mardi 2 décembre 2014

Vukovasevic: " Le vampire de Belgrade "







4 ème couverture


Vous y croyez, aux vampires ? Non, probablement pas. Il y a encore quelques années, je pensais dur comme fer que ces saletés n’existaient pas. Jusqu’à ce que j’en croise un. Et puis un autre… Les rues de Belgrade, ravagées par la guerre, sont devenues le théâtre d’un nouveau combat. Une guerre souterraine, larvée. Un règlement de compte entre Echappés de l’Enfer. Les vampires ne sont pas invincibles : on m’a enseigné les méthodes radicales et je les applique. Ils sont immortels… mais j’ai tout mon temps. Parce que, comme le dit la chanson des Cailloux, » Crime is on my side « …

Vuk Kovasevic

Mon avis

 " Vuk Kovasevic est né dans les années 2000 sous la plume de Jean-Luc Bizien."

Un roman assez original et plaisant à lire. J'ai fait connaissance de Vuk Kovasevic, un soldat serbe qui raconte son histoire et fait découvrir au fil des pages ses aventures et son plaisir de tuer des humains mais aussi des monstres errant n'importe où.


" Même si la créature y parvenait, je l'attends. J'ai passé le plus clair de mon temps à échafauder des plans de défense...."

J'ai l'impression d'être parfois à ses côtés au moment des conflits contre les bosniaques tellement le récit m'interpelle et Vuk est loin d'avoir une âme sensible car Vuk veut dire " Loup" en Serbe et ne se contente pas de tuer uniquement des humains mais de chasser les vampires croisant son chemin et ces derniers existent bel et bien....Enfin l'auteur fait tout pour nous le faire croire !


L'écriture est simple et concise avec des chapitres courts et le récit entraine le lecteur vers une chasse qui évolue au fil de l'eau, une survie à haut risque où les créatures de la nuit sèment la terreur dans les rues.


Le vampire de Belgrade est un mélange de cocktail explosif et sanguinolent où personne n'échappe à la mort, un récit où action et intrigue sont au rendez vous.


Bref, il ne m'a pas laissée indifférente et cette lecture m'a conquise.


Si vous aussi, vous cherchez un livre où l'action est omniprésente, menée sans relâche par un héros battant sur tous les fronts et contre les griffes de la nuit alors n'hésitez pas à vous procurer le Vampire de Belgrade.


" Les monstres sont là parmi nous. Ils s'amusent à nos dépens. Ils chassent, tuent, pillent. Rien de très banal. Nous faisons de même chaque jour. "

Je remercie l'atelier Mosésu de m'avoir fait découvrir les aventures de Vuk Kovasévic.

Pour le commander, cliquez sur le lien ci dessous;



lundi 24 novembre 2014

Muriel Houri : " Menace "






4 ème couverture



Léo et son fils, Thomas. Esther et sa fille, Morgane. Ils décident de passer des vacances ensemble. Les premières pour cette famille recomposée. L'endroit : une maison isolée, en bord de mer dans un coin perdu de Bretagne. Seulement, Thomas déteste son père. Il lui en veut de refaire sa vie après "le drame"... Il déteste aussi Esther, déteste ces vacances et déteste cet endroit. C'est vide. Dépeuplé. Il n'y a rien à faire ici... Il voudrait aussi détester Morgane. Il n'aime pas ses attitudes, ni la façon qu'elle a de le regarder fixement ou de toujours sourire quand il ne faut pas. Malgré cela, elle a des tas d'idées originales pour faire passer le temps. Elle le lui a dit, " On va bien s'amuser..."
Un jeu? NON. Des intuitions, des rumeurs. Des lettres anonymes, des objets qui disparaissent. Des bruits dans les murs, une maison au loin... Thomas DOUTE. Thomas COMPREND. Thomas SAIT... Mais à son âge, comment peut-il empêcher le pire d'arriver ? Léo en est sûr, tout se passera bien. Mais il a oublié un détail : ils ne se connaissent que depuis 6 mois...

Oserez-vous rester chez eux ?


Mon avis


Quelle chance pour cette famille de partir en vacances dans une maison isolée mais ce n'est pas le même avis de tout le monde car Thomas pressent que quelque chose va se produire et la compagnie de Esther et de Morgane ne l'emballe pas.


Les chapitres sont courts et l'écriture est limpide et agréable à lire. A chaque chapitre, le pourcentage du danger est noté. Menace est une histoire oppressante, angoissante et laisse présager certains doutes quant aux personnages.


L'auteure, Muriel Houri, a su m'emmener dans ce thriller diabolique que j'ai eu du mal à le lâcher tellement j'étais prise dans l'histoire et je voulais connaitre le dénouement final.

Menace est un roman dont on ne sort pas indemne et qui laisse un mauvais pressentiment autour de nous.


Serez vous prêts chers lecteurs à rentrer aussi dans cette maison isolée où son passé peut ressurgir à tout instant?



"De loin, la maison vous appelle, de près, elle ne vous laisse qu'une désagréable sensation d'abandon."

"Cette maison est parfaite, juste parfaite..."


 L'auteure



Nationalité : France

Biographie :

Auteure de polar

Assistante de direction d’un grand centre d’hébergement de l’Armée du salut qui accueille des sans-abris dans le 13ème arrondissement de Paris. Auparavant, elle avait travaillé 10 ans pour le centre de formation du Syndicat National de l'Edition (Asfored).

2012 "Séquences meurtres"
2014 "Menace"

Karine Giebel : " Satan était un ange "





4 ème couverture

Lorsque François apprend que sa tumeur est incurable et qu'il ne lui reste plus que quelques mois à vivre, il monte en voiture et erre sans destination. En chemin, il prend en auto-stop, un autre fuyard, Paul. En quelques jours, les deux hommes apprennent à se connaître et à profiter de la vie...

Mon avis


Un livre dont je guettais absolument sa sortie et je ne suis pas déçue. Très différent de ces opus précédents, Karine Giebel a su m'embarquer dans cette aventure totalement humaine, une rencontre entre deux hommes fuyant un destin diffèrent mais que la mort guette tous les deux.


Les chapitres sont courts et effrénés avec des citations des Fleurs du Mal telles que l' Horloge qui fait résonner sans cesse le TIC TAC dans ma tête et démontre que le temps est compté pour ces deux protagonistes. Le compte à rebours est commencé.


Les personnages sont très bien décrits psychologiquement et l'intrigue dans "Satan était un ange" est touchante car les deux hommes affrontent tant bien que mal les aléas de la vie quotidienne.

 L'écriture est limpide et agréable à lire et l'auteure a su m'emmener dans cette histoire d'amitié improbable.


C'est un road movie très réussi et Karine Giebel a bien fait de changer ses habitudes car aucune présence de cadavres, de meurtriers mais un roman très humain que je vous recommande chers lecteurs.



" Gloire et louange à toi, Satan, dans les hauteurs du Ciel, où tu régnas, et dans les profondeurs De l'enfer, où, vaincu, tu rêves en silence! "



"Je suis un prophète. Qui annonce mort et destruction".



" Je suis la main de Satan et rien d'autre. Mais quand j'aurai traversé l'enfer d'une vie, je redeviendrais un ange. " 


L'auteure



Nationalité : France
Né(e) à : La Seyne Sur Mer , le 4 juin 1971

Biographie :

Après une scolarité sans histoire, Karine Giébel poursuit des études de droit tout en s’essayant à divers métiers (surveillante, pigiste, photographe..).

Elle obtient le Prix marseillais du Polar en 2005 pour "Terminus Elicius (2004)..

"Les Morsures de l’ombre" est son troisième roman pour lequel, elle a reçu le Prix Polar du festival de Cognac en 2008 et le Prix SNCF Polar 2009.

Elle a reçu le Prix des Lecteurs à ce même festival pour "Jusqu'à ce que la mort nous unisse".

"Juste une ombre" est paru au Fleuve Noir en mars 2012, il a reçu le Prix Marseillais du Polar et le Prix Polar de Cognac.

Karine Giébel vit dans le Var.

lundi 17 novembre 2014

Barbara Abel : " Duelle "





4ème couverture


Abandonnée par sa mère à la naissance, Lucy a néanmoins vécu une enfance heureuse au sein d’'une famille d'adoption aimante. Aujourd'hui, elle mène une existence sans histoire entre son mari et leurs deux enfants. Mais le jour où l'équipe de "Devine qui est là?" frappe à sa porte, son destin bascule.

C'est pour une émission de télé-réalité qui se propose de réunir ceux que la vie a séparés. Comprenant que quelqu'un cherche à la retrouver, Lucy n'’a aucun doute: il s'’agit de sa mère biologique. Elle a quinze jours pour se préparer à cette rencontre. Quinze jours d'excitation, d'angoisse et d'appréhension. Mais au fil du temps, la jeune femme n'est plus sûre de rien… Et s'’il s'agissait de quelqu'un d'autre? La rencontre aura bien lieu, surprenante, inattendue, qui fera éclater un bouleversant secret, conduisant Lucy aux confins de l'enfer, là où le rêve devient cauchemar


Mon avis

Troisième roman que je lis de Barbara Abel et j'ai adoré.Ce livre m'a emportée dans une ambiance machiavélique.

Un sujet simple, banal au départ je pensais savoir le fin de mot de l'histoire et au final retournement de situation, Barbara Abel aime jouer en quelque sorte avec son lecteur en le manipulant jusqu'au bout.

Duelle est un roman assez bluffant par son histoire mais aussi de ses protagonistes.

Je suis étonnée du final de ce livre, je ne vous raconte pas tout et laisse le soin de vous le faire découvrir par mon ressenti.


Les chapitres sont très courts avec une bonne intrigue à l'appui,je me suis embarquée assez vite dans cette histoire qui pour moi est assez diabolique et improbable.

L'écriture est limpide et agréable à lire et les personnages sont psychologiquement bien décrits.


Duelle est captivant et nous plonge au coeur d'un enfer qu'on ne pouvait prétendre ou imaginer.


Un suspense psychologique  hors norme et je reconnais que Barbara est très forte sur ce point.


Si vous aussi, vous aimez être manipulés sur une histoire simple et qui dérape hé   bien Duelle est fait pour vous, chers lecteurs.







L'auteure






Barbara Abel est née en 1969.
Ce jeune auteur très prometteur a déjà à son palmarès un prix Cognac en 2002 et un titre sélectionné pour le PRA en 2003. Passionnée de littérature et de théâtre, elle se consacre aujourd'hui exclusivement à l'écriture de romans à suspense dans lesquels la complexité de ses intrigues est étonnante.

Son roman "Un bel âge pour mourir" a été adapté pour France 2 avec Marie-France Pisier et Emilie Dequenne dans les rôles principaux.

S'ensuivent "Duelle" en 2005, "La Mort en écho" en 2006, "Illustre Inconnu" en 2007, "Le Bonheur sur ordonnance" en 2009 et "La Brûlure du chocolat " en 2010.

Aujourd'hui, ses romans sont traduits en allemand, en espagnol et en russe.




mardi 11 novembre 2014

Orcus Morrigan : " Manhattan Carnage "



4 ème couverture

Où étiez-vous le matin du 11 septembre 2001, quand le premier Boeing a embrassé la Tour Nord du World Trade Center ?
Moi, je me souviens très bien. J’étais dans la Tour. Même que j’y suis mort.
Jusqu’à ce qu’on me ressuscite, quelques jours plus tard, pour une drôle de mission punitive. J’en connais certains en haut lieu qui ont du mouron à se faire…
Ne croyez pas tout ce qu’on vous raconte : les zombies existent, nous sommes parmi vous, nous avons soif de vengeance.
Et vu le nombre de salopards sur Terre, on a du pain sur la planche.
It’s slaughter time !



Mon avis


Merci à l'atelier Mosésu de me faire découvrir une nouvelle série dont le personnage pricipal est un zombie.

Une couverture attirante et un titre qui en dit long " Manhattan Carnage " et je peux vous dire que c'est complètement dingue.

Je ne me suis pas ennuyée une seule fois à la lecture de ce roman. Il y a du sexe de la politique et du gore à souhait.

L' écriture est simple avec des touches assez humouristiques dans certains chapitres; je suis étonnée que le narrateur n'est autre que Orcus Morrigan, le principal personnage, un zombie à la peau purulente et d'une décomposition avancée.

" Sachez déjà qu'un zombie, une fois qu'il est rappelé de chez les morts, ne pourrit plus ou alors trèèèèès lentement ".
Son corps a été sauvé quelque peu par Wilson, une sorte de Dieu et se confronte tant bien que mal à des aversaires assez étranges.

Je trouve l'histoire assez déjantée,elle m'a mis les tripes dans un état nauséeux.

Les chapitres sont courts et le sang coule en abondance,des cervelles broyées, éclatées, bref ça éclabousse de partout.

"Je m'approche d'une cage thoracique ouverte, y fouille d'un doigt négligent. Cool ! J'arrache un  morceau de poumon et m'exclame :
-Au goudron, mon préféré !
Oui, j'avoue un petit faible coupable pour les abats de fumeurs. "

C'est un récit qui m'a vraiment tenue en haleine du début à la fin , l'action est omniprésente et certaines scènes sont à la limite de l'insoutenable, du sexe assez cru et du sang qui gicle énormément de quoi rendre Manhattan Carnage hors du commun et louffoque et cela me fait penser au film de Tarantino.

Orcus Morrigan est un zombie délirant, qui n'a aucun sentiment et aucune douleur.


De quoi délirer un moment aussi dans ma lecture, j'étais plongée dans un univers qui n'a pas de limites, tout est permis ; hémoglobine à profusion et corps démembrés m'ont mise en transe.

Si vous aussi, chers lecteurs, vous aimez les histoires assez déjantées, foncez lire Manhattan Carnage et vous y découvrirez Orcus, un zombie puissant et parfois sexy.

Pour le commander c'est ici :

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