Editions Robert Laffont
360 pages
4 ème de couverture
Quand l’amitié devient emprise.
Mère célibataire de vingt-huit ans, ébranlée par le décès récent de son père, Candice Louradour mène une vie sans saveur. Un soir d’hiver pluvieux, à Paris, elle est témoin d’un accident de la circulation. Une femme est renversée et grièvement blessée.
Bouleversée, Candice lui porte assistance, puis se rend à son chevet à l’hôpital. Petit à petit, la jeune ingénieure du son et la convalescente se lient d’amitié.
Jusqu’au jour où Dominique demande à Candice de pénétrer dans son appartement pour y récupérer quelques affaires.
Dès lors, tout va basculer…
Pourquoi Candice a-t-elle envie de fouiller l’intimité d’une existence dont elle ne sait finalement rien ? Et qui est cette Dominique Marquisan, la cinquantaine élégante, si solitaire et énigmatique ?
Nous irons mieux demain retrace le chemin d’une femme fragile vers l’acceptation de soi, vers sa liberté. Il fait aussi écho aux derniers mots d’Émile Zola, le passager clandestin de cette histoire.
Mon avis
« Nous irons mieux demain » de Tatiana de Rosnay est un concentré de qualités littéraires. Il faut bien reconnaître que cette auteure coche toutes les cases pour offrir des romans passionnants. J'ai suis une grande fan et me jette sur chaque sortie de ses livres. Cette fois encore je n'ai pas été déçue.
Son style est parfait alliant l'élégance et la simplicité. Tatiana de Rosnay ne perd pas de temps puisqu'elle entre directement dans le sujet. Une jeune femme de vingt huit ans, Candice Louradour, assiste à un accident et se surprend à se préoccuper de la victime, une certaine Dominique Marquisan. Celle-ci est blessée, elle a une soixantaine d'années et semble sans attaches. La suite met en relief cette relation naissante. Du début à la fin, j'ai été bousculée par ce qui ressemble à une emprise. Mais l'auteure n'est jamais manichéenne et laisse voir les failles de chacune des deux « amies».
J'ai aussi apprécié la description des lieux de Paris. Tatiana de Rosnay sait très bien planter le décor, elle dépeint l'atmosphère du quotidien de ses personnages. On sent parfaitement l'influence des murs sur les habitants et vice versa.
De plus, on rentre une nouvelle fois comme dans « Célestine du Bac » dans l'univers de Zola. Mais cette fois, la façon d'aborder cet auteur classique est très originale. Tatiana de Rosnay réussit à mélanger astucieusement sa passion pour Zola et pour la magie des lieux. Et sans être un thriller, l'histoire est faite de mystères tenant en haleine jusqu'au bout. Les thèmes abordés sont l'emprise personnelle mais pas que…