Editions J'ai lu
320 pages
4 ème de couverture
Un après-midi d'été, alors qu'il se promène à vélo sur une route de campagne, Milo, douze ans, chute et se blesse grièvement. Ses parents Céleste et Lino et sa grand-mère Jeanne se précipitent à son chevet. Très vite, chacun va chercher les raisons de l'accident. Ou plutôt le coupable. Qui était avec lui ce jour-là ? Pourquoi Milo n'était-il pas à sa table, en train de faire ses devoirs, comme prévu ? Tandis que l'angoisse monte autour de l'état de Milo resurgissent peu à peu les rapports de force, les mensonges et les petits arrangements qui sous-tendent cette famille.
L'amour que chacun porte à l'enfant ne suffira pas à endiguer la déflagration. Mais lorsque la haine aura tout emporté sur son passage, quel autre choix auront-ils pour survivre que de s'engager sur le chemin du pardon ? Un roman choral qui explore la difficulté à trouver sa place au sein du clan, les chagrins et la culpabilité, mais aussi et surtout la force de l'amour sous toutes ses formes.
Mon avis
Tel un navire, j'explore ce roman qui est un naufrage de malheur, de tromperie et de vengeance.
Je n'avais jamais lu cette auteure et c'est par hasard en scrutant ma bibliothèque que mes yeux se sont fixés sur cette couverture bleue turquoise.
D'ailleurs c'est une amie qui me l'a offert et je l'en remercie. Sur la couverture apparaît une marguerite dont les pétales ont été perdues ou arrachées. Cela me fait penser à un jeu que je faisais souvent à l'école reflétant le sentiment de l'être. Tout le monde a un jour effeuillé une marguerite en disant " elle (il) m'aime, un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, pas du tout.
"Pardonnable, impardonnable" est représentative de cette fleur; toutes les émotions y sont retranscrites.
Suite à une chute en vélo, Milo se retrouve dans un coma. Lino, Céleste, Marguerite et Jeanne vont ainsi faire le point de leur vie face à cette tragédie. Valérie Tong Cuong laisse la parole à ces quatre personnages. Le lecteur découvre au fur et à mesure de la lecture, leurs secrets enfouis au fond d'eux.
" Combien de fois dans une vie l'être humain renonce-t-il à se faire confiance ? "