Nils Barrellon:" Le jeu de l'assassin"

Edition City poche
328 pages


4ème couverture

Le cadavre d'une femme poignardée avec une violence extrême est retrouvé sur les rails, près de la gare du Nord. Ce n'est que la première victime d'une longue liste. A chaque fois, les proies sont des prostituées dont le tueur sème les corps dans différents quartiers populaires de Paris. Des meurtres sordides, sans motif apparent. Le commissaire Kuhn n'a pratiquement aucun indice et l'enquête s'enlise. Jusqu'à ce que le meurtrier fasse en sorte que l'on retrouve sa trace. Il relance ainsi la partie dans un jeu macabre et pervers avec la police. Un jeu de piste infernal au dénouement inattendu...

Mon avis

J'ai rencontré l'auteur, Nils Barrellon, et c'est un homme bourré d'humour comme son personnage principal, le commissaire Kuhn. Ce dernier est à la recherche d'un meurtrier qui sévit dans la région parisienne et commet plusieurs meurtres, des corps de femmes éventrées et poignardées s'accumulent. Le commissaire n'a que très peu d'indices jusqu'au jour où quelques traces sont laissées. Est ce un hasard ou un fait exprès? Ce qui va permettre au commissaire de poursuivre sans limite le meurtrier. C'est une véritable traque sans merci.

Danielle Thiéry: "Mauvaise graine"

Edition Masque poche
300 pages

4ème couverture

L'équipe du commandant Valentin enquête sur une série de meurtres commis dans le quartier de la gare du Nord. Le tueur a une signature étrange : il ne s'en prend qu'aux femmes âgées vivant seules, et laisse ses victimes dans un décor de veillée funèbre. Tandis que l'enquête piétine, faute d'indices, Madeleine Cornot, vieille fille aigrie et solitaire, voit son quotidien bouleversé par sa rencontre avec Mathieu, un «drôle de jeune» au regard glaçant.
Se noue entre eux une relation ambiguë autour de laquelle rôdent la mort et la folie.

Mon avis

  

Deuxième rencontre avec l'auteure, Danielle Thiéry, lors du salon de Loos et celui du polar Lens. J'avais acheté plusieurs livres la concernant et je voulais découvrir sa plume en lisant un de ces premiers romans donc "Mauvaise graine" ressorti en édition masque de poche.

J'ai fait connaissance de Madeleine Carnot, une femme seule, âgée de 50 ans, ayant peu d'amis et partageant sa vie avec son chat Félix. Elle travaille à la sécurité sociale et se fait tirailler sans cesse par ses collègues de travail car Madeleine n'a pas un physique agréable.

" T'as vu comme tu es? Sans déconner, je serais un mec, une grosse comme toi, j'en voudrais même pas pour nettoyer mes chiottes. Ca me ferait dégueuler, un tas pareil!"

Stephen king : " Rose Madder "

Edition j'ai lu
603 pages


4 ème couverture
 

Quatorze ans de mariage, quatorze ans de mauvais traitements : toute la vie de Rosie. Un enfer ! Doublé d'une obsession : fuir son tortionnaire de mari, flic jaloux, bourreau sadique, prêt à la massacrer à la première occasion. 900 kilomètres suffiront-ils à la préserver de Norman ? Qui donc pourrait lui venir en aide ? Personne en ce monde. Mais il existe un autre monde. Celui de Rose Madder. Cette femme n'est peut-être qu'un personnage de tableau, une hallucination. Elle possède pourtant un pouvoir étrange. Un pouvoir dont Rosie pourrait profiter. À moins qu'en traversant la toile, elle ne déchaîne l'apocalypse...

Après Jessie et Christine, le plus génial explorateur des zones obscures de notre inconscient se glisse une fois encore dans la peau d'une femme à l'âme fêlée, habitée par la peur. Cette peur qui conduit aux actes les plus fous, aux passions les plus noires.

 

 

Mon avis

 

 

C'est au bout de quatorze années de vie commune avec Norman que Rosie décide de partir, de prendre la fuite pour échapper aux coups de son mari. Quatorze années d'enfer et de mauvais traitements et Rosie a enfin pris l'initiative de le quitter en prenant avec elle la carte bleue de son mari. Difficile de prendre la fuite lorsque l'on a un mari dans la police mais sa femme n'en peut plus de ses remarques et de ses coups sans cesse portés sur elle. Elle prend des risques en ayant pris sa carte, elle le sait qu'elle paiera très chère.

 

" La question était qu'elle avait pris ce qui lui appartenait, à lui, Norman Daniels, qu'elle avait oublié qui était le plus grand enfant de salaud de toute la jungle et qu'elle allait payer pour ça. Et le prix serait élevé."

Rencontre des auteurs: " Salon du polar à Lens samedi 21 Mars"

                                   Salon du polar à Lens le 21 et 22 Mars 2015

Un salon comme je les aime car les auteurs sont accessibles, j'ai pris le temps de découvrir leurs écrits et d'échanger avec eux. Par rapport à l'année dernière, de nouveaux auteurs assez jeunes se font connaitre.

Les auteurs présents sont:

Une soixantaine d’auteurs nous ont confirmé leur présences pour ce Polarlens 2015 (liste susceptible d’évoluer).Retrouvez ci-dessous la liste des auteurs et leurs disponibilités (S= samedi, D= dimanche).
Barbara ABEL S/D matin
Richard ALBISSER S/D
Alexis AUBENQUE S/D
Laurent AUDOUIN S/D
Noël BALEN S/D
Nils BARRELLON S/D
Pom BESSOT et Philippe LEFAIT S/D
Bernard BOUDEAU S/D
Stéphane BOURGOIN S/D
Estelle et Richard BRICHET S
Max CABANES S/D
Claude CANCES S/D
Lucienne CLUYTENS D
Hervé COMMERE S
Gérard COQUET S/D
Dirck DEGRAEVE S/D
Gilles DEL PAPPAS D
Jean-Marc DEMETZ S/D
Claude DEPYL S/D
Christine DESROUSSEAUX D
Pascal DESSAINT D
Philippe DI FOLCO D
Stéphane DOUAY S/D
Claire FAVAN S/D
Emmanuel GRAND S
Bob GARCIA S/D
Karine GIEBEL S
Maxime GILLIO S/D
Paul HORNET S
Olivier KOURILSKY S/D
Léo LAPOINTE S
Agnès LAROCHE S/D
Nicolas LEBEL S/D
Jérôme LEROY S
MAKO S
Marcus MALTE S/D
Ian MANOOK S
Philippe MASSELOT S/D
Fabio M. MITCHELLI S/D
Michaël MOSLONKA S/D
Karin MÜLLER S/D
Sebo./Sébastien NAERT S/D
Olivier NOREK D
Colin NIEL S/D
Jean-Hugues OPPEL S/D
Pierre D’OVIDIO S/D
Franck PARISOT S/D
Elena PIACENTINI S/D
Jean-Bernard POUY S/D
Romain SLOCOMBE S/D
Yves STAVRIDES D
Gérard STREIFF S/D
Alain STUCKER D
Danielle THIERY S/D
Franck THILLIEZ S
Emmanuel TREDEZ S
Emilio VAN DER ZUIDEN S/D
Claude VASSEUR D
Nicolas ZEIMET S/D


Autres auteurs européens :


George ARION (Roumanie)
Alain BERENBOOM (Belgique)
Maurizio DE GIOVANNI (Italie) S/D matin

Pierre Duprat : " Le destin des Fabre tome 1 / Un cadavre dans la garrigue "

IS Edtion
220 pages
Un cadavre dans la garrigue


4 ème couverture

Marseille, 1902. En se promenant dans la garrigue provençale avec son chien, Justin Fabre découvre les restes du corps d'une jeune femme, ainsi qu'un mystérieux médaillon gravé du nom de la victime.

Après avoir prévenu la police qui semble gênée par cette affaire, il va s'allier avec le commissaire Mouret, une ancienne connaissance, et Alexis Mongrand, un industriel bourgeois, pour remonter jusqu'au coupable.

Ses recherches vont amener Justin Fabre à faire des découvertes insoupçonnées, parfois au péril de sa vie, mettant ainsi à jour une sordide histoire de corruption mêlant drame, amour et trahisons...

Mon avis

La quatrième couverture est alléchante et dès les premieres pages, l'action est mise en avant, je suis rentrée dans le vif du sujet. Justin Fabre, ancien douanier , habitant dans un cabanon dans les collines de Cassis, découvre un cadavre de femme dans la ravine. Il prend comme preuve un mystérieux médaillon sur ce corps et décide aussitôt d'avertir la police. Ce dernier va mener cette enquête avec le commissaire Mouret....Mais cette affaire est très complexe et dangereuse car il ne suffit pas de chercher le meurtrier de Jeanne, Justin s'expose à quelques périls. Cette affaire va le mener vers une organisation de malfrats.

Dans " un cadavre dans la garrigue", j'étais un peu perdue car de nombreux personnages entrent en scène puis au fur et à mesure que j'avançais dans ma lecture, je n'ai pu lâcher ce livre et je voulais connaitre le fin mot de l'histoire.

Stanislas Petrosky : " Ravensbrück mon amour "

Edition Atelier Mosesu
221 Pages



4 ème couverture

Gunther, jeune artiste allemand enrôlé de force au moment de la construction du camp de Ravensbrück, en devient l’illustrateur officiel, obligé de mettre son talent de dessinateur au service des autorités nazies

Rien n’échappe au crayon affûté du jeune homme : l’horreur des camps, les expériences médicales, les kommandos, les mœurs des officiers, la vie, la mort.

Dans ce roman noir, Stanislas Petrosky pénètre au cœur de Ravensbrück et en décrit implacablement chaque recoin, afin de ne jamais oublier.

Mon avis

L'atelier Mosésu lance une nouvelle collection [39-45], le roman noir au service de l'histoire.

Dans cet opus, l'action se passe en Allemagne plus précisément dans le camp de Ravensbrück encore nommé "pont aux corbeaux". Un sujet poignant car ce lieu est maudit et sent la mort.

"Ravensbrück était devenu un mouroir, un immense morgue à ciel ouvert".

Un récit sombre où la vie des femmes n'est que de courte durée. Gunther Frazentlich a été engagé de force comme ouvrier mais n'a qu'une seule envie c'est dessiner. Il se retrouve alors dans ce camp non pas pour travailler mais crayonner l'horreur et l'atrocité de ce camp. Faire du dessin lui procure la vie car son talent est reconnu des autorités nazies.

"Le temps d'un dessin, je ne pensais plus aux expériences, aux coups, aux tortures, à tout ce qui était le quotidien de Ravensbrück."

Nicolas Freeling: " Psychanalyse d'un crime "

Edition Omnibus
203 pages

4 ème couverture

Suite à une lettre à peine anonyme d'un respectable banquier, l'inspecteur Van der Valk, de la police d'Amsterdam, enquête sur la mort suspecte d'un peintre minable et authentique maître chanteur. L'accusé ? Un non moins respectable neurologue, avec lequel il va entreprendre un étonnant dialogue...
Curieux, patient, obstiné, Van der Valk a pu être comparé à un Maigret hollandais, mais un Maigret mâtiné de Philip Marlowe pour sa décontraction et son humour parfois sarcastique.

Mon avis

Je tiens tout d'abord à remercier "masse critique" de Babelio pour cette lecture. J'ai choisi ce roman car je voulais découvrir l'auteur et le résumé de ce dernier me donnait envie de découvrir cette enquête.

Ayant lu dans ma jeunesse pas mal de romans de Maigret, Georges Simenon, j'avoue que j'ai vraiment apprécié "Psychanalyse d'un crime".

Dès le début du roman, on assiste à la mort d'un artiste peintre alcoolique nommé Cabestan. L'inspecteur Van der Valk va devoir suivre cette enquête de très près car il reçoit une lettre anonyme accusant le docteur Hubert, un neurologue, d'avoir assassiné ce peintre....Une tâche assez délicate pour ce policier car dans cette affaire, de nombreux personnages semblent connaitre ce talentueux peintre et sont tous en relation entre eux. J'ai eu beaucoup de mal à suivre chaque personnage mais au fur et à mesure de la lecture, on commence à comprendre le rôle de chacun d'entre eux.

" Chaque personnage se reliait merveilleusement au suivant par de jolis déliés propres à réjouir le coeur des imbéciles du genre d'Arthur".

Sam Millar: " Poussière tu seras "

Editions points
264 pages


4 ème couverture

Adrian Calvert, 14 ans, a disparu. Dans le salon poussiéreux du barbier, les lames de rasoir s’activent et les langues se délient : ce n’est pas la première disparition dans la région. Depuis plusieurs années, des jeunes manquent à l’appel dans l’orphelinat voisin. Personne ne sait ce qu’ils sont devenus. Récemment, la pluie cinglante a exhumé des os autour d’une clinique désaffectée. Des os d’enfants…

Mon avis

J'ai lu ce roman très vite car tous les ingrédients m'ont permis de passer un excellent moment: l'auteur nous décrit la déchéance des personnages,c'est noir à souhait car certaines scènes sont à la limite de l'insoutenable. Du sang et des tripes sortent des corps et la puanteur se fait sentir.

C'est une histoire à la fois très dure, âme sensible s'abstenir de part le thème du livre. Sam Millar y dépeint la maltraitance des enfants de façon simple et précise et a su décrire le mal être de l'enfance.