeune mère, Jessie, cherche à démarrer une nouvelle vie. Mais elle doit d’abord échapper à la secte qui l’a séparée de son compagnon et qui les traque, elle et son fils. À la tête de ses poursuivants que le désespoir a transformé en fanatiques, une fausse prophètesse, Elser, se déplace à bord d’un corbillard noir et galvanise des foules prêtes à croire en n’importe quoi dans l’espoir d’une vie meilleure. Elle recherche inlassablement l’Enfant capable de commander au climat. Au fur et à mesure qu’ils convergent tous vers la ville natale de Jessie où vit encore son père, une tempête gagne en puissance et menace de tout emporter.

Le nouveau roman de Michael Farris Smith, Sauver cette Terre, nous interroge sur les raisons qui poussent les hommes à s’entêter à vivre dans un pays oublié de tous et de Dieu.


Mon avis



J'avais déjà lu un titre de cet auteur qu'est " Nulle part sur la terre " que j'ai particulièrement adoré. J'ai retrouvé la même ambiance et un endroit cher à Michael Farris Smith qu'est le Mississippi. Les lieux ravagés par les ouragans et les tempêtes ont fait fuir la population. Tout devient vide et désolant. L'histoire de ce roman débute par la fuite de Jessie portant son fils Jace sur ses hanches. Son mari Holt est parti depuis onze jours de la maison. Des hommes la poursuivent aussi violemment que la tempête dévastant tout sur son passage.
Mais " Sauver cette terre " est bien plus, l'auteur décrit une Louisiane détruite par la sécheresse. Le peuple est perdu et fait donc confiance aux belles paroles d'une prophétesse prénommée Elser.
" Savez-vous que vous êtes coupables, parce que vous avez cru ce qu'ils vous disaient sur cet endroit, alors que vous seuls y habitez ? A votre avis, là où le soleil brille, sont-ils en train de récolter ce qu'ils n'ont pas semé ? S'approprient-ils le fruit de votre labeur ? Croyez-vous en moi ou en eux ? "

Quand le climat prend le dessus sur cette terre, la seule chose est de prier afin que tout redevienne dans l'ordre des choses. Le lecteur va se plonger également dans l'histoire de Jessie, de son père Wade et de son mari Holt.

Les problèmes de l'environnement sont de plus en plus au centre de polars. Ces ouvrages permettent de mettre en relief les dangers de vivre dans certains milieux hostiles ou touchés par le réchauffement climatique .Quand l'auteur est talentueux, j'ai vraiment l'impression d'être submergée par l'ambiance poisseuse et dévastatrice de la nature en colère.

Avec « Sauver cette Terre » de Michael Farris Smith, on sent bien qu'un roman noir permet de souligner les ravages sur la société. Dans ce livre, il y a les laissés-pour-compte qui sont les premiers à morfler des catastrophes climatiques. D'autres savent en profiter comme Elser qui utilise le spirituel pour s'accaparer le pouvoir sur les plus vulnérables.

jeudi 15 février 2024

Jacques Saussey : " Ce qu'il faut de haine "

 


Editions Fleuve noir

400 pages


4 ème de couverture


La mort ne frappe pas toujours au hasard...

Ce matin-là, comme tous les dimanches, Alice Pernelle s’éclipse de la maison de ses parents pour aller courir avec son chien. Mais en arrivant au bord de la Cure, cette rivière qui traverse son village natal, un tableau macabre lui coupe les jambes et lui soulève l’estomac. Un corps écartelé et grouillant de vers gît sur la rive.
Alors que les enquêteurs en charge de l’affaire font de glaçantes découvertes et se confrontent à des témoignages décrivant la victime comme une femme impitoyable, les habitants de Pierre-Perthuis, petit hameau du Morvan, sont ébranlés. Les visages se ferment. Les confidences se tarissent. Hantée par les images de ce cadavre, Alice a pourtant besoin de réponses pour renouer avec l’insouciance de sa vie d’étudiante. Au risque d’attirer l’attention de l’assassin sur elle…



Mon avis




Dans « Ce qu'il faut de haine », Jacques Saussey nous plonge dans des décors de campagne à la fois belle et vénéneuse. Alice, étudiante frondeuse découvre un corps dans un état épouvantable au bord d'un cours d'eau. Dès lors sa façon de voir la vie va changer. On suit ces bouleversements sur son humeur parallèlement à l'enquête entreprise pour arrêter le meurtrier.
« … Un cadavre… Le timbre haché par l'émotion, elle n'avait pu en dire plus, en dehors de l'endroit où le braque avait trouvé le corps : la Roche percée. Cette arche naturelle réputée dans tout le pays et qui avait forgé par des millénaires d'érosion dans les strates de granit."
Plusieurs aspects font de ce roman un thriller addictif.

D'abord, la victime ! Ah cette femme, une vraie garce ! Donc les suspects ne manquent pas. On remarque qu'il n'est pas facile de rendre justice à une victime aussi détestable. Mais bien sûr, il faut absolument trouver l'assassin même si l'empathie n'est pas forcément au rendez-vous. Cela donne l'occasion à Jacques Saussey de dépeindre des personnages hautement intéressants.

Une autre face de « Ce qu'il faut de haine » est l'évolution d'Alice qui est traumatisée par la vision d'un corps terriblement exposé. A cet égard la description est très bien écrite car elle montre l'horreur avec des mots qui font mouche. On comprend que découvrir un cadavre n'est pas une chose anodine comme on nous le fait croire dans certaines séries américaines.

jeudi 8 février 2024

Michel Bussi : " Mon cœur a déménagé "

 


Les Presses de la Cité

416 pages


4 ème de couverture


Mon cœur a déménagé est à la fois un récit initiatique, un roman d'amour et d'amitié, une vaste enquête s'étirant sur plus d'une décennie, et bien entendu une intrigue à twist, nul ne sachant, jusqu'à la dernière page, qui connaît la vérité, et qui la manipule.
" Papa a tué maman. "
Ophélie a tout vu, du haut de ses sept ans.
Son père n'est pas le seul coupable. Un homme aurait pu sauver sa mère.
Dès lors, Ophélie n'aura plus qu'un but : retrouver les témoins, rassembler les pièces du puzzle qui la mèneront jusqu'à la vérité. Et se venger !
Enfant placée en foyer, collégienne rebelle, étudiante évoluant sous une fausse identité, chaque étape de sa vie sera marquée par sa quête obsessionnelle.


Mon avis



Que s'est-il passé la nuit du 29 Avril 1983 ? C'est la question que je me suis posée tout au long du livre.
Le lecteur sait qu'il y a eu un drame en dehors de l'immeuble Sorano. Ophélie surnommée " Folette " âgée de 7 ans est témoin d'une scène atroce puisqu'elle a été spectatrice de ce terrible accident soi-disant.
Son père, Josselin Crochet est le principal meurtrier à ses yeux car il est alcoolique et violent et s'en prend régulièrement à sa femme. Mais cette dernière a appelé Richard Vidame, l'assistant social de cette famille.
" Je veux seulement de l'argent, monsieur Vidame. Juste un peu d'argent. Mon mari va rentrer. Il va m'en réclamer. S'il ne trouve rien pour s'acheter à boire, il va me tuer. "
Cette histoire tourne mal, sa maman, Maja, prend la fuite mais tombe d'un pont. Le père vu son état ne sait plus ce qu'il s'est passé et la petite fille Ophélie est persuadée que son papa a tué sa maman. Le père se trouve ainsi en prison et sa fille placée en foyer. Mais la petite n'en restera pas là son but est de se venger et de trouver impérativement les témoins de cette scène horrible.
"Ces sept étoiles, ce sont les sept fenêtres qui étaient allumées, la nuit où maman a été tuée. Ce sont les sept personnes qui ont peut-être vu ce qui s’est passé. Je dois les retrouver. "

mercredi 7 février 2024

Gilles Vidal : " Les cinq cents diables "

 

Editions La Déviation

242 pages


4 ème de couverture


« Comment se vider la tête ? Comment oublier ce qui doit l’être ? Des remontées de mauvais souvenirs que j’aurais préféré laisser tout au fond de l’étang vaseux où ils stagnaient depuis des décennies venaient quand même me tarauder aux moments où je m’y attendais le moins. Et je n’avais pas envie de descendre plus profond dans ces épaisses et horribles ténèbres où je m’étais trouvé jeune. Je tentai en vain de les effacer de ma mémoire mais ce n’était pas évident : comme un cadavre dont on veut se débarrasser et que l’on a oublié de plomber pour qu’il s’abîme dans les bas-fonds, il revenait à chaque nouvelle marée chaque fois encore plus empuanti et toujours plus en décomposition. »



Mon avis



Avec « Les cinq cents diables» Gilles Vidal propose un ensemble de nouvelles que je diviserais en deux parties. Dans un premier temps, il raconte l'histoire de Paul, un acteur à succès qui ne peut s'empêcher d'avoir des aventures sexuelles torrides avec toutes les jolies femmes qu'il croise. Et le monsieur a énormément d'admiratrices !

J'ai beaucoup apprécié quand il compare les personnes qu'il rencontre avec ses rôles au cinéma. Le tout est saupoudré d'humour et de phrases bien envoyées. Paul est plein de nonchalance et d'ironie. Ce mélange claque au détour des phrases montrant la crise existentialiste du l'acteur. Gilles Vidal égratigne au passage la société de consommation à outrance tout en mettant en valeur la beauté et la sérénité de la nature. Mais comme ce texte est une nouvelle, la fin laisse dubitatif.
« Mais ce n'était pas facile de retrouver les chemins vicinaux, car beaucoup de bornes avaient été retirées comme on arrache aux vieillards leurs derniers chicots. »

Jason Rekulak : " Hidden Pictures "

 


Editions Bragelonne Terreur

432 pages


4 ème couverture


Une pépite sombre et inoubliable, bientôt traduite en dix-huit langues et adaptée en série Netflix !

Alors qu’elle sort tout juste d’une cure de désintoxication, Mallory Quinn est engagée comme baby-sitter par Ted et Caroline Maxwell. Elle doit s’occuper de leur fils de cinq ans, Teddy. Mallory est aussitôt sous le charme. Elle a son propre espace de vie, elle sort le soir pour courir, et elle a enfin la stabilité dont elle rêvait. De plus, elle s’attache sincèrement à Teddy, un petit garçon doux et timide qui ne se déplace jamais sans son cahier et son crayon. Ses dessins suivent les thèmes habituels de cet âge : arbres, lapins, ballons. Mais un jour, il dessine quelque chose de différent : un homme dans une forêt, qui traîne le corps sans vie d’une femme.

Les œuvres de Teddy deviennent alors de plus en plus sinistres, et ses bonhommes rudimentaires se changent bientôt en esquisses trop réalistes qui excèdent largement les capacités d’un enfant de cinq ans. Mallory commence à se demander si ce ne sont pas là les échos d’un meurtre ancien, peut-être relayés par une force surnaturelle. Consciente que tout cela relève de la folie, Mallory entreprend néanmoins de déchiffrer ces images… et de sauver Teddy avant qu’il soit trop tard.

« J’ai adoré ce roman. Un style direct et sans fioritures, de réelles surprises, un rythme qui maintient le lecteur en haleine. Et les illustrations sont excellentes ! » Stephen King



Mon avis



Voilà bien un roman qui a su titiller ma curiosité car le synopsis est tout ce que je recherche d'un bon livre et quand je l'ai feuilleté, j'ai été attirée par les illustrations complétant l'histoire.

Mais avant de donner mon avis sur ce titre, je ne vous cache pas que j'ai pratiquement toute cette collection Bragelonne Terreur dans ma bibliothèque. 

Une fois lue les premières pages de " Hidden Pictures ", je me suis vite embarquée dans ce récit et j'ai aimé suivre en partie le personnage qu'est Mallory Quinn. Elle est en rémission depuis 18 mois et demi de toxicomanie.

Elle trouve du travail en tant que baby-sitter chez la famille Maxwell. Mallory devra s'occuper de leur petit garçon Teddy à Spring Brook. Cette famille aménage également un endroit spécifique pour Mallory chez eux lui permettant de rentrer dans une vie normale et de retrouver confiance en elle-même.

Teddy commence à s'attacher à Mallory en lui partageant ses dessins.
" Teddy ne tarde pas à se détendre dans mes bras, la tête posée contre ma poitrine. J’ai l’impression de bercer un chiot immense. Son corps est chaud et il sent le linge frais tout juste sorti du sèche-linge. Assise à côté de nous, Caroline observe notre interaction et semble satisfaite. "
Mais ses illustrations sont étranges et deviennent de plus en plus sombres et horrifiques.

Dans ce roman, le lecteur suivra progressivement les dessins et s'apercevra que Teddy a un véritable souci.

Le début est assez lent puisque Jason Rekulak prend son temps à décrire le cadre. Armez-vous de patience car vous allez comprendre que quelque chose ne tourne pas rond. Est-ce les hallucinations de Mallory de par son passé ?

J'ai complétement été happée par cette histoire à la fois obsédante et intrigante. Le lecteur comprendra que les dessins de Teddy ne sont pas que de lui mais d'une amie imaginaire.
" Je la vois tous les soirs, dit Teddy. "Elle dort sous mon lit pour que je puisse l'entendre chanter "
" Hidden Pictures " est un thriller qui a su capter mon attention et plaira aux amateurs aux sensations fortes !


mercredi 24 janvier 2024

Mathieu Tazo : " Dernière chanson avant l'oubli "

 


Editions Daphnis et Chloé


4 ème de couverture


A New York, Lazare Bowden a un métier singulier. Acteur de la vie privée, il est payé pour combler l'absence d'un compagnon, d'un fils ou d'un père. Alors qu'il s'apprête à quitter la ville pour échapper à ses rôles et vivre enfin sa propre vie, Jade entre dans sa voiture, le confondant avec son chauffeur Uber. Lazare se prend au jeu et décide de la conduire jusqu'à son père mourant.

En chemin, Lazare est appelé pour aller chercher Swann, son fils adolescent, et Gloria, sa mère hippie que la maladie d'Alzheimer renvoie cinquante ans plus tôt, au matin du festival de musique de Woodstock où elle avait chanté en ouverture. Persuadée d'avoir vingt ans de nouveau, enthousiaste et idéaliste, elle est impatiente de se rendre au festival. Cette famille composée n'aura alors plus qu'un objectif : faire de nouveau chanter Gloria sur la scène de Woodstock, lors des festivités du cinquantenaire. Et revoir Jimi Hendrix aussi.

Mon avis


J'avais déjà lu deux romans de cet auteur et j'avais beaucoup apprécié son style. Mathieu Tazo m'a donc proposé de lire son prochain qu'est " Dernière chanson avant l'oubli" .

C'est un roman qui est très différent des autres titres. Mathieu Tazo par sa touche humoristique m'a fait passé un agréable moment. Comment ne pas être comblée après cette lecture. Le personnage Lazare est vraiment atypique. Son métier est acteur mais pas n'importe lequel, il se fait passer pour quelqu'un d'autre tel qu'un chauffeur Uber.

Mon rôle est de combler un manque, non pas affectif mais social. Un manque qui n'existerait pas sans la soif de reconnaissance que chacun d'entre nous entretient. "

Pourquoi ne pas jouer ce rôle est d'accepter de conduire cette femme pour être auprès de son père mourant à l'hôpital. Mais l'histoire ne s'arrête pas là il reçoit un coup de fil le prévenant de prendre son fils Swann et sa mère, Gloria, atteinte de la maladie d'Alzheimer. C'est une hippie qui a connu le succès puisqu'elle a été chanteuse des Sweetwater lors du festival de Woodstock. L'histoire de Lazare ne s'arrête pas là car d'autres personnes vont également intervenir. Lazare fera en sorte de faire revivre des instants marquants.

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