lundi 4 janvier 2016

R. J. Ellory: " Papillon de nuit"

Sonatine Editions
517 pages

4 ème de couverture



Après l’assassinat de John Kennedy, tout a changé aux États-Unis. La société est devenue plus violente, la musique plus forte, les drogues plus puissantes que jamais. L’Amérique a compris qu’il n’y avait plus un chef, un leader du pouvoir exécutif, mais une puissance invisible. Et si celle-ci pouvait éliminer leur président en plein jour, c’est qu’elle avait tous les pouvoirs.

C’est dans cette Amérique en crise que Daniel Ford a grandi. Et c’est là, en Caroline du Sud, qu’il a été accusé d’avoir tué Nathan Vernet, son meilleur ami.

Nous sommes maintenant en 1982 et Daniel est dans le couloir de la mort. Quelques heures avant son exécution, un prêtre vient recueillir ses dernières confessions. Bien vite, il apparaît que les choses sont loin d’être aussi simples qu’elles en ont l’air. Et que la politique et l’histoire des sixties ne sont pas qu’une simple toile de fond dans la vie de Daniel, peut-être lui aussi victime de la folie de son temps.


Mon avis



Quelle belle surprise  en lisant ce roman, jamais un livre ne m'a autant suscitée d'émotions!!!

Je suis littéralement envoûtée par la plume de R. J. Ellory. Une élégance, un raffinement s'installent tout au long de l'histoire.
J'ai suivi les conseils d'un fervent admirateur de l'auteur qu'est Yvan Fauth du blogspot Gruznamur je tiens tout d'abord à le remercier  profondément car je serai peut-être passée à côté de cet auteur.

Je suis comme un étau qui se resserre en lisant " Papillon de nuit". Les émotions que je ressens sont très fortes; j'ai eu des moments de bonheur mais aussi de tristesse. Oui, j'ai vécu tout cela à travers cette lecture. C'est comme une grenade qui m'explose  en pleine figure.

L' auteur nous raconte l'histoire d'un condamné à mort dans les années 80. Du fond de sa cellule, ce dernier n' à pas d'autres choix que de nous conter ses souvenirs des années 60.

" Cette peur était en moi, elle faisait partie de moi, et, quoi qu'il arrive, elle me suivrait jusqu'au bout."

dimanche 3 janvier 2016

S. J. Watson: " Une autre vie"



Sonatine  Editions
432 pages

4 ème de couverture



Julia mène une vie bien rangée à Londres avec son mari et son fils. Lorsqu’elle apprend la mort de sa jeune sœur, Kate, victime d’une agression à Paris, elle est sous le choc. Les deux sœurs, dont les relations n’ont jamais été faciles, s’étaient perdues de vue. Ne parvenant pas à faire son deuil, Julia décide d’aller sur place afin d’en savoir plus sur la vie que menait Kate. Elle apprend que cette dernière fréquentait assidûment les sites de rencontre. Le doute s’insinue alors dans son esprit : et si la mort de sa sœur n’était pas due à une simple agression mais à une mauvaise rencontre ? Ne pouvant se débarrasser de cette idée obsédante, Julia décide de se faire passer pour Kate sur le site que celle-ci utilisait.

Mais, à l’âge des bilans, des remises en question, des ambitions laissées derrière elle, Julia ne réalise pas qu’elle est en train de jouer un jeu dangereux. Si elle a en effet raison sur les circonstances de la mort de sa sœur, elle prend tous les risques. Et en goûtant à une autre vie, plus excitante, que va-t-il rester de la sienne ?


Mon avis



Il ne faut pas s'attendre à un démarrage intensif en action: " Une autre vie" est très long et des longueurs subsistent mais cela ne m'a aucunement dérangée. L'histoire est centrée sur la mort de Kate, la soeur de Julia. Elle est retrouvée morte, étendue dans la ruelle parisienne.

Julia va devoir entrer et fouiller dans le monde peu connu de sa soeur et ne sera pas au bout de sa surprise. Elle va découvrir que la vie de Kate est loin d'être aussi sage et aussi simple....

Un certain trouble se fait sentir et Julia est sous l'emprise du décès de Kate, c'est comme une obsession qui la ronge au plus profond d'elle même....

" N'est ce pas ce que nous essayons tous de faire,  d'une certaine manière? Montrer notre meilleur visage au monde, camoufler la noirceur qui se cache à l'intérieur? "

jeudi 31 décembre 2015

Bilan annuel de lectures 2015




J'ai partagé avec vous chers lecteurs et lectrices mes 97 ressentis de lectures et je ne retiens que 6 titres de romans qui m'ont particulièrement plues durant l'année 2015.


Je vous les partage de nouveau:

C'est par ici:
Ravensbruck mon amour

C'est par ici:
Nous rêvions juste de liberté

C'est par ici:
Malfront les fantômes de la combe

C'est par ici:
Méfaits d'hiver

C'est par ici:
L'heure des fous

C'est par ici:
Mr Mercedes



mercredi 30 décembre 2015

Elena Sender: " Surtout ne mens pas"


XO Editions
350  pages

4 ème de couverture



Elle est une violoniste virtuose. Il est un chercheur islandais de renom, spécialisé dans l’étude du cerveau. Laura et Erik vivent à Paris. Un couple uni, passionné, admiré.

Jusqu’à cette fête, pour les quarante ans d’Erik.
Il est retrouvé inconscient, pendu à un fil barbelé. Suicide ? Tentative de meurtre ? Tout réussissait à Erik qui venait d’isoler une molécule révolutionnaire agissant sur le cerveau.

Pour Laura, le monde s’écroule. Quelles recherches menait précisément Erik ? Elle découvre qu’il avait d’étranges fréquentations. On la poursuit, on la traque dans les rues de Paris. Sa vie est en danger. Autour d’elle, des hommes sont abattus. Dans sa quête de vérité, elle se retrouve plongée dans un monde de terreur.

Avant de sombrer dans le coma, Erik avait laissé un texto à Laura :
« Plus possible de vivre dans le mensonge…»


Mon avis



Erik  fête ses 40 ans. Le champagne coule à flot, il y a beaucoup de monde. Mais la fête finit très mal car Erik  est retrouvé inconscient, pendu  à un fil barbelé en laissant qu'un seul message derrière lui: "Pardonne  moi petite elfe, plus possible de vivre dans le mensonge".

Que veut dire ce message?
Le lieutenant Raphaël  mène l'enquête. Des fouilles ont lieu principalement sur le lieu de travail d' Erik  car il était chercheur de profession. Que  veulent les agresseurs?Marion  voit sa vie basculée .....


C'est mon premier de l'auteure que je lis et je dois dire qu'au départ l'histoire m' à emballée mais par la suite j'ai été moins enthousiaste.

Le thème scientifique  me captive beaucoup mais dans "Surtout ne mens pas" j'ai trouvé un goût d'amertume, une impression d'inachevé. Ce roman n'est pas mauvais loin de là mais il manque un petit quelque chose pour qu'il soit au top.

Cette molécule révolutionnaire aurait  dû être plus approfondi et les descriptions  des personnages plus fouillées à mon goût.

Ce roman est malgré tout un véritable page turner  car les chapitres sont très courts construits avec de  nombreux dialogues.

samedi 26 décembre 2015

Alexis Aubenque: " Tout le monde te haïra"


Editions  Robert Laffont  série la Bête Noire
432 pages

4 ème de couverture



En Alaska, la ruée vers l'horreur a commencé.


White Forest, petite ville côtière du sud de l'Alaska, est en émoi. Pris dans les glaces, un navire ayant sombré en 1920 vient d'être découvert. Les corps des marins en ont été extraits, mais manquent à l'appel ceux d'une centaine d'orphelins...
C'est dans cette étrange atmosphère que débarque Alice Lewis, avec l'espoir de retrouver sa sœur disparue. Elle engage aussitôt un ancien flic au passé trouble devenu détective privé, Nimrod Russell.
De l'autre côté de la ville, la lieutenante Tracy Bradshaw récupère une sordide affaire : pendu par les pieds dans sa grange, un notable a été éventré à l'aide d'un hakapik, l'arme inuit servant à abattre les phoques.
Envers, et surtout contre tous, les deux ex-coéquipiers, Tracy et Nimrod, vont devoir travailler ensemble alors que plane sur eux l'ombre des enfants disparus.


Mon avis



Ce roman est bien plus qu'un  thriller; c'est une bombe, une pépite. L'ambiance  est froide mais une fois les pages tournées, vos mains sont moites et votre coeur bat la chamade.
L'action se passe en Alaska et croyez-moi ça vaut le détour.
L'intrigue est bien menée, j'ai suivi avec intérêt chaque affaire. 
Dans "Tout le monde te haïra", l'auteur, Alexis Aubenque expose trois histoires.

- Alice Lewis recherche éperdument sa demi-soeur Laura.
- Le lieutenant Wright et Bradshaw enquêtent sur la mort d'un homme dont le corps a  été sauvagement mutilé.
- Un vieux cargo refait surface où des cadavres sont retrouvés congelés dans un fleuve depuis des décennies....

On se demande comment l'auteur a pu capter autant son lecteur avec ces trois histoires totalement  différentes les unes des autres?

Et bien moi je dis qu'il a tout misé sur la crédibilité des personnages et sur l'intrigue.

Les protagonistes ont un vécu, ils sont totalement efficaces dans leurs fonctions afin de bien mener  l'enquête et sont très attachants. Quel moment jouissif de les connaître, croyez-moi chers lecteurs, c'est un plaisir de les suivre dans leurs péripéties!!!

mercredi 23 décembre 2015

Nell Leyshon: " La couleur du lait"


Editions  10/18
192 pages


4 ème de couverture



En cette année 1831, Mary, une jeune fille de 15 ans entame le tragique récit de sa courte existence : un père brutal, une mère insensible, en bref, une banale vie de misère dans la campagne anglaise du Dorset.
Simple et franche, mais lucide et entêtée, elle raconte comment, un été, sa vie a basculé lorsqu’on l’a envoyée chez le pasteur Graham, pour servir et tenir compagnie à son épouse, une femme fragile et pleine de douceur. Avec elle, elle apprend la bienveillance. Avec lui, elle découvre les richesses de la lecture et de l’écriture… mais aussi obéissance, avilissement et humiliation. Finalement l’apprentissage prodigué ne lui servira qu’à écrire noir sur blanc sa fatale destinée. Et son implacable confession.


Mon avis



Mary, jeune fille de 15 ans, raconte son histoire sous forme d'un journal avec des mots maladroits et assez directs.
Il n'y a pas de majuscule, pas de nom de personnes quand quelqu'un dialogue. Tout est dit avec simplicité.

" Il y a une chose qu'il ne faut pas oublier. j'écris ces mots de ma main en l'an de grâce mille huit cent trente et un et j'en suis fière. vous comprendrez pourquoi."

Mary  énonce  ses besognes à la ferme; récolter  des oeufs, s'occuper des animaux.
Vivant avec ses trois soeurs, ses parents et son grand père pour qui elle a beaucoup d'affection, elle essaie de se débrouiller comme elle peut malgré sa jambe difforme.

mercredi 16 décembre 2015

Maria Ernestam: " Le peigne de cléopâtre"

Editions  Babel
352 pages


4 ème de couverture



Mari, Anna et Fredrik, trois amis de longue date, ont monté une société au doux nom du Peigne de Cléopâtre. Leur créneau: résoudre les problèmes des gens. Chacun se débat dans sa vie mais apporte ses compétences, qui en jardinage, qui en déco d’intérieur ou en comptabilité… et la PME se développe avec succès. Jusqu’au jour où une vieille dame se présente à l’agence avec une étrange requête: elle souhaite que Le peigne de Cléopâtre élimine son mari.


Mon avis



" Le peigne de cléopâtre" est un thriller sur fond humoristique. Je me  suis attachée à ces trois personnes.
Mari, comptable, vient d'être licenciée par son directeur et lui laisse un petit souvenir en plantant une paire de ciseaux dans sa main.
Elle décide de créer une petite société avec ses amis proches qu'elle a connus lors d'un voyage en Italie: Anna et Fredrik.
L'idée de monter une entreprise est assez sympa d'autant plus que l'objectif est de régler au mieux les problèmes des gens. Ainsi est né   " Le peigne de cléopâtre".

Ce trio va trouver un vif succès grâce à leur entreprise et les missions  et services qui sont variés: on passe d'un décor d'appartement, réparation d'objets jusqu'à tuer le mari d'une cliente. Mais les idées du trio sont parfois incomprises et dès  qu'il s'agit d' éthiques, de prise de conscience et de morale, les esprits de chacun s' échauffent et cela génère des tensions entre eux.

Jamais ce trio n'a pensé que cette entreprise allait fonctionner à merveille et faire apparaître certaines blessures  et failles....

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