dimanche 6 février 2022

François Rabes : " Les racines des ombres "

 


Editions Hugo Poche

400 pages


4 ème de couverture


Les Vosges.

Une profanation de cercueil réveille la mémoire d'un terrible fait divers survenu quarante ans plus tôt. L'enquête est confiée à Claire, jeune substitut du procureur. Des zones d'ombres apparaissent bientôt et viennent éclairer l'affaire sous un autre jour. Entre un capitaine de gendarmerie hostile et un clan gitan dans le viseur de la justice, ses premiers pas sur le terrain vont s'avérer plus complexes que prévus. Simultanément, un couple et leur petite fille de six ans emménagent dans une vieille maison à rénover. Mais ce qui devait être un nouveau départ pour Michel, fils d'un puissant industriel de la région, sonne bientôt comme une plongée dans les méandres d'un épisode tragique qu'il croyait oublié. Une peur tenace revient le hanter et va le conduire sur les traces de son passé.

Et si quelque chose ou quelqu'un reliait les deux événements ? Et si l'ombre qui plane sur Michel depuis son enfance prenait racine au cœur des investigations menées par Claire ?

La vérité les attend. Mais pour l'atteindre, ils devront l'un et l'autre braver leurs propres démons.



Mon avis



" Les racines des ombres " est le premier roman de l'auteur. Avant de donner mon ressenti, je voudrais souligner que la couverture colle parfaitement à l'histoire.

François Rabes décrit avant tout deux enquêtes qui vont par la suite se rejoindre en une seule.
Une ancienne affaire s'ouvre suite à la profanation d'un cercueil au cimetière de Chavelot ; le 12 juillet 1982, le corps d'une fille de 16 ans est retrouvée violée et égorgée dans les bois. Le coupable a purgé sa peine depuis. La substitut du procureur Claire Vernier est chargée de l'enquête auprès du capitaine Laroche.

Parallèlement à cette histoire, le lecteur va suivre le personnage Michel Mallet, fils d'un homme qui veut tout diriger même la vie de son propre fils. Mais Michel a décidé de faire autrement en achetant une vieille demeure loin de tout. En effet son père est à la tête d'une scierie " Mallet & Fils " ( joli jeu de mots de l'auteur ).

Depuis son acquisition, Michel commence à ressentir certaines hallucinations qui lui fait perdre tout contrôle lors des réunions concernant la scierie de son père.
" Michel avançait tel un pantin sans fil, mais dirigé par une force obscure, invisible. Comme possédé. Une puissance néfaste nourrie par son propre inconscient qui l'entraînait aux sources d'un malheur enfoui depuis trop longtemps. "

dimanche 16 janvier 2022

Denis Zott : " La Dame blanche "

 


Editions Hugo Poche

443 pages


4 ème de couverture



Elle ne devait jamais sortir. Dehors est un monde hostile, un danger permanent. Mais nul ne sait comment elle peut réagir.

Un étrange manoir dans l'Yonne qui abrite un terrible secret. Une recluse blonde au visage de geisha dont l'existence n'est connue que d'une poignée de personnes.

Lorsque, une nuit, un mystérieux commanditaire la fait enlever, rien ne se passe comme prévu.

Un accident à quelques kilomètres du point où elle doit être livrée, à Puech Begoù dans le Tarn, et c'est la fuite. Traquée par les chasseurs et les chiens de l'impitoyable Baron, le maire du village. Recherchée par les Renard, les ennemis jurés de Baron. La Dame blanche est livrée à elle-même alors que la contrée est cernée et que la famille de la jeune femme convoque des moyens d'envergure pour la retrouver.

Césaire, le domestique de Germaine Renard, craint qu'un vent mauvais ne souffle dans cette campagne tourmentée. Ce sera bien pire que ça. Personne dans la contrée n'oubliera jamais la Dame blanche.




Mon avis



Comme j'attendais le dernier roman de Denis Zott ! Il en a mis du temps à le sortir mais " la Dame blanche " est pour moi un des mes préférés de l'auteur !

L'action de « La Dame blanche » se situe dans la campagne du Tarn. Denis Zott met en scène une jeune fille surnommée justement La Dame blanche. 
" La jeune femme portait une courte robe blanche. Le halo d'une lampe de chevet en forme de nénuphar lustrait sa peau nacrée et le galbe de ses cuisses. Des cheveux blonds tombaient en cascade sur ses épaules et en frange raide sur son front. Ses poignets et son décolleté étincelaient de bijoux. "
Elle est kidnappée mais un incident perturbe l'enlèvement et l'intrigue prend alors des directions inattendues.

Les personnages sont impressionnants de cruauté. Certains par contre m'ont beaucoup émues. Pourtant il est difficile d'avoir de l'empathie tout au long de l'histoire tant les situations peuvent être révoltantes et dures à suivre. Heureusement les rebondissements rendent le roman haletant.

samedi 15 janvier 2022

Niko Tackian : " Respire "

 


Editions Calman Lévy

324 pages


4 ème de couverture


SI LE PARADIS EST UNE ÎLE, L’ENFER AUSSI.

Le sable très blanc, l’océan turquoise. Voici ce que découvre Yohan à son réveil. Un endroit paradisiaque où il va entamer une nouvelle vie. Avoir une deuxième chance d’être heureux. Pour arriver sur cette île inconnue, il a signé avec une mystérieuse société qui promettait de le faire disparaître et d’effacer toute trace de son passé.
Les premiers jours, Yohan savoure son insouciance retrouvée. Même si peu à peu, un sentiment d’étrangeté le gagne. L’île héberge une dizaine d’habitants plus énigmatiques les uns que les autres. Pourtant les maisons abandonnées, les échoppes désertes dans les rues balayées par le vent, laissent penser qu’un jour ils ont été bien plus nombreux. Où sont passés les autres ?

Yohan veut comprendre. Mais jamais il n’aurait dû chercher à voir l’envers du décor. Car c’est bien connu, la connaissance fait voler en éclats le Paradis…



Mon avis



Rien que le titre cela me fait penser à la chanson de Mickey 3D  " Il faut que tu respires, et ça c'est rien de le dire .Tu vas pas mourir de rire, et c'est pas rien de le dire "
Le final de ce roman est un peu ça ! Une fois la pilule bleue avalée, te voilà sur une île paradisiaque " luxe et volupté " rien de tel pour renaître  mais pas si calme que ça en a l'air ! Les habitants sont énigmatiques et mettent en garde Yohan.

Effacer son passé et fuir sa vie rien de tel mais jusqu'à quel prix ! Ainsi Yohan se retrouve sur cette île où vivent peu d'habitants mais qui sont plus étranges les uns que les autres ! Sympa le dépaysement non !

Si les occupants sont farfelus, le décor est tout autant étonnant. D'étranges phénomènes surgissent dans ces lieux isolés du monde.

Niko Takian fait de " Respire " un panorama cinématographique avec le film Angel Heart " et littéraire avec le roman de Melville " Moby Dick " et Shutter Island de Dennis Lehane. Le suspense est à son comble voire même intrigant.

Comme dans d'autres de ses romans, l'auteur parvient à décrire les efforts des hommes face à l'hostilité des éléments naturels.

Le début du roman est prometteur, je me suis demandée où l'auteur voulait en venir. C'est prenant, tout va très vite, l'auteur arrive d'entrée à me capter dans son aventure où les écumes et l'iode sentent à plein nez.
" De retour de la plage, Yohan sentait une vigueur nouvelle lui électriser le corps. C’était comme si un pan entier de son être venait de se révéler. Depuis le départ de Gaïa et la torpeur qui avait suivi, il s’était enfoncé dans le bourbier poisseux de la dépression. Un voyage dans les profondeurs de son âme qui l’avait progressivement coupé de ses attaches, de ses amis jusqu’à le perdre lui-même. "

vendredi 14 janvier 2022

Margaret Atwood : " La servante écarlate " le roman graphique

 


Adaptation et illustrations : Renée Nault
Éditeur : Robert Laffont

248 pages



4 ème de couverture



Dans la république de Galaad, les femmes n'ont plus aucun droit. Vêtue de rouge, Defred est une " Servante écarlate " à qui l'on a ôté jusqu'à son nom. Réduite au rang d'esclave sexuelle, elle a été affectée à la famille du Commandant et de son épouse et, conformément aux normes de l'ordre social nouveau, met son corps à leur service. Car à une époque où les naissances diminuent, Defred et les autres Servantes n'ont de valeur que si elles sont fertiles. Sinon...
Dans une description d'une force peu commune, Defred se remémore le monde d'avant, quand elle était une femme indépendante, jouissant d'un emploi, d'une famille et d'un nom à elle. Aujourd'hui, ses souvenirs et sa volonté de survivre sont de véritables actes de rébellion.




Mon avis



Avec « La servante écarlate », B.D. de Renée Nault tirée du livre de Margaret Atwood, je donne mon ressenti sur l'ouvrage illustré et non sur le roman. Bien sûr j'évoque l'histoire au centre du récit.

Ainsi, Margaret Atwood nous plonge dans une dystopie montrant un monde, dans lequel les rares femmes fertiles sont comme des esclaves aux services de l'Etat et de familles stériles. La jeune Defred doit subir des relations sexuelles avec l'homme qui l'héberge avec le consentement de son épouse et cela afin de concevoir un enfant. Au fil de cette trame, on prend connaissance de la vie de Defred avant l'emprise de Gilead, cette entité qui dirige un Etat tout puissant.

Renée Nault sait rester fidèle au livre de la légendaire auteure. Mais qu'apporte de plus la version illustrée ? La force des dessins est dès l'ouverture de l'album un attrait évident. L'utilisation des couleurs est intelligente et esthétiquement réussie à mon goût. Ce rouge que porte Defred, l'héroïne, comme les autres esclaves fertiles est particulièrement bien mis en valeur tout au long de la B.D... Cette teinte est plus ou moins intense et étouffante selon les moments de l'histoire. Elle est diluée pour plus de douceur dans les flashbacks sur la vie de Defred.

jeudi 6 janvier 2022

Joyce Maynard : " De si bons amis "

 


Editions Philippe Rey

333 pages


4 ème de couverture


Quand Ava et Swift Havilland, couple fortuné, décident de prendre sous leur aile Helen McCabe, celle-ci est au plus bas. À quarante ans, Helen a perdu la garde de son fils Oliver, huit ans, et partage sa semaine entre rencontres aux Alcooliques Anonymes, petits boulots de serveuse et soirées à faire défiler sur son écran les profils d'hommes célibataires de la région. Après s'être réfugiée depuis l'enfance derrière des récits de vies fantasmées pour masquer sa fragilité, elle trouve auprès des Havilland ce qu'elle a toujours désiré : se sentir unique et aimée.
Dès lors, la vie d'Helen est soumise aux moindres caprices du couple – dont la perversité prend des apparences de bienveillance –, les laissant même s'immiscer dans les prémices de sa relation avec Elliot, un comptable dont le quotidien simple et rangé attire le mépris de ses nouveaux amis. Jusqu'où Helen se laissera-t-elle manipuler par les Havilland, tandis qu'une seule chose compte à ses yeux : récupérer la garde d'Oliver ?
Dans ce roman à l'écriture fluide et rigoureusement construit, Joyce Maynard dresse le portrait d'une femme vulnérable et emporte le lecteur au cœur d'une angoissante prise de possession amicale. Jusqu'au moment où Helen sera placée devant un choix aussi imprévu que difficile…



Mon avis



La couverture du roman de Joyce Maynard « De si bons amis » est très artistique et promet une ambiance sophistiquée et mystérieuse. Mais qu'en est-il vraiment ?

L'histoire met en scène Helen qui doit faire face à un quotidien difficile. Elle veut conserver la garde de son fils mais sa vie est chaotique. De plus le père de son enfant profite d'un moment d'égarement d'une mère pour lui retirer cette garde. Pourtant Helen pense enfin trouver de la quiétude et de l'aide auprès des Havilland, un couple riche et bienfaiteur. Mais aura-t-elle pour une fois une chance de sortir de son marasme social et familial ?
" - Les choses sont s'améliorer, m'a assuré Ava. Quand je me mets en tête de résoudre un problème, rien ne m'arrête. "
On se doute que son parcours sera ardu mais on ne s'attend pas à ce qu'elle va vivre en rencontrant les Havilland.
Le récit dans sa simplicité reste efficace et donne de l'éclat aux mystères qui entourent Helen est ses nouveaux amis. Les chapitres courts permettent de s'intéresser rapidement à l'intrigue. Ainsi je n'ai pas été déçue par la spirale infernale décrite par Joyce Maynard.
L'existence que mène le riche couple reprend bien les promesses de la couverture ! 

samedi 1 janvier 2022

Sandrine Destombes : " La faiseuse d'anges "


 Editions Hugo poche

400 pages


4 ème de couverture


Une enquête de la commissaire Maxime Tellier

La commissaire Maxime Tellier se retrouve à devoir enquêter sur une série de meurtres particulièrement violents. Des femmes, entre quarante et cinquante ans, sont assassinées un peu partout en France suivant le même mode opératoire. Le seul point commun des victimes : la Normandie. Max n'a d'autre choix que de quitter sa juridiction parisienne pour collaborer avec les services de gendarmerie de Lisieux où une cellule de crise a été créée. Une fois sur place, Max comprend rapidement que la région n'est pas le seul élément déclencheur de ces meurtres.

En parallèle, Max se retrouve acculée par un nouvel élément lié à une enquête nettement plus personnelle qu'elle mène depuis trente ans. L'assassin de sa mère vient de refaire surface…

Avec Les jumeaux de Piolenc (traduit en six langues et paru chez Hugo Thriller), Sandrine Destombes a remporté le Prix VSD RTL 2018 du meilleur thriller français, présidé par Michel Bussi.



Mon avis




" La faiseuse d'anges " est le premier roman de la tétralogie consacrée à la commissaire de police Maxime Tellier. Je n'ai pas fait dans l'ordre puisque j'ai lu dernièrement le titre " Le dernier procès de Victor Melki " . Ce n'est une gravité en soi car c'est toujours un plaisir de lire la plume de l'auteure.

La maitrise de l'écriture est saisissante car dès le début du roman Sandrine Destombes accroche et capte l'attention du lecteur avec son héroïne qu'est Maxime Tellier. Cette commissaire est marquée par un passé troublant et par le départ en retraite de son pilier voire mentor, Enzo. Mais Max doit maintenant avancer seule dans ses dossiers.

Ca tombe bien, un tueur en série sème le trouble ; il tue sans limite des femmes avec un modus operandi atroce. Quelle est l'identité du tueur prénommé " scalpeur augeron " ?
" Bien sûr. Je n'ai pas besoin de lire mes notes pour vous dire que le corps n'est pas beau à voir. On lui a retiré la peau du visage ainsi que tous ses organes de reproduction. Le reste n'était que fractures et contusions. "

vendredi 31 décembre 2021

Amélie Antoine : " Sans elle "

 


Auto édition

385 pages


4 ème de couverture


Il était une fois une famille heureuse et unie.
Des jumelles de six ans qui se ressemblaient comme deux gouttes d'eau.
Des enfants fusionnelles qui grandissaient ensemble et s’adoraient.
Jusqu’à un soir de feu d’artifice où l’une d’elles se volatilise brutalement.

Il était une fois deux fillettes inséparables.
Jusqu’à ce qu’il n’en reste plus qu’une.
Il était une fois une histoire qui n’a rien d’un conte de fées.



Mon avis



Après avoir lu récemment Le bonheur l'emportera " que j'ai adoré, j'ai repéré à la médiathèque le titre suivant " Sans elle". Le résumé me tentait bien. Amélie Antoine excelle de nouveau dans un thriller psychologique où la réalité est  mise en avant.

Dans ce roman, j'ai suivi l'histoire d'une famille qui prend de plein fouet un drame qui va tout faire exploser. La perte d'un enfant est le principal fil conducteur du récit. Jessica et Coline sont deux jumelles âgées de 6 ans habitant à Le Quesnoy. Coline est punie car elle a renversé un flacon dans la salle de bains et ne pourra pas voir les feux d'artifice avec sa sœur. Sa mère Patricia et sa jumelle Jessica se rendent alors toutes les deux aux illuminations artificielles. Alors que le ciel se remplit de diverses couleurs, tout ne se passe pas comme prévu ; Jessica est portée disparue sans laisser de trace. L'angoisse de la mère se fait sentir, chaque minute s'écoule et aucun signe de vie de la petite fille. Patricia est anéantie. Malgré les recherches de la police et des habitants, aucun signe de vie. 
" Elle ne peut pas être bien loin ; une gamine, ça ne se volatilise pas comme ça, d'un coup de baguette magique !"Patricia ignore les commentaires futiles, elle décrit sa fille, dix fois, vingt fois, elle réduit Jessica à quelques détails qui lui semblent essentiels, les boucles, la taille, les grands yeux couleur topaze, la robe, l'âge. Six ans, elle a six ans, elle est toute petite, c'est encore un bébé, aidez-moi à la retrouver, s'il vous plaît… "

jeudi 30 décembre 2021

Muriel Zürcher : " Des bleus au cartable "

 


Editions Didier Jeunesse

192 pages


4 ème de couverture


La rentrée en sixième n'est pas toujours facile. Dès le premier jour, Ralph fait de Lana son bouc émissaire et tous les moyens sont bons pour la tourmenter. Zélie, elle, préfère regarder ailleurs ; pas question d'être une balance, surtout quand on veut être aimée et populaire dans sa classe.
Lana va-t-elle se laisser faire ?
Et pourquoi Ralph agit-il ainsi ?
Tour à tour, Lana, Ralph et Zélie racontent l'histoire.


Loin de tout manichéisme, un roman qui invite à la réflexion sur le harcèlement.
Dès 11 ans.


Pris des jeunes lecteurs
Prix Renaudot des Benjamins
Prix Kilalu 2021


Mon avis



" Des bleus au cartable " est un roman jeunesse traitant du harcèlement scolaire au collège.
Dès les premières pages,  Ralph, le harceleur, fait de Lana sa tête de Turc en la poussant violemment à terre et en jetant son cartable.
Témoin de cette scène, Zélie préfère ne pas s'en mêler de peur d'être une balance et de perdre sa popularité. Car ce qu'elle veut avant tout c'est se démarquer des autres pour ainsi parfaire son image.
" Et cette fille là, avec son cartable à roulettes de bébé et ses habits moches...elle ne croit quand même pas que je vais répondre à son petit sourire ? Je l’ignore en passant devant elle, sans même accélérer le pas . Le message est clair : pour moi, elle existe pas. "
Chaque chapitre laisse la parole à trois personnages ; Zélie, celle qui sera témoin des actes du harceleur, Lana, la victime et Ralph le harceleur. Petit à petit, le lecteur s'immisce dans la vie de chacun. A travers un style simple, Muriel Zürcher ne se contente pas de raconter un histoire que sur le harcèlement mais tente de faire comprendre qu'il ne faut pas rester indifférent face à certaines violences verbales ou autres.

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