mardi 11 novembre 2014

Orcus Morrigan : " Manhattan Carnage "



4 ème couverture

Où étiez-vous le matin du 11 septembre 2001, quand le premier Boeing a embrassé la Tour Nord du World Trade Center ?
Moi, je me souviens très bien. J’étais dans la Tour. Même que j’y suis mort.
Jusqu’à ce qu’on me ressuscite, quelques jours plus tard, pour une drôle de mission punitive. J’en connais certains en haut lieu qui ont du mouron à se faire…
Ne croyez pas tout ce qu’on vous raconte : les zombies existent, nous sommes parmi vous, nous avons soif de vengeance.
Et vu le nombre de salopards sur Terre, on a du pain sur la planche.
It’s slaughter time !



Mon avis


Merci à l'atelier Mosésu de me faire découvrir une nouvelle série dont le personnage pricipal est un zombie.

Une couverture attirante et un titre qui en dit long " Manhattan Carnage " et je peux vous dire que c'est complètement dingue.

Je ne me suis pas ennuyée une seule fois à la lecture de ce roman. Il y a du sexe de la politique et du gore à souhait.

L' écriture est simple avec des touches assez humouristiques dans certains chapitres; je suis étonnée que le narrateur n'est autre que Orcus Morrigan, le principal personnage, un zombie à la peau purulente et d'une décomposition avancée.

" Sachez déjà qu'un zombie, une fois qu'il est rappelé de chez les morts, ne pourrit plus ou alors trèèèèès lentement ".
Son corps a été sauvé quelque peu par Wilson, une sorte de Dieu et se confronte tant bien que mal à des aversaires assez étranges.

Je trouve l'histoire assez déjantée,elle m'a mis les tripes dans un état nauséeux.

Les chapitres sont courts et le sang coule en abondance,des cervelles broyées, éclatées, bref ça éclabousse de partout.

"Je m'approche d'une cage thoracique ouverte, y fouille d'un doigt négligent. Cool ! J'arrache un  morceau de poumon et m'exclame :
-Au goudron, mon préféré !
Oui, j'avoue un petit faible coupable pour les abats de fumeurs. "

C'est un récit qui m'a vraiment tenue en haleine du début à la fin , l'action est omniprésente et certaines scènes sont à la limite de l'insoutenable, du sexe assez cru et du sang qui gicle énormément de quoi rendre Manhattan Carnage hors du commun et louffoque et cela me fait penser au film de Tarantino.

Orcus Morrigan est un zombie délirant, qui n'a aucun sentiment et aucune douleur.


De quoi délirer un moment aussi dans ma lecture, j'étais plongée dans un univers qui n'a pas de limites, tout est permis ; hémoglobine à profusion et corps démembrés m'ont mise en transe.

Si vous aussi, chers lecteurs, vous aimez les histoires assez déjantées, foncez lire Manhattan Carnage et vous y découvrirez Orcus, un zombie puissant et parfois sexy.

Pour le commander c'est ici :

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