mardi 8 septembre 2020

Edmonde Permingeat : " Ecrit dans le sang "

 

Editions L'Achipel

456 pages


4 ème de couverture


La jeune Maya, une rousse sulfureuse, tombe en panne un soir d’été devant la grille de la Giraudière, un manoir perdu en pleine campagne tarnaise. Elle y est accueillie.
Mais, à peine installée dans cette étrange demeure où vit la famille Rascol, la « belle aux yeux de chatte » va jouer de sa séduction pour exacerber tous les conflits latents. Aucun membre de cette grande fratrie n’échappera à son emprise.
Quelques jours plus tard, elle disparaît de façon subite et inexpliquée… Avec les taches de sang laissées sur le tapis et les murs, sa chambre a tout d’une scène de crime.
Qu’est-il advenu de Maya ?
Une intrigue psychologique où jalousie et vengeance distillent un suspense angoissant.

Agrégée d’allemand, Edmonde Permingeat se consacre désormais à l’écriture de thrillers psychologiques. Fascinée par la gémellité, elle est l’auteure de Tu es moi, Le crime est dans le pré (éd. Nouvelles Plumes, 2016 et 2017) et de Sans mon ombre (L’Archipel, 2019). Elle réside dans la Drôme.




Mon avis



Avec « Ecrit dans le sang », Edmonde Vergnes-Permingeat plonge ses lecteurs dans un huis clos dérangeant. Une sulfureuse rousse, Maya, se retrouve dans une famille en pleine campagne. À partir de là, l'histoire va prendre des chemins tortueux. 

Les personnages sont très fouillés mais leur caractère est un peu trop caricatural à mon goût. Maya est une bombe à retardement qui va faire éclater une bulle familiale déjà sous pression. Cette fille est parfois agaçante mais elle donne une impulsion au récit. Les membres de la famille et les frères en particulier font un peu cliché de la famille dysfonctionnelle. Pourtant l'auteure parvient à les décrire et à leur donner une place dans le suspens qu'elle a construit. 

La plume de Edmonde Vergnes-Permingeat est fine quand elle dépeint la campagne et l'ambiance du manoir de cette famille.
" Dans le parc, tout est immobile. Seuls les tourniquets qui arrosent la pelouse promènent des arcs-en-ciel à la pointe du gazon. Pas l’ombre d’une brise sous le ciel presque blanc. La touffeur semble pénétrer dans le manoir à travers le moindre interstice. "

jeudi 3 septembre 2020

Ketty Rouf : " On ne touche pas"

 

Editions Albin Michel

240 pages


4 ème de couverture


Joséphine est prof de philo dans un lycée de Drancy. Elle mène sa vie entre Xanax, Tupperware en salle des profs, et injonctions de l’Éducation nationale qui lui ôtent le sentiment d’exister.
Sauf que.
Chaque nuit, Joséphine devient Rose Lee. Elle s’effeuille dans un club de striptease aux Champs-Élysées. Elle se réapproprie sa vie, se réconcilie avec son corps et se met à adorer le désir des hommes et le pouvoir qu’elle en retire.
Sa vie se conjugue dès lors entre glamour et grisaille, toute-puissance du corps désiré et misère du corps enseignant.
Mais de jouer avec le feu, Rose Lee pourrait bien finir par se brûler les ailes.

Récit d’un affranchissement, réflexion bouleversante sur l’image de soi et le rapport à l’autre, ce premier roman hors norme de Ketty Rouf fait voler en éclats les préjugés sur le sexe et la société.

Mon avis


Professeur de Philosophie, Joséphine mène une vie quotidienne alarmante entre Xanax et son emploi du temps au lycée de Drancy, elle décide de changer cette vie maussade en devenant strip-teaseuse la nuit car elle est fascinée par les danseuses nues et le milieu de la nuit.

" Je jalousais leur nudité sereine, le naturel de leur féminité. Sans artifices, elles étaient belles, s’imposant sans provocation.
Des femmes dénudées, sans être à nu, que nul ne pouvait détrôner. Face à elles, je me suis toujours cachée, dissimulant mon corps derrière une serviette de bain. "

Son nom de scène est Rose Lee, elle danse et se déhanche dans une boîte de nuit aux Champs-Elysées. Les cours ne lui satisfont plus, alors elle s'approprie une nouvelle identité le soir car elle a besoin de se redécouvrir en tant que femme pour développer la grâce et la beauté du corps.

" Tu es mon corps, je n'en ai pas d'autre. Nous allons mieux nous entendre. "

Joséphine se surprend et se dépasse en vendant du rêve aux clients. " On ne touche pas " est le premier roman de l'auteure. C'est écrit avec finesse et sans vulgarité. Les thèmes abordés sont l'acceptation de soi et l'emprise du quotidien. Les chapitres se tournent avidement. J'ai vraiment aimé suivre l'histoire de Joséphine, sa façon de changer radicalement de vie entre le jour et la nuit. Ketty Rouf reflète une toute autre image de la femme, comment changer la nature en devenant le contraire de ce que l'on est ?

" On ne touche pas " est un roman qui m' a beaucoup plue par les thèmes référencés et aussi par le rôle que l’héroïne joue dans cette histoire.

Ce roman est une très belle découverte ; c'est éblouissant, sensuel et écrit sans vulgarité puisque la philosophie s'en ressent dans certains passages. C'est court mais d'une intensité qui fait entrevoir une grande richesse d'écriture !


L'auteure



Ketty Rouf est une écrivaine italienne d’expression française.

Titulaire d’une maîtrise de philosophie, elle s’installe à Paris pour poursuivre ses études.

Elle suit des cours de danse classique. Après avoir travaillé pour l’Éducation nationale, elle a désormais choisi de donner des cours d’italien pour adultes, et de travailler en tant que traductrice et interprète.

"On ne touche pas" (2020) est son premier roman.




vendredi 28 août 2020

Sacha Erbel : " Eugène Terredefeu : Les larmes du Wendigo "

 

Editions Eaux Troubles

343 pages


4 ème de couverture


La petite ville de Plymouth, sur la côte Est des États Unis, voit sa quiétude bouleversée depuis que moi, Eugène Terredefeu, je suis arrivé en ville. Non pas que je sois mêlé à cet horrible meurtre commis dans le parc, mais des événements troublants se succèdent, et pas seulement en matière d'homicide. En passionné de romans noirs, je colle aux basques de Lilly Anak, agent du FBI tourmentée, pour tenter d'en apprendre plus. Je vois bien qu'elle cache des éléments importants et bien plus terrifiants encore, liés à l'assassinat de cette future maman. Pire encore, c'est au péril de ma propre vie que je vais être confronté au Mal absolu. Celui que l'on ne voudrait croiser sous aucun prétexte! Pas même dans ses pires cauchemars! Et ce n'est pas Poison qui vous dira le contraire! Hein ?... quelle petite peste, celle-là !...



Mon avis



Plymouth est une ville paraissant calme mais depuis qu'un français prénommé Eugène Terredefeu débarque  dans cette petite ville de la côte Est tout bascule !
Il se fait remarquer par ses costards kitsch et sa moto, Goldie. Propriétaire d'une station service en France, il veut avoir une toute autre vie , alors il loge dans une large demeure, une pension plus précisément. 
Depuis son arrivée, la ville est secouée ; un cadavre a été retrouvé dans un parc, celui de Clara Macintosh , le ventre totalement écartelé , son fœtus a été enlevé entièrement.

" La victime était enceinte et le fœtus disparu. Elle a été sauvagement abattue et on lui a ouvert le ventre, arraché le fœtus alors qu'elle était enceinte. "

L'agent Lilly Anak, depuis plus de vingt-ans ans dans le FBI, mène l'enquête. Le Mal se déchaîne dans le Massachusetts. Sacha Erbel développe une ambiance étrange en appuyant sur le thème du mal absolu. J'y ai découvert des personnages curieux tels que Poison, Eugène Terredefeu, Culpabilité et Injustice.

L'auteure expose également le thème du cannibalisme grâce au mythe du Wendigo. Vous aurez compris que cette histoire est glauque. " Les larmes du Wendigo" est aussi le récit où vengeance, tortures physiques et psychologiques se feront ressentir au fil des pages.

jeudi 20 août 2020

Mélissa Da Costa : " Les lendemains "

 

Editions Albin Michel

352 pages


4 ème de couverture


Ce que la vie prend, elle le redonne aussi.


Amande ne pensait pas que l’on pouvait avoir si mal. En se réfugiant dans une maison isolée en Auvergne pour vivre pleinement son chagrin, elle tombe par hasard sur les calendriers horticoles de l’ancienne propriétaire des lieux. Guidée par les annotations manuscrites de Madame Hugues, Amande s’attelle à redonner vie au vieux jardin abandonné. Au fil des saisons, elle va puiser dans ce contact avec la terre la force de renaître et de s’ouvrir à des rencontres uniques. Et chaque lendemain redevient une promesse d’avenir.
Dans ce roman plein de courage et d’émotion, Mélissa da Costa nous invite à ouvrir grand nos yeux, nos sens et notre cœur. Un formidable hymne à la nature qui nous réconcilie avec la vie.


Mon avis


Mélissa Da Costa dépeint l'histoire d'Amande ; elle connait un double deuil celui de son mari Benjamin et de son futur bébé Manon. Un deuil est toujours difficile à supporter car les souvenirs ne s'enterrent pas comme ça. Il faut savoir reprendre une vie normale.
" Il y avait un temps pour panser sa douleur, pour se rappeler, pour dire adieu correctement. Aujourd’hui, à peine l’enterrement passé, le quotidien doit reprendre : le travail, les factures à payer... La société n’a plus le temps pour le deuil. "
Alors pour se faire , elle décide de se changer les idées en quittant son appartement à Lyon et habiter dans une maison de location en Auvergne. Amande a besoin de s'isoler et de reprendre confiance en soi. Elle se reconstruit petit à petit ; elle regarde les notes sur le calendrier laissées par la propriétaire de la maison. Certaines annotations expliquent la façon de cultiver le jardin, à quel moment il faut désherber et planter les légumes. Amande revient un peu à la vie en entreprenant cette tâche. D'ailleurs la fille de la propriétaire est étonnée que sa locataire s'occupe du jardin de sa mère décédée. Ainsi Julie lui rendra visite de temps en temps pour constater les progrès du jardinage.

D'autres préoccupations donneront une importance à la vie d'Amande. La nature sera son moteur essentiel de vie. Elle reprendra contact avec ses amis Yann et Cassandra et Richard et Anne, les parents de Benjamin.

vendredi 7 août 2020

Christian Guillerme : " Urbex Sed Lex "


Editions Taurnada

256 pages

4 ème de couverture


Contre une belle somme d'argent, quatre jeunes passionnés d'urbex sont mis au défi de passer une nuit dans un sanatorium désaffecté.
Ils vont relever le challenge, mais, une fois sur place, ils vont se rendre compte qu'ils ne sont pas seuls dans cet immense endroit abandonné…
Et très vite comprendre qu'ils n'auraient jamais dû accepter cette proposition.
JAMAIS !
        

Mon avis



Une couverture, un titre et un thème attractifs ! Christian Guillerme avec " Urbex Sed Lex " a décidé de nous faire passer un moment de pure détente sans prise de tête. L'Urbex dont il est question dans ce récit est l'exploration de lieux abandonnés. Comment l'auteur a-t-il fait pour nous amener dans son voyage angoissant ? 

Christian Guillerme parvient à faire monter la pression jusqu'au bout mais j'ai dû attendre quand même la deuxième partie pour être vraiment emballée dans son histoire. Les personnages sont bien choisis mais pas assez exploités. J’espérais voir au fil de ma lecture se développer leur personnalité dans le détail. Les dialogues ne mettent pas suffisamment en valeur leurs motivations et manquent de spontanéité. 

Cependant l'Urbex est bien mis en valeur. L'ambiance est très bien décrite et j'avais l'impression d'être derrière le groupe d'amis dans son exploration. Les phrases courtes et directes correspondent bien à ce genre de roman. Ainsi en deuxième partie la montée du suspens donne un rythme soutenu à l'écriture. Visiblement Christian Guillerme connaît son sujet. " Urbex Sed Lex " est donc une occasion de découvrir l'univers de l'Urbex et de s’initier à ses codes.

mercredi 5 août 2020

Sandrine Roy : " Dilemme "

Editions Eaux Troubles
320 pages



4 ème de couverture



Dans les années 2000, un tueur s'apprête à sévir sur une famille de banlieue parisienne, observant ses proies au plus près avant de passer à l'acte.
Bien des années plus tard, il récidive. Il opère la nuit et décime des familles entières.

Quelle est la motivation de ce tueur d'un nouveau genre qui ne connait aucune pitié ? De tous ces massacres, il ne reste qu'un seul rescapé, surnommé le petit Nathan qui va être confié aux soins d'Agathe Delcourt, dans un institut spécialisé en Normandie. Le lieutenant Louis Salvant-Perret, surnommé le Prince du central, non sans raison, va essayer de découvrir qui est cet assassin sans foi ni loi. Loin de l'anti-héros des polars contemporains, l'enquêteur déploie sa force tranquille pour traquer le meurtrier. Il sera aidé dans cette terrible enquête par son groupe aux personnalités aussi surprenantes qu'efficaces. 

Quand les sombres liens familiaux remontent à la surface il faut s'attendre à une enquête bien ficelée entourée de relations complexes, entre frissons et émotions.



Mon avis



J'avais déjà lu un des romans de Sandrine Roy, la première aventure de Lynwood Miller. Dans " Dilemme ", l'auteure a une écriture plus noire et plus percutante. C'est une histoire où une famille est massacrée, mère, mari ainsi que les enfants excepté le jeune Nathan. Il sera suivi dans un centre en Normandie par Agathe Delcourt. Le lieutenant Louis Salvant-Perret ainsi que son équipe Ismaël et Maud vont élucider l'affaire de ce massacre de la famille Lemonnier mais cette enquête s'annonce difficile pour eux.
" Une famille de six, dont cinq zigouillés. Le père, la mère, deux ados de quatorze et quinze ans et une gamine de onze ans. Seul le petit dernier y a échappé, mais il est dans un sale état. Il est couvert de sang et va savoir de quel sang il s'agit dans ce merdier ! "
Louis est un lieutenant bien sous tout rapport au niveau travail mais dans sa vie privée, il connait des failles ; il est divorcé et a une fille France-Alix qu'il ne voit que très peu. L'affaire Lemonnier le préoccupe énormément. Qui peut s'en prendre à des enfants ? C'est juste inhumain. Louis veut à tout prix retrouver l'auteur d'un tel acte.

mardi 4 août 2020

Sonja Delzongle : " L'homme de la plaine du Nord "



Editions Denoël
400 pages


4 ème de couverture



De retour à New York, la célèbre profileuse Hanah Baxter espérait reprendre le cours d’une vie normale, ou presque… Mais on n’échappe pas à son destin, encore moins à son passé, et celui d’Hanah est peuplé de démons.
Baxter fait l’objet d’un mandat d’arrêt international, accusée d’un meurtre commis vingt ans auparavant, celui de son mentor, Anton Vifkin.
Rapatriée en Belgique, Hanah accepte de collaborer avec le commissaire Peeters, chargé de rouvrir l’enquête. La découverte d’un homme dévoré par des pit-bulls en pleine forêt de Seignes les lance sur la piste d’un manoir qui semble étrangement familier à Baxter. Elle est déjà venue ici, du temps de Vifkin.
Tandis qu’Hanah et Peeters se débattent en plein mystère, quelqu’un les guette. Un tueur redoutable, à qui il reste une dernière balle passée à l’or fin, la balle qui aurait dû atteindre Hanah vingt ans plus tôt…



L'avis de Yannick Dubart



Dans la tradition du polar, les personnages récurrents font les délices des lecteurs. De Philip Marlow à Franck Sharko, nous sommes impatients de retrouver les personnalités mythiques magnifiés avec talent. Avec le développement du thriller féminin, des héroïnes fortes sont apparues depuis quelques décennies. 
Sonja Delzongle nous enchante avec ses thrillers bien ficelés ; certains de ses livres donnent vie au personnage de Hanah Baxter. On retrouve cette jeune femme que j'admire à quatre reprises en comptant le dernier, «L'homme de la plaine du Nord ».
Dans ce dernier opus, il semble qu'Hanah nous dise adieu. Il règne dans cette histoire une atmosphère crépusculaire. L'auteure reprend ses thèmes de prédilection comme l'écologie mais y ajoute de nombreux éléments sur son héroïne en appuyant sur certaines failles douloureuses.
Sonja Delzongle sait incontestablement se renouveler, elle parvient à nous décrire des pratiques inimaginables mais réelles. Dès le début, Hanah Baxter est convoquée en Belgique pour faire face à son passé. Elle est confrontée à des souvenirs concernant son ancien mentor.
L'enquête mêlant perversion et tueur à gage révèle un monde de cruauté et de perfidie. Le tout est décortiqué avec intelligence sans donner dans le gore complaisant.
Une grande qualité de l'auteure étant d'après moi l'élégance ! Jusqu'à la fin, le suspens est maintenu. L'intrigue est bien ficelée mais c'est surtout les personnages qui sont fascinants au plus haut point.

On sort de « L'homme de la plaine du Nord » abasourdi par la barbarie des hommes et par le talent de Sonja Delzongle. Sa profileuse m'aura éblouie par son humanité et ses fêlures.
Encore une fois ! Nul doute que les prochains personnages de l'auteure seront aussi puissants que Baxter. Néanmoins c'est les larmes aux yeux que je quitte cette ultime aventure...




mercredi 29 juillet 2020

Sacha Erbel : " L'emprise des sens "


Editions Eaux troubles poche
319 pages


4 ème de couverture



Lorsque Talia, en pleine désillusion sentimentale, s'envole pour des vacances de rêve à la Nouvelle-Orléans, elle est loin de s'imaginer que son destin l'y attend. Dès le lendemain, elle se retrouve mêlée à un crime, exécuté selon un rituel macabre et violent. Rites vaudou ou crimes en série, la frontière entre les deux semble floue pour Louis Lafontaine, policier chargé de l'enquête, lui-même confronté à des troubles obsessionnels.
Avec sa coéquipière il est prêt à tout pour remonte à la source de l'horreur. Face à l'emprise du mal, Talia saura-t-elle affronter ses démons et le don terrifiant qui lui est révélé ? Le soutien d'Azaïa, prêtresse excentrique et l'amour de Basile seront-ils suffisants pour l'y aider ? Dans la chaleur mordante de ce voyage en pays cajun, les esprits tourmentés se révèlent, les traumatismes refont surface et les peurs inavouables s'entrechoquent jusqu'à la révélation finale.



Mon avis



" L'emprise des sens " est la première aventure de Talia. Elle est affectée par sa situation amoureuse alors elle décide de prendre le large en se rendant en Louisiane pour ainsi profite un peu de la vie. Elle y découvre les clubs de jazz et une boutique de souvenir " Baron's shop " où Talia fera connaissance d'une grande prêtresse Azaïa,.
" Le vaudou fait partie intégrante de la culture, ici, à La Nouvelle-Orléans. C'est le culte des esprits, un mélange de magie et de catholicisme. L'affirmation d'un monde surnaturel et les moyens permettant d'entrer en contact avec celui-ci. "
Mais depuis qu'elle est arrivée sur les terres de la Nouvelle-Orléans, Talia est sujette à d'étranges visions au point d'en faire de véritables cauchemars. Ses visions ne sont pas le fruit de son imagination : les morts déciment La Nouvelle-Orléans. De crimes atroces à caractère vaudou sont l'oeuvre d'un tueur redoutable.
" A côté du cadavre, des bougies noires sont posées sur une étoffe de couleur pourpre, elle-même parsemée de petits morceaux d'os sanguinolents et d'une patte de poulet. "

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