Editions Albin Michel
656 pages
4 ème de couverture
Les Promises, ce sont ces grandes Dames du Reich, belles et insouciantes, qui se réunissent chaque après-midi à l’hôtel Adlon de Berlin, pour bavarder et boire du Champagne, alors que l’Europe, à la veille de la Seconde Guerre Mondiale, est au bord d'imploser.
Ce sont aussi les victimes d’un tueur mystérieux, qui les surprend au bord de la Sprée ou près des lacs, les soumettant à d’horribles mutilations...
Dans un Berlin incandescent, frémissant comme le cratère d’un volcan, trois êtres singuliers vont s’atteler à l’enquête. Simon Kraus, psychanalyste surdoué, gigolo sur les bords, toujours prêt à faire chanter ses patientes. Franz Beewen, colosse de la Gestapo, brutal et sans pitié, parti en guerre contre le monde. Mina von Hassel, riche héritière et psychiatre dévouée s'efforçant de sauver les oubliés de Reich.
Ces enquêteurs que tout oppose vont suivre les traces du Monstre et découvrir une vérité stupéfiante. Le Mal n’est pas toujours là où on l'attend.
Mon avis
Je l'ai acheté dès sa sortie mais lu que récemment. J'aime beaucoup les écrits de cet auteur et c'est avec plaisir que je me suis lancée dans son dernier roman de thriller sur fond historique. Au départ j'ai eu beaucoup d'appréhension car les romans historiques ne sont pas ma tasse de thé.
J. C. Grangé situe son histoire sous le Troisième Reich. D'entrée de jeu, je savais que ça allait être un récit aussi sombre que la période historique qu'il aborde. Des crimes atroces sont perpétrés par un tueur en série surnommé " L'Homme de marbre ". Il s'attaque principalement à des grandes dames du Reich. Le dossier est confié à la Gestapo ; Franz Beewen en sera le commanditaire.
" Un vrai tueur se baladait dans les rues de Berlin, s'en prenait aux épouses de personnalités de hautes sphères nazies, et il était chargé de mettre la main dessus. "
Les femmes sont retrouvées dans d'atroces conditions ; l'organe productive est enlevée et leurs chaussures sont volées.
" L'étude médico-légale avait également démontré que le criminel avait procédé à une mutilation plus étrange : il avait découpé la région du pubis et en avait extrait les organes génitaux, dont on n'avait retrouvé aucune trace autour du cadavre. "
Cette affaire est entre les mains de trois personnes totalement atypiques. Simon Krauss , le psychanalyste ne pensant qu' à faire des galipettes avec ses clientes, l'officier de la Gestapo, Franz Beewen et la psychiatre, Mina Von Hassel, autant adepte du cognac que préoccupée par son hôpital psychiatrique.