Le livre de poche
864 pages
4 ème de couverture
Cyril n’est pas « un vrai Avery » et il ne le sera jamais – du moins, c’est ce que lui répètent ses parents, Maude et Charles. Mais s’il n’est pas un vrai Avery, qui est-il ? Né d’une fille-mère bannie de la communauté rurale irlandaise où elle a grandi, devenu fils adoptif des Avery, un couple dublinois aisé et excentrique, Cyril se forge une identité au gré d’improbables rencontres et apprend à lutter contre les préjugés d’une société irlandaise où la différence et la liberté de choix sont loin d’être acquises.
Une grande fresque sur l’histoire sociale de l’Irlande transformée en épopée existentielle. Florence Bouchy, Le Monde des livres.
John Boyne partage avec le chef-d’œuvre de John Irving, Le Monde selon Garp, un même souffle épique. Delphine Peras, L’Express.
Une éducation sentimentale et politique portée par l’art d’un romancier qui sait sonder les reins et les cœurs. Christophe Ono-dit-Biot, Le Point.
Traduit de l’anglais (Irlande) par Sophie Aslanides.
Mon avis
Comme c'est étrange, je n'ai pas trop entendu parler de ce roman et c'est bien dommage ! " Les fureurs invisibles du cœur " est un pavé, plus de 800 pages, qui mérite toute notre attention. C'est l'un des meilleurs livres que j'ai pu lire de tous les temps. L'histoire débute de 1945 à 2015. Le lecteur va suivre tout d'abord Catherine Goggin qui est tombée enceinte à l'âge de 16 ans. Elle est bannie par le curé du village de Goleen et par sa propre famille. D'ailleurs la scène de l'église est d'une violence ! Les paroles du curé sont d'une cruauté absolue et intolérable !
Elle quitte donc Goleen et se retrouve à Cork en compagnie de Sean, un garçon qu'elle a rencontré durant son voyage.
Catherine mettra au monde un garçon mais ne le gardera pas près d'elle. Le lecteur apprend plus tard que ce garçon se prénomme Cyril Avery ; il a été adopté par Maude et Charles, un couple quelque peu extravagant.
Cyril sera le personnage principal de l'histoire ; il en est lui même le narrateur. L'auteur a ainsi entrecoupé les récits de Cyril en trois grandes parties où les chapitres s'ouvrent tous les 7 ans.
Cyril dès son plus jeune âge avait déjà une attirance pour les garçons, Julian notamment.
" Nous étions en 1959, après tout. Je ne savais presque rien de l’homosexualité, en dehors du fait que succomber à ce genre de désir était un acte criminel en Irlande qui donnait lieu à une peine de prison. À moins que j’entre dans les ordres, dans ce cas, il s’agissait d’un avantage en nature de la profession. "