« Il faisait tout le temps nuit. Des ampoules entourées de grillage brillaient, sans aucune interruption. C'était tout le temps la nuit, mais il ne faisait jamais vraiment noir. Un clair-obscur verdâtre baignait la pièce qui leur servait de prison, semblable à cette luminosité tropicale que l'on trouve dans les serres. Par dérision, leurs gardiens appelaient ça « les jardins d'hiver ».
mercredi 28 octobre 2020
Michel Moatti : " Les jardins d'hiver "
vendredi 23 octobre 2020
Amélie De Lima : " Dans ma maison sous terre "
Editions LBS
272 pages
4 ème de couverture
« Que pouvait bien faire cette gamine avec le collier de la disparue de 1997, celle dont le corps venait justement d’être retrouvé dans le sous-sol de la maison des Melville ? »
jeudi 22 octobre 2020
Tom Chatfield : " Bienvenue à Gomorrhe "
Editions Hugo Thriller
473 pages
4 ème de couverture
Mon avis
« Ne jamais laisser de trace. Un hackeur n'est pas un prédateur qui parade avec sa proie dans la gueule. Un hackeur n'est personne : un fantôme dans la machine, mais dans celle d'un autre. »
dimanche 18 octobre 2020
Benedict Wells : " Presque génial "
Editions Slatkine et Cie
320 pages
4 ème de couverture
samedi 10 octobre 2020
Jérémy Bouquin : " Moktar "
Editions Cairn
344 pages
4 ème de couverture
Mon avis
Avant tout j'aimerais souligner que cette couverture est juste magnifique ! Ce polar n'est pas qu'une histoire de mecs à ce qu'on pourrait penser à la lecture de la quatrième couverture.
Dans ce récit, on va suivre Moktar, un homme fort de corpulence marié avec Sylvie et qui a quatre enfants. Son passé va se dévoiler au fur et à mesure de la lecture ; il y aura l'histoire de Coco et sa rencontre avec sa première femme Lilie. Le parcours militaire de Mokar avec Joe est aussi souligné.
" La Légion étrangère, trois ans. Un contrat court, des opérations en Afrique. Là, j'ai rencontré Joe. A Dakar, il était sergent, on s'est pris d'amitié; "
Mais ce n'est pas que du noir, un brin d'humanité se fait sentir ; Moktar dicte quelques règles de conduite et d'éducation à certains jeunes. J'imaginais très bien au fil des pages les méandres du trafic de drogues dans le quartier de Saragosse à Pau.
" - La crise, Le Bancal, les trois morts dans la cave, les Schmitt. C'est pas le bon moment, je sais, mais c'est jamais le bon moment quand il faut mourir ! "
Jérémy Bouquin s'imprègne et se met dans la peau de Moktar. Il y a de l'action de l'adrénaline à profusion ! C'est assez prenant et addictif : les dialogues collent parfaitement aux personnages. Mais j'ai un seul point négatif à dire ; la fin est trop vite arrivée car je me suis vraiment attachée aux différents aspects de cette histoire. La qualité principale justement de cet auteur est de savoir instaurer une ambiance captivante.
J'ai lu ce polar en lecture commune avec Maud Vandenbyvanghe du site " Les lectures de Maud " , j'ai hâte de savoir ce qu'elle va en dire.
jeudi 1 octobre 2020
Sally Hepworth : " La belle mère "
Editions L'Archipel
360 pages
4 ème de couverture
Avocate appréciée pour son dévouement, Diana se bat pour améliorer le sort des réfugiés, mais elle se montre froide et distante, sinon blessante, envers les siens. Ce dont souffre Lucy, sa belle-fille, qui rêvait de trouver en elle une mère de substitution.
" On ne choisit pas ses beaux-frères ou belles-sœurs, pas plus que la vieille tante aigrie et alcoolique de son conjoint, ou le cousin avec son défilé de petites copines qui ne parlent pas anglais. Mais avant tout, on ne choisit pas sa belle-mère. "
samedi 12 septembre 2020
Dot Hutchison : " Le jardin des papillons "
City Editions
352 pages
4 ème de couverture
" Mais pas cette fille dans la salle d’interrogatoire. Quand ils lui ont posé la question, elle s’est contentée de détourner la tête. Elle agit comme si cela lui était égal qu’on l’ait retrouvée. D’où les interrogations de certains d’entre eux, qui se demandent si oui ou non elle est une victime. "
mardi 8 septembre 2020
Edmonde Permingeat : " Ecrit dans le sang "
Editions L'Achipel
456 pages
4 ème de couverture
Mon avis
" Dans le parc, tout est immobile. Seuls les tourniquets qui arrosent la pelouse promènent des arcs-en-ciel à la pointe du gazon. Pas l’ombre d’une brise sous le ciel presque blanc. La touffeur semble pénétrer dans le manoir à travers le moindre interstice. "
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