Editions Hugo Thriller
427 pages
4 ème de couverture
Vingt ans.
Cela fait vingt ans que Sébastien a quitté Sainte-Geneviève, sa petite ville natale du sud de la France. Trop de démons l'y tourmentaient. Aujourd'hui, comble de l'ironie pour un écrivain, c'est un livre qui le renvoie à ce passé qu'il s'est toujours efforcé d'oublier.
Le Temps d'un été.
Tout dans ce roman, qui s'annonce comme le succès littéraire de l'année, lui fait penser à Julie. Des références troublantes, des anecdotes qu'elle seule connaissait... À tel point qu'il en est persuadé : c'est elle qui l'a écrit.
Julie, son amour d'adolescent.
Celle qui a tant compté.
Mais qui est morte il y a vingt ans, assassinée par un tueur en série.
Mon avis
Sébastien Didier commence « Ce qu'il nous reste de Julie » de façon assez classique. On plonge dans la vie d’un auteur, Sébastien, pour qui tout semble aller bien. Il a l’occasion de lire un livre qui lui rappelle son amour de jeunesse. L’auteur paraît en effet bien connaître la vie de Julie, cette jeune fille disparue une vingtaine d’année auparavant. Le mystère s’insinue dans la vie de Sébastien et de ses amis d’enfance.
« Et en effet, j’avais manqué « La nouvelle révélation britannique », comme l’annonçait fièrement le bandeau rouge en précisant le nombre pharaonique de ventes déjà réalisées. Je devais bien reconnaître que je n’avais entendu parler ni du roman, ni de son auteur, L.J. Dexley. »
L’auteur emploie un langage assez soutenu et sait par ailleurs mettre de la vie dans ses nombreux dialogues. Ceux-ci sont dynamiques et la langue y est judicieusement adaptée aux différents personnages. Les mots font mouche tout en sobriété. Des références à certains thrillers rendent hommage aux grands de la littérature dans ce domaine.