Editions Archipel
464 pages
4 ème de couverture
Prix Skoutz du meilleur roman historique.
Qui est la véritable Marlène ?
Munich, juillet 1944. L’une des femmes les plus recherchées du IIIe Reich se tient face à la maison bombardée de Déborah et de son frère, qu’elle croit enfouis sous les décombres. Si elle était arrivée la veille, Marlène aurait pu les sauver.
Mais qui est au juste cette femme ? La veuve d’un notable connu pour ses sympathies nazies ? Une actrice en devenir ? Une résistante ?
Marlène va devoir prendre l’une des décisions les plus difficiles de sa vie : épargner la vie de millions de personnes… ou sacrifier l’homme qu’elle aime.
Dans le sillage d’Au nom de ma mère, ce roman s’attache au destin d’une femme courageuse, confrontée aux soubresauts de l’Histoire !
Mon avis
Dès le prologue de « Marlène », Hanni Münzer plante le décor : un contexte historique axé sur la seconde guerre mondiale. Au début de certains chapitres, elle donne des précisions sur les événements de l'époque. Cela rend l'histoire plus claire pour les lecteurs qui ne connaissent pas forcement tout sur cette période historique.
« Mais l'épicier et sa femme n'étaient pas les seuls à avoir changé : elle aussi. En ce jour de juillet 1935, sa conscience politique s'était éveillée. Le temps de l'innocence était révolu. »
Marlène est une femme qui présente son autobiographie à des proches. C'est ainsi que l'on va remonter avec elle les innombrables péripéties d'une vie bien remplie et trouble. Elle est pacifiste et féministe comme on va le découvrir. Je n'ai pas trop accroché à ce personnage car l'auteur lui attribue un peu trop de prouesses. Ainsi, j'ai eu l'impression que Marlène n'était pas assez réaliste. Pourtant avec des procédés littéraires intelligents comme une fausse interview, Hanni Münzer tente de rendre ses aventures authentiques.