Editions Marabout
504 pages
4 ème de couverture
Toulouse : Éloïse Bouquet, de la Section de Recherches de la Gendarmerie, découvre Maurice Desbals, un ingénieur a priori sans histoire, dont le corps décapité a fait l'objet d'une macabre mise en scène : sur le mur, un swastika tracé avec le sang de la victime et, au pied du lit, un tas de piécettes et des pétales de fleurs faisant penser à une offrande. La tête du défunt, quant à elle, demeure introuvable…
Vengeance, règlement de comptes, acte de barbarie à connotation sectaire ?
Alors que l’enquête peine à démarrer, un meurtre identique est perpétré un mois plus tard à quelques kilomètres de la ville rose. Le spectre redouté d’une tueuse en série s’inspirant de la déesse Kali se matérialise alors…
Tandis que le capitaine Éloïse Bouquet et son équipe, aidés par un profileur, tentent de remonter la piste de cette psychopathe hors norme, Amanda Kraft, jeune et ambitieuse journaliste d’investigation, et Danny Chang, détective privé enquêtant de son côté sur un prétendu suicide, mènent chacun de leur côté des enquêtes parallèles qui vont les mener jusqu’à l’antre de la tueuse…
J'avais déjà parlé de l'auteure en lisant " Voulez-vous tuer avec moi ce soir ? " que j'avais littéralement dévoré. Dans " La fille de Kali", l'histoire met en scène la première enquête d'Éloïse cherchant à résoudre les crimes sévissant dans la ville rose. Les meurtres ont un rapport avec des caractéristiques de l'hindouisme.
Parallèlement, le lecteur suivra non pas une enquête mais plusieurs à travers trois personnages : une journaliste, Amanda Kraft, Éloïse, capitaine de la gendarmerie, Sections de recherches de Toulouse, et un détective privé prénommé Danny Chang. Ces derniers vont être sur la même piste pour ainsi retrouver le coupable de ces meurtres sordides. Quelques passages du livre font référence à la culture indienne, Céline Denjean s'est très bien documentée sur le sujet et j'avais hâte d'en savoir un peu plus; la curiosité est un vilain défaut je sais mais cette histoire est construite avec ingéniosité !
" C'est une des déesses les plus connues des Français. Cela étant, de nombreux dieux et déesses hindous ont "des bras partout", comme vous dites. En réalité, c'est juste que, sur la même iconographie, les bras ou les jambes décrivent les différents mouvements qu'opèrent les dieux. Un peu comme l'homme de Vitruve de de Vinci, si vous préférez."