Editions Ombres Noires
224 pages
4ème couverture
Carl Belmeyer est une figure emblématique du paysage audiovisuel français. Présentateur du JT depuis plus de trente ans, il dissimule derrière son sourire une personnalité narcissique. Arrogant et manipulateur, il méprise tout le monde, à commencer par son public qui l’adore. Quand Barbara, une bimbo de l’émission de téléréalité Villa Story, meurt en direct sous les yeux horrifiés des téléspectateurs, le scandale secoue durement la chaîne. Elle doit rapidement redorer son blason et compte bien utiliser l’image charismatique de Belmeyer. Il redevient alors reporter de terrain et part couvrir la guerre civile qui fait rage au Liberia. Le message doit être clair pour l’audience : la chaîne se recentre sur l’essentiel.
Mais rien ne fonctionne comme prévu, et Belmeyer, habitué à rester maître de sa vie, devient tout à coup spectateur contraint. 50% mensonge, 50% buzz, 100% audimat!
Mon avis
" Le carnaval des hyènes" est un roman qui vous percute de plein fouet et vous laisse un goût amer dans la bouche. L'auteur, Michael Mention dénonce l'audimat, le monde des médias est retranscrit dans toute sa splendeur; apparences, mensonges, trafics et faux semblants.
L'auteur dénonce également le pouvoir de la télévision, plus précisément la manipulation des journaux télévisés sur le grand public.
Avec le personnage principal, Carl Belmeyer, Michael Mention cible bien ce propos. Présentateur de JT, imbu de sa personne, de grande notoriété et assez égocentrique, va se retrouver sur un terrain plus que glissant puisqu'il doit intervenir dans une zone à risque afin de ne pas perdre l'audimat....
" A Paris, je ne peux pas sortir sans être reconnu. Félicité. Harcelé, pour un autographe ou un selfie. Mais ça comme dit la pub, " c'était avant".
La plume de l'auteur est nerveuse, virulente et assez directe. Il ne mâche pas ses mots: la vérité explose.
Par peur de scandaliser le public, Carl se montre plus rassurant que jamais.
" Le carnaval des hyènes" se lit très vite, il n'y a pas de temps mort.
L'intrigue est plutôt prenante, bien ficelée rendant ainsi le lecteur à bout de souffle.
J'ai aimé la façon dont Michael Mention fait chuter Carl; on passe d'une personne détestable, arrogante à un être dont le destin bascule à la réalité.
Les médias dominants sont les hyènes qui nous plombent et lobotomisent nos cerveaux.
Très bon roman à découvrir, c'est 100% réussi et 200% efficace.
" Le carnaval des hyènes" est un roman qui vous percute de plein fouet et vous laisse un goût amer dans la bouche. L'auteur, Michael Mention dénonce l'audimat, le monde des médias est retranscrit dans toute sa splendeur; apparences, mensonges, trafics et faux semblants.
L'auteur dénonce également le pouvoir de la télévision, plus précisément la manipulation des journaux télévisés sur le grand public.
Avec le personnage principal, Carl Belmeyer, Michael Mention cible bien ce propos. Présentateur de JT, imbu de sa personne, de grande notoriété et assez égocentrique, va se retrouver sur un terrain plus que glissant puisqu'il doit intervenir dans une zone à risque afin de ne pas perdre l'audimat....
" A Paris, je ne peux pas sortir sans être reconnu. Félicité. Harcelé, pour un autographe ou un selfie. Mais ça comme dit la pub, " c'était avant".
La plume de l'auteur est nerveuse, virulente et assez directe. Il ne mâche pas ses mots: la vérité explose.
Par peur de scandaliser le public, Carl se montre plus rassurant que jamais.
" Le carnaval des hyènes" se lit très vite, il n'y a pas de temps mort.
L'intrigue est plutôt prenante, bien ficelée rendant ainsi le lecteur à bout de souffle.
J'ai aimé la façon dont Michael Mention fait chuter Carl; on passe d'une personne détestable, arrogante à un être dont le destin bascule à la réalité.
Les médias dominants sont les hyènes qui nous plombent et lobotomisent nos cerveaux.
Très bon roman à découvrir, c'est 100% réussi et 200% efficace.
L'auteur
Nationalité : France
Né(e) à : Marseille , 1979
Michaël Mention est écrivain, il habite Paris.
Dessinateur de BD dans son adolescence il est attiré par le cinéma avant de venir à la Littérature.
1999: 1ere expérience littéraire à un atelier d’écriture de la fac du Mirail (Toulouse)
2001: Monte à Paris et enchaîne les petits boulots: la caisse chez Monoprix, Auchan et MK2, le stand découpe-à-bois chez Castorama, "auxiliaire de vie", pendant 2 ans, d'un enfant autiste.
2008: Son roman "Le rhume du pingouin" est publié aux éditions du Rocher
2011: Maison fondée en 1959 de Michael Mention (Fantascope)
En 2011,il sort "La voix secrète" (Fantascope), en 2012, "Sale temps pour le pays", chez Rivages/Noir, (Grand Prix du roman noir français au festival international du film policier de Beaune en 2013), en 2013, "Unter Blechkoller", en 2014, "Fils de Sam" et en 2015, "Le carnaval des hyènes".
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