Editions Babel Noir
384 pages
4 ème de couverture
Sur le fleuve Maroni, en Amazonie française, le capitaine Anato enquête sur la mort mystérieuse d’une femme et de ses deux fils. Dans cette région où il n’a pas grandi, bien qu’il en soit originaire, Anato se découvre étranger à sa communauté, à sa famille, à lui-même. Car le secret de la mort de Thélia Apanga doit être cherché dans les croyances des Noirs-Marrons, ces descendants d’esclaves révoltés établis sur les rives du Maroni.
Mon avis
Colin Niel embarque le lecteur en Guyane. Le commissaire Anato, de souche ndjuka, suivi du lieutenant Vacaresse vont devoir enquêter sur la mort plus ou moins mystérieuse d'une femme et de ses deux enfants. Au fil des pages, je découvre les coutumes et les traditions du peuple Noirs-marrons.
Au travers de cette forêt amazonienne, l'atmosphère est loin d'être paradisiaque; quelques trafics en tout genre existent et sont illégaux.
" Les hamacs de carton" est un polar qui démarre très lentement mais n'est pas ennuyeux. Au contraire, j'ai appris diverses choses telles que la cérémonie religieuse, sur les us et les rites de tels peuples concernant les funérailles.
" Vous savez, poursuivit-il chez les Noirs-Marrons, qu'ils soient ndjukas ou alukus, chaque décès représente un moment très important pour notre société. "
Colin Niel maîtrise parfaitement ces sujets et prend plaisir à les décrire avec beaucoup passion.