Editions Hugo Poche
400 pages
4 ème de couverture
Les Vosges.
Une profanation de cercueil réveille la mémoire d'un terrible fait divers survenu quarante ans plus tôt. L'enquête est confiée à Claire, jeune substitut du procureur. Des zones d'ombres apparaissent bientôt et viennent éclairer l'affaire sous un autre jour. Entre un capitaine de gendarmerie hostile et un clan gitan dans le viseur de la justice, ses premiers pas sur le terrain vont s'avérer plus complexes que prévus. Simultanément, un couple et leur petite fille de six ans emménagent dans une vieille maison à rénover. Mais ce qui devait être un nouveau départ pour Michel, fils d'un puissant industriel de la région, sonne bientôt comme une plongée dans les méandres d'un épisode tragique qu'il croyait oublié. Une peur tenace revient le hanter et va le conduire sur les traces de son passé.
Et si quelque chose ou quelqu'un reliait les deux événements ? Et si l'ombre qui plane sur Michel depuis son enfance prenait racine au cœur des investigations menées par Claire ?
La vérité les attend. Mais pour l'atteindre, ils devront l'un et l'autre braver leurs propres démons.
Mon avis
" Les racines des ombres " est le premier roman de l'auteur. Avant de donner mon ressenti, je voudrais souligner que la couverture colle parfaitement à l'histoire.
François Rabes décrit avant tout deux enquêtes qui vont par la suite se rejoindre en une seule.
Une ancienne affaire s'ouvre suite à la profanation d'un cercueil au cimetière de Chavelot ; le 12 juillet 1982, le corps d'une fille de 16 ans est retrouvée violée et égorgée dans les bois. Le coupable a purgé sa peine depuis. La substitut du procureur Claire Vernier est chargée de l'enquête auprès du capitaine Laroche.
Parallèlement à cette histoire, le lecteur va suivre le personnage Michel Mallet, fils d'un homme qui veut tout diriger même la vie de son propre fils. Mais Michel a décidé de faire autrement en achetant une vieille demeure loin de tout. En effet son père est à la tête d'une scierie " Mallet & Fils " ( joli jeu de mots de l'auteur ).
Depuis son acquisition, Michel commence à ressentir certaines hallucinations qui lui fait perdre tout contrôle lors des réunions concernant la scierie de son père.
" Michel avançait tel un pantin sans fil, mais dirigé par une force obscure, invisible. Comme possédé. Une puissance néfaste nourrie par son propre inconscient qui l'entraînait aux sources d'un malheur enfoui depuis trop longtemps. "