Edition Hugo Thriller
352 pages
4 ème de couverture
Plus personne ne s’arrête à Pilgrim’s Rest. Une vallée perdue dans les Appalaches. Un patelin isolé depuis des jours par le blizzard. Un motel racheté par le shérif et son frère simplet. Un bowling fermé depuis longtemps. Et l’obsédant souvenir d’une tragédie sans nom : cinq hommes sauvagement exécutés et leurs femmes à jamais disparues. Et voilà que Hunter, le demi-sang indien condamné pour ces crimes, s’évade du couloir de la mort et revient dans la vallée. Pour achever son oeuvre ? Après douze ans de haine et de chagrin, un homme se réjouit pourtant de revenir à Pilgrim’s Rest. Freeman a compris le petit jeu de Hunter et va lui mettre la main dessus. Et lui faire enfin avouer, par tous les moyens, où il a caché le corps de Louise, sa fille, une des cinq disparues. Pilgrim’s Rest sera peut-être le terminus de sa vengeance, mais ce que Freeman ignore encore, au volant de sa Camaro rouge qui remonte Murder Drive, c’est qu’il n’est pas le seul à vouloir se venger. Et que la vérité va se révéler plus cruelle et plus perverse encore. Car dans la tempête qui se déchaîne et présage du retour de la terreur, un serial killer peut en cacher un autre. Ou deux….
Mon avis
" Hunter" de Roy Braverman ne peut être raconté tellement l'histoire est complexe et les personnages nombreux et hyper-intéressants. Tout est possible à Pilgrim's Rest, un coin perdu des Appalaches.
La nature de cet endroit reculé des Etats-Unis est étouffante malgré le froid, elle est aussi fantomatique. La neige est omniprésente comme un voile de mystère sur cette histoire très noire.
" L'appentis ouvre à l'arrière du Denise's et il en sort discrètement, attendant avant de démarrer que les bourrasques plaquent sur le carénage noir une couche de neige blanche et collante. Puis il glisse au ralenti dans la direction de Medlock Pass et aussitôt des vents contrariés chahutent les flocons qui s'affolent et changent de direction comme des bancs de poissons fantomatiques et paniqués."
L'écriture est magnifique. Les phrases glissent et atterrissent avec fracas au fil des pages. Telle l’arbalète du tueur, les mots font mouche.
" Marvelias ne répond pas tout de suite. Il garde son regard planté à distance dans celui de Freeman, comme s'il voulait maintenir la connexion, télécharger le disque dur de son cerveau."