jeudi 27 février 2020

Bruno Veyrès : " Tout ce que nous n'avons pas fait"



Editions Toucan
352 pages


4 ème de couverture



Gallina, Etats-Unis, dans les années 1970. Parti passer l’été aux Etats-Unis dans la petite ville de son correspondant, au cœur des Rocheuses, un adolescent français est hébergé par une femme qui lui prête la chambre de son fils. Dans cette pièce, Mme Barns conserve les souvenirs de Clive. Il était étudiant quand il a été appelé sous les drapeaux pour servir au Vietnam. Il y est mort au combat. Tous les objets de son quotidien sont là, intacts, et sa courte vie envahit lentement l’esprit du narrateur. Longtemps après, l’adolescent est devenu un homme et il ne lui est plus possible de repousser encore son rendez-vous avec Clive.


Mon avis



Bruno Veyrès nous plonge dans les années 1970 aux États-Unis avec « Tout ce que nous n'avons pas fait ». L'existence de Clive est dévoilée par le narrateur, ce qui donne une touche originale et humaine à cette histoire. Les objets, la chambre et des documents personnels permettent de faire connaissance avec un jeune homme sensible qui n'a pas vraiment eu de chance dès les débuts de sa vie.


" La tunique de la malchance collait à la peau de Clive, cette poisse dont on ne se défait pas et qui invite les gens heureux à passer leur chemin. "


Le style impeccable rend les personnages très « vivants » pour le lecteur. Bruno Veyrès évite les dangers de la sensiblerie en accompagnant ce jeune Clive. La couverture témoigne de la nostalgie et l'émotion qui planent sur tout le roman. 

Les passages sur la guerre du Vietnam rappellent les blessures de ce conflit encore à vif pour les Américains. L'auteur souligne aussi les inégalités sociales de l'époque. Clive est victime des contradictions d'une société en mutation. Mais à côté du contexte historique, des moments simples et intimes font passer les lecteurs dans une spirale de sensibilité. 

lundi 24 février 2020

Magali Vanhoutte : " Qui a tué Jane Mas"



Editions Nouvelle Bibliothèque
310 pages


4 ème de couverture



Dans une déchèterie de la métropole lilloise, on retrouve dans la benne à jouets le cadavre d'une adolescente portant une tenue gothique extravagante. Le lieutenant Adrien Carpentier, féru de musique et de vidéo, découvre que la victime est la réplique parfaite de la chanteuse Jeanne Mas dans l'un de ses clips. La fille a été droguée aux anxiolytiques puis rouée de coups. Qui a cassé sa jolie poupée avant de l'abandonner dans le container à jouets ? Qui a tué Jeanne Mas ? Un thriller psychologique et musical, enchaînant des scènes de crime aux allures de Top 50, entre le délire pop insouciant des années 80 et le tourbillon infernal d'une nostalgie meurtrière.



Mon avis



Salut les p'tits clous, fans des années 80 et du top 50, " Qui a tué Jane Mas" est un thriller musical qui vous fera non seulement pousser la chansonnette à tue-tête mais aussi vous plongera dans une histoire meurtrière !

Magali Vanhoutte est une auteure que je suis depuis ses débuts. Ses précédents romans ont été publiés chez Fleur Sauvage. Dans ce roman, je suis de nouveau les aventures de Benoît Demazure et de Laurent Pujadas, mais on peut lire ce livre indépendamment.

Une mineure est retrouvée dans une déchèterie. Le lieutenant Adrien Carpentier et Benoît Demazure sont sur l'affaire. Tout porte à croire que le meurtrier costume ses victimes d'une autre époque ; les années 80. En effet la victime ressemble étrangement à Jeanne Mas.

" Elle avait le visage recouvert d'une poudre diaphane, les lèvres peintes en rouge et les yeux en noirs. Un peu de mascara avait coulé, ne suffisant pas à entacher la beauté du visage , entouré de boucles d'oreille dépareillées en faux diamants noirs, l'une carrée et l'autre pendante. "

Plusieurs cadavres sont découverts et tous ont un look s’apparentant à des stars des années 80. Que signifie ce modus operandi ? Un seul point commun existe : la couleur des cheveux. Au fur et à mesure de la lecture, vous comprendrez que l'on a affaire à un serial killer déjanté.

Je suis heureuse de retrouver l'écriture de Magali Vanhoutte. Après plus d'un an d'absence, elle signe ici un thriller musical totalement addictif. Je me suis demandée où l'auteure voulait en venir et à mon grand étonnement je ne m'attendais pas à une telle thématique !

vendredi 21 février 2020

Dean Koontz : " L'escalier du diable"



Editions L'Archipel suspense
448 pages


4 ème de couverture



« Je pourrais être morte demain. Ou pire… »

Luttant contre l’étrange épidémie de suicides qui a emporté son mari, Jane Hawk est devenue la fugitive la plus recherchée des États-Unis. Tant par le gouvernement que par les responsables d’une confrérie secrète. À présent, elle tient une proie dans son viseur : un homme influent… disposant d’une armée de tueurs.

Mue par sa soif de vengeance, Jane rejoint les flancs enneigés du Lac Tahoe, en Californie. Ce qu’elle va y découvrir est terrifiant. D’autant qu’elle va devoir gravir l’escalier du diable !

Jane sait que le temps lui est compté. Que sa vie ne tient qu’à un fil. Mais, elle respire encore… Et une conspiration menace des millions d’êtres humains.


Mon avis



« L'escalier du diable » de Dean Koontz est le troisième volet des aventures de Jane Hawk. Deux autres opus vont arriver normalement en France prochainement. Je conseillerais de lire les trois premières parties pour mieux cerner le combat de Jane et d'appréhender son passé. Celle-ci a encore la mort de son mari en tête, elle est gonflée à bloc.

« C’est l’instant qui compte. Demain devient aujourd’hui, et aujourd’hui devient hier. Je dois à mon petit garçon suffisamment d'aujourd’hui pour qu’il puisse disposer un jour d’un passé digne de ce nom. »

Dans ce roman, l'action est intense. Jane doit faire face aux mêmes genres d'ennemis dangereux que précédemment. Les revirements de situations sont variés, l'adrénaline est à son comble ! On est dans la même vague que les autres volets mais cette fois-ci l'auteur a accentué les côtés sombres et gores. Notre héroïne est confrontée à des personnes qui ne reculent devant rien pour arriver à leurs fins. La violence et la manipulation sont au rendez-vous.

Jane est égale à elle-même: courageuse et très intelligente. Heureusement, Dean Koontz a développé le côté maternel de la jeune femme. Cela atténue son aspect « Wonder Woman » et la rend plus attachante. Elle veut protéger son fils d'êtres malveillants.
D'autres protagonistes sont abordés par l'auteur avec des paragraphes qui leur sont bien définis. C'est habile mais pas toujours efficace en matière de rythme.

lundi 17 février 2020

Simone Gélin : " L'affaire Jane de Boy"



Editions Cairn
432 pages


4ème de couverture



En 1960, dans le village de Jane de Boy, une petite fille de trois ans disparaît sur la plage. Qu’est venu faire en France ce jeune couple d’Espagnols, Felix et Justina, les parents ? Que sait Sarah, la voisine, prostituée du samedi soir ? Quel rôle a pu jouer la bande de blousons noirs commandée par Bertille ? Quel est celui de Pablo ? De Saveiro ? Le commissaire Arnaud Lasserre, aidé par son vieux complice Hippolyte, mène son enquête à travers les ruelles bordelaises du quartier espagnol dit la petite Espagne, et le marché des Capucins. Une affaire qui se corse aux bassins à flot et s’infiltre dans les ramifications de l’antifranquisme. Enlèvement ? Crime politique ? Passionnel ? Ou crapuleux ? Les lettres d’Abril nous éclaireront peut‐être.



Mon avis


Simone Gélin avec « L 'affaire Jane de Boy » emmène ses lecteurs dans le bassin d'Arcachon et dans le monde des émigrés espagnols. Elle maîtrise bien son sujet en cernant les limites historiques de son histoire.

Son style est clair sans abus et éclats inutiles. Elle ne cherche pas à éblouir mais prend son temps pour poser les jalons d'un récit complexe. C'est d'autant plus important quand le sujet s'inspire d'une réalité politique et historique du XXème siècle. Ainsi, on apprend certains pans du militantisme anarchiste de même que des points sombres de cette période. 

Les personnages sont à fleur de peau. Bien sûr, j'ai été sensible au sort de la petite Jane, une enfant de trois ans disparue au début du roman.

" Un bout d’chou de même pas trois ans, un talent fou pour inventer des cachettes inattendues et le chic pour disparaître en moins de deux. Si sa mère tourne les talons une minute, elle en est quitte pour perquisitionner la maison.
À cause de cette fantaisie, un temps précieux sera perdu. "


On ne sait pas au juste ce qui lui est arrivé et le commissaire Lasserre est chargé de l'enquête. Deux femmes sont ensuite mises en parallèle, ce qui permet à l'auteure de mélanger le réel et le mystère autour de Jane. Le lecteur est confronté à plusieurs hypothèses quant à la disparition de cette enfant. Les arguments s'opposent en laissant planer le doute habilement.

dimanche 16 février 2020

Natacha Calestrémé : " Les blessures du silence"




Editions Le livre de poche
408 pages



4 ème de couverture



Une femme a disparu. Son mari évoque un suicide, ses parents affirment qu’elle a été tuée, ses collègues pensent qu’elle s’est enfuie avec un amant. Et si tous se trompaient ? Qui croire ? Qui manipule qui ?
Après le décès d’une de ses proches et deux ans de recherche sur les mécanismes de l’emprise et de la perversion, la journaliste Natacha Calestrémé dépeint les effets du harcèlement conjugal, les silences qui accompagnent cette violence invisible, les pièges dans lesquels tombe l’entourage… et donne au cœur de ce roman des clefs pour s’en libérer. 



Mon avis



Amandine Moulin a disparu le 5 septembre laissant derrière elle trois enfants, Zoé, Jade et Lola et un mari, Henri. Sa disparition choque plus d'un notamment ses parents et sa sœur mais Henri ne semble pas pour autant s'alarmer quoique...
Est-ce une fugue, un suicide ou encore une disparition déguisée ?
Son mari, professeur de quartier, est réputé pour son professionnalisme mais il est loin d'être inquiet pour sa femme qui souffre de dépression. C'est bien plus tard qu'il décide de signaler son absence. Une enquête est alors menée par Yoann Clivel et son binôme Christian Berckman sous les ordres de Filipo.
Au fil des pages, les langues se délient, le lecteur apprend que le quotidien d'Amandine n'est pas tout beau tout rose. Sa vie est semée d'obstacles touchant son état moral et psychique.

" J'aimerais crier qu'on me donne le mode d'emploi. Je voudrais cesser de parler, de penser, d'agir à contre courant. Je voudrais surtout arrêter d'être terrassée par la peur de mal faire. " 

C'est une première découverte de l'auteure et ce roman m'a littéralement touchée. Le thème abordé est la manipulation plus précisément la perversion narcissique. Comment reconnaître que l'on est sous l'emprise d'un tel individu ? C'est que tente d'expliquer Natacha Calestrémé au travers des chapitres.

mercredi 12 février 2020

Hanni Münzer : " Marlène"



Editions Archipel
464 pages



4 ème de couverture



Prix Skoutz du meilleur roman historique.

Qui est la véritable Marlène ?

Munich, juillet 1944. L’une des femmes les plus recherchées du IIIe Reich se tient face à la maison bombardée de Déborah et de son frère, qu’elle croit enfouis sous les décombres. Si elle était arrivée la veille, Marlène aurait pu les sauver.

Mais qui est au juste cette femme ? La veuve d’un notable connu pour ses sympathies nazies ? Une actrice en devenir ? Une résistante ?

Marlène va devoir prendre l’une des décisions les plus difficiles de sa vie : épargner la vie de millions de personnes… ou sacrifier l’homme qu’elle aime.

Dans le sillage d’Au nom de ma mère, ce roman s’attache au destin d’une femme courageuse, confrontée aux soubresauts de l’Histoire !


Mon avis

 

Dès le prologue de « Marlène », Hanni Münzer plante le décor : un contexte historique axé sur la seconde guerre mondiale. Au début de certains chapitres, elle donne des précisions sur les événements de l'époque. Cela rend l'histoire plus claire pour les lecteurs qui ne connaissent pas forcement tout sur cette période historique.

« Mais l'épicier et sa femme n'étaient pas les seuls à avoir changé : elle aussi. En ce jour de juillet 1935, sa conscience politique s'était éveillée. Le temps de l'innocence était révolu. »

Marlène est une femme qui présente son autobiographie à des proches. C'est ainsi que l'on va remonter avec elle les innombrables péripéties d'une vie bien remplie et trouble. Elle est pacifiste et féministe comme on va le découvrir. Je n'ai pas trop accroché à ce personnage car l'auteur lui attribue un peu trop de prouesses. Ainsi, j'ai eu l'impression que Marlène n'était pas assez réaliste. Pourtant avec des procédés littéraires intelligents comme une fausse interview, Hanni Münzer tente de rendre ses aventures authentiques.

dimanche 9 février 2020

Marjorie Tixier :" Un matin ordinaire"




Editions Fleuve
272 pages


4 ème de couverture



Le vendredi matin est un moment spécial pour Laurence. Un moment de liberté volé à son quotidien, entre son travail d’infirmière, l’éducation de ses filles, l’attention qu’elle porte à son père malade et à Edmond, son mari. Chaque vendredi, Laurence s’en va courir dans la forêt, et rêve aux voyages qu’elle n’a pas encore entrepris, aux mots qu’elle devrait dire à son mari pour qu’il la regarde à nouveau. Mais ce jour-là, Thérèse, sa commère de voisine, ne voit pas Laurence
revenir de sa course. Les minutes passent... Paniquée, Thérèse prévient Edmond qui appelle la police. La disparition de Laurence n’est pas jugée préoccupante. Avec une heure de retard, elle finit par réapparaître. Mais elle n’est plus la même, sa vie a basculé. Puisant au fond d’elle-même, Laurence va devoir réapprendre à faire confiance aux autres. Pour enfin croire à un nouveau matin.



Mon avis



Comme tous les vendredis matin de 9h00 à 10h00, Laurence a l'habitude de courir et de s'aventurer seule dans la forêt lors de son footing. La musique dans les oreilles, c'est son seul moment pour se ressourcer et réfléchir à son voyage qu'elle rêve tant: Valparaiso.

" Je devrais peut-être lui dire avant, au téléphone, à mon retour parce que c'est urgent ; il n'y a pas de temps à perdre pour les déclarations. Et puis, je pourrais m'arrêter là, face au lac, prendre mon portable, tout de suite, et lui dire : " Emmène-moi à Valparaiso, pour que tout redevienne comme avant. "

Laurence est infirmière et mère de deux enfants et une escapade avec son mari, Edmond, lui ferait le plus grand bien. Mais ce n'est qu'utopie. En plus de ça, elle doit s'occuper aussi de son papa, Charles, car il est atteint de la maladie des os de verre.

Laurine Lavieille : " Interview"





J'ai le plaisir de partager avec vous, lecteurs, une interview pour mieux connaitre l'auteure, Laurine Lavieille.

Après avoir lus les romans suivants: " Total K.O. " et " L'odeur de l'animal traqué" , j'ai voulu en savoir un peu plus sur cette auteure.


1. Comment vous définiriez-vous ? 

Depuis une dizaine d'années, j'enseigne auprès d'élèves issus de quartiers prioritaires, à Limoges. J'ai fait mes premiers pas dans le monde de la littérature en 2017 avec la publication de "Total K.O.". J'ai ensuite enchaîné avec "L'odeur de l'animal traqué" en 2019. J'ai toujours eu le goût des arts : j'ai pratiqué le dessin, le chant, la danse et la sculpture pour finalement me plonger dans l'écriture. Si je devais me donner une définition ce serait "Qui cherche et qui se cherche en permanence, chaque minute compte".


2. Comment vous est venue l’idée d’écrire? 


L'écriture a toujours été mon mode de communication favori : enfant, j'écrivais beaucoup de lettres, je tenais un journal et il m'arrivait d'écrire des histoires que je ne finissais pas. Par la suite, j'ai fait des études de lettres, des recherches, puis je suis devenue enseignante. L'idée d'écrire de la fiction ne m'a jamais quittée. En mars 2015, j'ai commencé le premier chapitre de Total K.O. et cette fois je suis allée au bout. Je me suis lancée ce défi sans trop y croire. Finalement, il a abouti et j'en suis très heureuse. 


3. Quels sont vos auteurs préférés ? 

J'aime le travail de Delphine de Vigan, évidemment celui de Fred Vargas, les romans d'Henning Mankell, la série des Boro de Franck et Vautrin où j'ai d'ailleurs "pioché" le prénom de mon héroïne... Je lis aussi beaucoup de romans jeunesse, je suis une grande fan de Marie-Aude Murail. Par ailleurs, la bande-dessinée fait aussi partie de mon univers : j'aime des auteurs comme David B., Manu Larcenet, Marjane Satrapi et récemment j'ai beaucoup apprécié les planches d'Emma. C'est donc très éclectique ! 


4. Quel est votre film préféré ? 

J'ai beaucoup de films préférés. "Eternal Sunshine of the spotless mind" de Michel Gondry est l'un de mes favoris. Dans cette histoire, j'aime la place qui est accordée aux rêves et à l'inconscient, l'intrigue, noueuse, qui mélange les temporalités, et les deux personnages principaux, torturés par leur incapacité à pouvoir "être" à deux. J'aime également "La leçon de piano" de Jane Campion pour la mise en scène des relations mère-fille, pour la musique et les paysages, "La patient anglais" d'Antony Minghella pour les panoramas du désert et les flashbacks de ce patient retrouvant peu à peu la mémoire et son amour perdu, "Match point" de Woody Allen est pour moi le plus fantastique des films policiers... Sans oublier "Thelma et Louise" de Ridley Scott que j'adore, je l'ai vu des dizaines de fois. Je termine par "Mulholland Drive" de David Lynch, pour le mystère, les rêves et l'atmosphère très inquiétante qu'il suscite. 


5. « L'odeur de l'animal traqué », est un roman plus rythmé que le précédent. Les lieux sont bien dépeints. Comment choisissez-vous vos endroits ? 

Je choisis les lieux en fonction des scènes et des personnages, ils sont les réceptacles de leurs émotions. Je fais en sorte qu'il y ait toujours du lien entre l'action et le décor. Le choix des lieux vient donc après celui de l'histoire, exception faite pour le château de Rochechouart que je souhaitais vraiment "utiliser" dans "L'odeur de l'animal traqué". J'essaie toujours de me rendre sur place pour m'imprégner de l'ambiance et voir des détails, ou je vais chercher dans mes souvenirs. Ce fut le cas pour "Total K.O." : petite, j'ai habité près des bords de Vienne à Limoges, lieu où est retrouvé le corps de Marianne. Il règne dans cet endroit une ambiance particulière, que j'associe à une forme de mélancolie et de tristesse. C'est aussi un lieu auquel je rêve beaucoup. 


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