lundi 2 février 2015

Claire Favan: " Miettes de sang"


Edition Toucan Noir
416 pages

4 ème couverture



Le lieutenant Dany Myers est officier de police dans une petite ville du Midwest américain. Son père y était commissaire et lorsqu’il a brutalement disparu, Dany a tout naturellement voulu prendre la relève. Mais cet « héritage » est encombrant et il est mal perçu de ses supérieurs. On lui confie plutôt les tâches subalternes et ses collègues gardent leurs distances.

Sa vie sentimentale n’est pas non plus une réussite, longue suite d’échecs et d’occasions manquées. C’est un homme seul et pessimiste.

Jusqu’à ce qu’il soit, par hasard, confronté à un bien étrange suicide que ses supérieurs veulent classer à tout prix et au plus vite.

Mais Dany a un défaut, il est têtu…

Mon avis



Ayant lu les précédents romans de Claire Favan, je dois dire que " Miettes de sang" est loin d'être à l'identique de ce que l'auteure avait écrit auparavant et c'est ce que j'aime avant tout, ne pas faire dans le même style et c'est une réussite.
Les pages tournent à vive allure, je ne me suis pas rendu compte que ce livre se lit à une vitesse phénoménale c'est complètement addictif.

" Miettes de sang" est l'histoire de Dany, jeune officier de police à Poplar Bluff aux Etats Unis, loin d'être un homme fort, ce dernier a du mal à s'imposer, et se fait écraser, humilier par ses collègues.
Dany fait face également à une mère hargneuse, pitoyable et mielleuse.

"Le ridicule ne tue pas, certes, mais il n'est pas sûr de pouvoir se relever d'une honte aussi absolue et définitive".

dimanche 1 février 2015

Jacques Saussey :" Sens interdit[S] "


Edition Atelier Mosesu
188 pages
http://www.atelier-mosesu.com/sens-interdits-de-jacques-saussey/

4 ème couverture


Le corps d’un enfant de huit ans est repêché dans un étang isolé au fond des bois. Le cadavre, complètement nu, ne présente aucun signe de lutte ni de violence sexuelle, laissant à penser que le petit garçon a succombé à un accident. Seulement, il s’agit du cinquième enfant qui meurt dans cette petite ville de province en moins de deux mois. Et cette fois, il s’agit du fils du légiste. Alors, on m’a appelé pour que je prenne le relais.
Moi, vous me connaissez, je suis incapable de refuser quand on me demande un coup de main.
Entre autres…


Les sanglots longs des violents autochtones.


Mon avis

Neuvième opus des aventures de l'embaumeur, Luc Mandoline, cette fois ci, il est appelé sur une affaire où les victimes sont des enfants agés de 7 à 9 ans à Sens. Au total 5 victimes comptabilisées dans cette région. Cela fait beaucoup aux yeux du légionnaire, hors de question de prendre cela à la légère car les corps sont des enfants et présentent tous des cas différents.

Il s'agit tous d'un accident mais pour le thanatopracteur cela semble un assassinat, il le sent bien, cette affaire pue la mort à plein nez et car le seul point commun des ces cadavres, ils sont tous morts à 12 jours d'intervalle.

lundi 26 janvier 2015

Sharon Bolton: "Sous emprises"



Edition Fleuve noir
496 pages

4 ème couverture


À l’université de Cambridge, Evi Oliver, la psychiatre responsable des services de soutien psychologique, contacte Scotland Yard : une vague de suicides inquiétante frappe les étudiantes. Lacey Flint, jeune et jolie policière, est alors envoyée infiltrer les bancs de l’université. Une mission qu’elle compte remplir au plus vite : jouer les fragiles jouvencelles ne lui correspond guère. Mais, petit à petit, l’enquêtrice sûre d’elle et inébranlable vacille. D’étranges rêves peuplent ses nuits. D’ailleurs, s’agit-il bien de chimères ? Alors que les frontières de la réalité se brouillent et que le doute l’assaille, les griffes de l’angoisse l’étreignent et la portent au bord du gouffre. À croire que, dans l’ombre de son sommeil, quelqu’un joue de ses peurs pour mieux étendre son emprise sur elle…

Mon avis

" Sous emprises " m'a littéralement envoutée, la couverture est superbe et le titre est intriguant.
Dès le début de ce roman, l'action démarre de suite, j'ai été happée par cette histoire où suicide et cauchemars sont à l'honneur.
Des candidates sont prises au piège, manipulées et sont menées par la suite au suicide.
Lacey Flint, jeune policière, doit ainsi découvrir et mener l'enquête dans cette université en se faisant passer pour Laura, une étudiante un peu chétive. Elle doit a tout pris savoir pourquoi le taux de suicide est élevé dans ce bahut et comprendre ce qui perturbe pour autant la psychiatre, Evi.

L'auteure, Sharon Bolton a le don de créer une atmosphère malsaine dès le début du roman, je me suis sentie mal à l'aise en lisant ce dernier, c'est noir, angoissant à souhait.

"Pendant plusieurs minutes, j'ai eu l'impression qu'il faisait plus sombre dans ma chambre qu'à l'ordinaire. Ensuite je me suis rendu compte que je n'arrivais pas à ouvrir les yeux. Sur ma droite, là où le rebord de le fenêtre tenait lieu de table de chevet, j'entendais le grattement..."

Les chapitres sont très courts et le rythme est effréné. C'est une histoire dont je ne me suis pas sortie indemne de ma lecture tellement l'action est omniprésente , c'est complètement addictif et perturbant.

Les personnages sont très bien décrits psychologiquement si bien que j'étais sous l'emprise de ce récit. Il m'a procuré beaucoup d'angoisses, et de sueurs froides.

A découvrir si vous aimez les sensations fortes et les histoires assez lugubres.

L'auteure



 
Sharon Bolton est née dans le Lancashire, en Grande Bretagne. Après des débuts dans le marketing, les relations publiques et la finance, elle quitte la City pour fonder une famille et écrire Sacrifice, son premier roman. Elle vit actuellement près d'Oxford avec son mari et leur jeune fils.

 


dimanche 25 janvier 2015

Marin Ledun:" Au fer rouge"


Editions Ombres Noires
464 Pages
http://www.ombres-noires.com/

4 ème couverture

Madrid, 11 mars 2004, dix bombes explosent dans des trains de banlieue. Rescapée, le lieutenant Emma Lefebvre entre en guerre contre le terrorisme. La découverte d'une valise contenant le cadavre d'un trafiquant de drogue espagnol, échouée sur une plage landaise, dix ans plus tard, ravive les vieilles blessures. Emma met bientôt au jour une véritable organisation mafieuse, avec à sa tête Javier Cruz, seigneur de l'antiterrorisme. Des rives du fleuve Nervión aux bas-fonds de Bayonne, des banlieues déshéritées de Madrid aux palaces de la côte basque, la géographie de la corruption n'a pas de frontières.


Mon avis


Je qualifierais ce livre de thriller mais aussi de roman d'espionnage où l'action se situe dans les Landes et pays Basque.

J'ai pris le temps de lire et de savourer " Au fer rouge" car j'apprécie beaucoup la plume de cet auteur.

Dans ce roman, des morts refont surface et dès le début, l'action est présente, un homme a été retrouvé dans une valise, complètement torturé.Qui a pu commettre de telles atrocités?Trois flics de Bayonne suivent l'affaire de très près en particulier Emma Lefebvre, qui s'acharne et se plonge dans cette enquête à haut risque et certains souvenirs ressurgissent.

Tous les thèmes sont abordés dans "Au fer rouge" : trafiquants d'héroines, terroristes et conflits basques sont de prime à bord au coeur de cette histoire.

" Cet abruti veut des garanties. Il veut que son nom disparaisse des murs de la ville. Il a l'impression d'être l'ennemi public numéro un. Il dit qu'on le traite comme l'homme à abattre...."

L'intrigue est bien menée et très bien documentée, Marin Ledun a su me faire plonger dans ce récit où corruption et terrorisme n'ont pas de limite. Le rythme est intense, avec des chapitres assez courts, et les personnages sont attachants. La cadence de ce roman est tellement puissante que j'ai eu dû mal à le lâcher et à tel point que j'en ressors marquée au fer rouge.

Vous l'aurez compris que Marin Ledun m'a de nouveau comblée avec ce livre à la fois fort et percutant. Je le recommande fortement et avis aux amateurs aimant manipulation et trafic en tout genre.



vendredi 23 janvier 2015

JB LEMAL : " Wally Jazz "




4 ème couverture

Wally Jazz Rivers est né en Caroline du Sud en 1925, avec pour toute fortune sa négritude, un talent de pianiste et le Jazz. Son histoire d’amour avec Laura, une jeune fille blanche douée pour le dessin, va bousculer les règles de la ségrégation.

Chassés par tous, ces aventuriers de la vie se retrouveront à New-York, à Paris pendant la guerre, et au bord de la rivière Savannah. La musique de Wally et les portraits de Laura vont dévoiler la profondeur de leurs blessures et de leur passion…


Cette histoire est basée sur la vie de plusieurs musiciens et s’inspire aussi de faits historiques peu connus de la seconde guerre mondiale, sur la vie à Saint-Germain-des-Prés à la fin des années quarante. L’ensemble du récit est bien sur rythmé par la musique de Jazz !

Mon avis

Jamais je n'aurai pensé qu'un livre m'aurait autant chamboulé et mis à l'épreuve mes sentiments, une crainte qu'il arrive quelque chose aux personnages, Wally, Laura et leur entourage.

J'ai suivi le parcours de Wally et Laura de leur enfance à l'âge adulte. Wally Williams, un jeune noir a choisi de se tourner vers la musique et choisit comme instrument le piano, le son sorti des touches d'ivoire noires et blanches met en émoi le cœur de Laura, une jeune fille très belle et blanche.

Ainsi le cœur de Wally se met à vibrer pour la jeune Laura qui trouve sa passion dans le dessin.

"Très vite, je tissai avec les touches, une liaison, un dialogue, une rédemption. Les notes et les enchaînements étaient encore hasardeux, sans rythme et sans respiration, mais le piano savait tout de ma vie, de mes bonheurs et des soirs où ma mère ne trouvait pas le chemin de la maison."

Ces deux personnes vont devoir se séparer car la Guerre éclate et vont devoir prendre deux chemins différents pour leur travail.
Ils ne peuvent laisser libre court à leur Amour car, pour certaines personnes assez proches d'eux,
une blanche ne peut fréquenter un noir, c'est très mal vu et le racisme, la ségrégation se font sentir.Wally sait très bien qu'un danger le guette à cause de cette relation.

mercredi 14 janvier 2015

James Dashner : " Le labyrinthe " Tome 1




4 ème couverture

SE SOUVENIR, SURVIVRE, S'ENFUIR


Quand Thomas reprend connaissance, sa mémoire est vide, seul son nom lui est familier... Il se retrouve entouré d'adolescents dans un lieu étrange, à l'ombre de murs infranchissables. Quatre portes gigantesques, qui se referment le soir, ouvrent sur un labyrinthe peuplé de monstres d'acier. Chaque nuit, le plan en est modifié.

Thomas comprend qu'une terrible épreuve les attend tous. Comment s'échapper par le labyrinthe maudit sans risquer sa vie ? Si seulement il parvenait à exhumer les sombres secrets

enfouis au plus profond de sa mémoire...


Mon avis

J'en ai tellement entendu parler que je me lance dans ce premier tome: " L'épreuve" et je découvre les romans jeunesses et c'est très sympa à lire.

Dès le début du "Labyrinthe ", l'action commence très fort, le jeune héros, Thomas, se retrouve dans ce labyrinthe par hasard, il ne souvient de rien, et fait connaissance d'autres adolescents ayant séjourné depuis pas mal de temps dans cette boîte murale. Thomas apprend certaines règles à respecter et parvient à se rendre utile dans ce monde où les murs bougent sans cesse.

Mais où est la sortie? Y a t-il une issue possible? Dans quel but s'est il retrouvé dans ce bloc?

Je me suis posée autant de questions dans ma tête à la lecture de ce livre.

dimanche 11 janvier 2015

Guillaume Garnier: " Kismet "




4 ème couverture



Alexandre, jeune Français de vingt-trois ans, arrive en Inde pour un séjour de quelques mois.

Sur place, il se lie d'amitié avec une famille indienne, chez qui il finit par poser ses bagages.

Accueilli par le tonitruant Hassan et la douce Asia, il apprend peu à peu la langue, la culture et découvre un pays où le merveilleux côtoie le sordide, où les destins comme les secrets peuvent être balayés en un revers de main.

Mais, en Inde peut-être plus qu'ailleurs, on ne tombe pas amoureux de n'importe qui...


Mon avis


Kismet veut dire destin , fatalité , fortune , lot , chance , charme.

J'ai l'habitude de lire des thrillers et je dois dire que ce roman différe de mes lectures actuelles car "Kismet" est une romance et je peux vous dire que c'est une belle découverte.

Ce roman est rempli de tendresse mais aussi d'incompréhension pour le jeune français, Alexandre.

L'action se situe en Inde, un pays où certaines traditions et coutumes peuvent paraître à nos yeux assez dures.Ce jeune héros va donc découvrir la culture de ce pays en séjournant chez une famille indienne, étant très bien accueilli, il va connaître petit à petit les habitudes de cette famille. Le couple, Hassan et Asia vont faire en sorte que le séjour d' Alexandre se passe à merveille et ce dernier va avoir des sentiments à l'égard de Asia.

" Je revois ce moment, cet instant magique où la porte de la Haveli s'est ouverte et où enfin je l'ai vue, là, en face de moi, sortie de mes rêves pour apparaître finalement, toujours aussi belle, diamant intact à l'éclat internel."

mercredi 7 janvier 2015

Philippe Boizart : " Le marteau des sorcières "




4 ème couverture


Camille, marquée par l’affaire « Cochise », le tueur aux scalps, ressent le besoin de revenir dans le village de son enfance. Elle se rend seule à Templeuve, dans le Nord de la France, déterminée à se ressourcer et retrouver les liens forts qui l’unissaient à son cousin. Mais la quiétude de la région est troublée par une série de meurtres, dont l’étrange rituel va réveiller les instincts de policier de Camille.

Mon avis

 Je tiens tout d'abord à remercier Philippe Boizart pour le livre. J'avoue n'avoir pas eu l'opportunité de le faire dédicacer et d'échanger avec lui sur ce roman. De ce fait, il m'offre " Le marteau des sorcières " en échange d'une chronique, et ce n'est pas de refus.

 Je suis contente de retrouver les personnages Camille et Mathias de "le reflet de la salamandre ".Ce troisième livre est bien différent des autres opus car l'auteur, Philippe Boizart, a plus ciblé son histoire sur la spiritualité et l'ésotérisme.

 " Les songes sont parfois un lieu de rencontre."

"Je pense que dans toutes le légendes qui plus est anciennes, il y a une part de vérité et une part d'imaginaire."

Je me plonge sans problème dans ce récit car la sorcellerie est un sujet que j'aime énormément et le thème de ce livre traite de Marie Navart, la célèbre sorcière de Templeuve et du livre marteau des sorcières, Malleus Maleficarum.

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