dimanche 31 décembre 2017

Bilan annuel de lectures 2017






J'ai partagé avec vous chers lecteurs et lectrices plus de 70 ressentis de lectures et je ne retiens que 8 titres de romans durant l'année 2017.
J'ai 276 abonnés sur Google +.
Merci à ceux et celles qui me suivent et je vous souhaite mes meilleurs vœux.

A bientôt pour de nouvelles lectures et rencontres!


Je vous les partage de nouveau:


Mon avis : Majestic murder aux éditions Fleur Sauvage


Court extrait de mon ressenti

Les amateurs des scènes troubles du précédent roman ne seront pas déçus, car cette fois encore, la nécromancière s'est surpassée afin de nous plonger dans un monde glauque. Et pour reprendre un tic de langage de l’héroïne principale: soyez les bienvenus au royaume du faux et des dévastés !!

" Majestic Murder" décrit un univers bien particulier où le lecteur rencontre des personnages abîmés par la vie. Le Majestic a une âme shakespearienne! Avis aux amateurs car le coup de théâtre en vaut la peine!





Mon avis: La chute du cafard aux éditions Geste éditions

Court extrait de mon ressenti

Au final ces 600 pages, tu ne les vois pas; tout va très vite. Les rebondissements et les tensions sont au summum. Les thèmes cités dans " La chute du cafard" sont variés; la vengeance prédomine, le sexe, la drogue et l'alcool font partie de l'action.

Je ne sais en combien de temps, Denis Zott a écrit " La chute du cafard" ni comment il a eu l'idée de mener une telle intrigue, mais je lui tire mon chapeau car tout est bien orchestré faisant de ce thriller une réussite.
Certaines paroles de Hubert- Félix Thiéfaine bercent et donnent le rythme à ce récit.



Mon avis: Mentor aux éditions Hugo Thriller

Court extrait de mon ressenti

Les protagonistes sont caractérisés de façon très sombre et parfois pathétique à mon goût.

" Mentor" est une lecture qui accroche très vite le lecteur; l'ambiance qui se dégage me fait beaucoup penser au film Hannibal Lecteur.

Si l'auteur n'est qu' à son premier coup d'essai, Lee Matthew Goldberg maîtrise parfaitement les codes du thriller. J'espère que son prochain sera à la hauteur de ce titre.

Même si au début l'intrigue est longue à démarrer, " Mentor" arrive à maintenir en éveil jusqu' au dénouement.

" Mentor" est un thriller psychologique d'une grande efficacité. C'est totalement maîtrisé et assurément réussi jusqu' au bout. 

Mon avis: On la trouvait plutôt jolie aux éditions Presses de la Cité

Court extrait de mon ressenti

Michel Bussi aime nous balader, nous aiguiller vers des fausses pistes avec des personnages hauts en couleur, si attachants et fragiles.

Et à un moment du récit, tu te dis non mais je rêve, je ne m'attendais pas ça du tout, tu m'as de nouveau bluffée!
A travers les émotions des protagonistes, Michel Bussi parvient à m'émouvoir et de nouveau me toucher en plein cœur.

Même si certaines longueurs subsistent, " On la trouvait plutôt jolie" reste une très belle découverte.

Michel Bussi manie sa plume avec élégance et elle est empreinte de vives émotions.

Si vous aimez les romans de l'auteur, je pense que vous aimerez également cette histoire et le personnage de Leyli vous enchantera et vous touchera au plus profond de votre être.



Mon avis: Nulle part sur la terre aux éditions Sonatine
 
Court extrait de mon ressenti

C'est un roman où l'aventure ne peut qu'exister au travers l’espérance de ces protagonistes.

" Nulle part sur la terre" est un excellent roman noir mais pas que car une lueur d'espoir et d'humanité se faufilent. Ce roman ne vous laissera pas indifférent par le destin de ces deux êtres brisés par la vie.

Quant à la plume de l'auteur elle est juste sublime, magnifique et empreinte d'un total réalisme.

" Fais ce que tu as envie de faire et ne regarde pas en arrière, se dit-il.
" Comme tout le monde. "


Mon avis: Enterrées vivantes aux éditions Archipel 
 
Court extrait de mon ressenti

Arno Strobel a l'art et la manière de titiller non seulement l’angoisse du lecteur mais aussi de l'orienter vers de mauvaises pistes.

Avis aux amateurs de sensations extrêmes car ce livre est une belle réussite et vos nerfs ne seront pas de tout repos!

« Le châtiment est une source douce-amère de connaissance pour la vermine. Pour que la souffrance prenne fin, il faut commencer par l’accepter.»




Mon avis: Le somnambule aux éditions Archipel
 
Court extrait de mon ressenti

Une peur s'immisce à chaque instant à la lecture de ce roman. Sebastian Fitzek a l'art de créer une tension vertigineuse.
Je me suis demandée si c'est réel ou pas? Le rythme est trépidant si bien que j'ai littéralement dévoré ce thriller.
L'ambiance est parfois pesante et étrange.
Sebastian Fitzek nous plonge dans un univers onirique laissant le lecteur dans un état de transe. Les doutes subsistent, j'ai eu l'impression d'être dans un jeu vidéo passant d'une plate-forme à une autre.
Personne n'est à l'abri de cette histoire et chaque protagoniste apporte une part de vérité.

Mon avis: Toxique aux éditions Calmann Lévy

Court extrait de mon ressenti

Avec des phrases très courtes et sans fioritures, Niko Tackian va droit à l'essentiel, il utilise les codes du polar avec succès même si le suspense ne tient pas tant sur l'identité du tueur.

L'auteur plante le décor en plein cœur de Paris lors des attentats de Janvier 2016, cela donne un côté réaliste au roman. L'ambiance est noire sans pour autant être glauque. Les scènes décrites au travers des pages sont comme des courts métrages vus de notre quotidien. Niko Tackian de par son métier parvient parfaitement à créer cet univers de petits films noirs.

samedi 30 décembre 2017

Julie Certines: " Même quai, voie en face "



Autoédition
241 pages



4 ème de couverture



"Elle est insolemment rayonnante. La lumière éclaire le haut de son visage et souligne parfaitement ses traits. J’aperçois les petites ridules qui dansent autour de ses yeux noisette. Je les aime tant. J’y vois tous les moments de joie que l'on a partagés. J’y vois le nombre des années passées ensemble qui me rend invariablement nostalgique. Elle s’arrête encore une fois, hésite, me sourit et je comprends. Ce sourire, ce n’est pas n’importe lequel. Ni forcé, ni crispé, il inonde tout son visage d’une toute autre manière et me laisse entrevoir un sentiment resté jusque-là inconnu. C’est un sourire sincère et bienveillant. Mais c'est surtout, un sourire de bilan. Celui que l’on fait à quelqu’un qui a été important, qui le restera mais qui est définitivement sorti du périmètre de sa vie. Elle est en train de me regarder comme une chose du passé, d’une époque révolue. Ce sourire est empli d’une tendresse amicale teintée de quelques regrets peut-être, l’ultime signe qu’elle ne reviendra plus." La femme de Wandrille est partie. Elle l'a quitté pour un autre il y a environ un an. Il peine à comprendre pourquoi. Depuis, lorsque son tour de garde se termine, il raccompagne ses deux enfants, Léandre et Clara, dans leur nouvelle maison où il n'est plus qu'un invité de passage une semaine sur deux. Entre un emploi devenu plus un placard qu'une vertueuse réussite, des collègues envahissants, des allers-retours quotidiens en train de banlieue, un chat qu'il déteste et une famille au bord de l'éclatement, il s’accommode avec difficulté de cette nouvelle vie de célibataire faite de routine et d'arrangements. Il ignore encore que l'un de ses banals trajets va lui faire prendre des chemins dont il ne soupçonnait pas l'existence.


Mon avis




Les débuts du roman de Julie Certines, "Même quai, voie en face", sont assez tristes voire pathétiques. La quatrième de couverture n'est pas très joyeuse non plus. Mais c'est trompeur car dès que j'ai lu les dix premières pages, j'ai été séduite!

Même si le personnage principal, Wandrille, est un homme simple au quotidien sombre et anodin, il est pourvu de personnalité et doté d'un cynisme décapant. Sa femme l'a quitté, il a ses enfants de temps en temps et doit supporter son rival lorsqu'il ramène ceux-ci chez son ex. Cette vie banale en apparence m'a surprise grâce à l’ingéniosité de l'auteur.

"Elle marque un temps d'arrêt dans l'embrasure de la porte du salon et se dirige vers moi. Dans l'enfer de nos tranchées, souillées de nos ripostes assassines, je marque une trêve à laquelle elle s'associe quelques minutes durant. Instant béni où les nuages se dissipent, il permet de se souvenir que l'on n'a pas toujours été dans l'anticipation défensive et le calcul du prochain coup."

Julie Certines a un style très personnel. Son écriture est impeccable, très juste, sans aucune vulgarité. J'ai été bluffée par tant de finesse dans les descriptions du quotidien des protagonistes. Elles sont pleines de sensibilité sans être ennuyeuses. L'auteure sait aussi être ironique et sans pitié face à des situations qui pourraient être insignifiantes. De petites trouvailles jalonnent les pensées et les trajets de Wandrille. 

vendredi 29 décembre 2017

Niko Tackian: " Toxique"


Editions Calmann Lévy
306 pages



4 ème de couverture



ELLE AIME SABOTER LA VIE DES AUTRES,
ELLE N’ÉPROUVE AUCUNE EMPATHIE,
ELLE POURSUIT UN BUT. ELLE EST TOXIQUE.

Mais ça, Tomar Khan, un des meilleurs flics de la Crim, ne le sait pas. Nous sommes en janvier 2016. La directrice d’une école maternelle de la banlieue parisienne est retrouvée morte dans son bureau. Dans ce Paris meurtri par les attentats de l’hiver, le sujet des écoles est très sensible. La Crim dépêche donc Tomar, chef de groupe de la section 3, surnommé le Pitbull et connu pour être pointilleux sur les violences faites aux femmes.
À première vue, l’affaire est simple, « sera bouclée en 24 heures », a dit un des premiers enquêteurs, mais les nombreux démons qui hantent Tomar ont au moins un avantage : il a développé un instinct imparable pour déceler une histoire beaucoup plus compliquée qu’il n’y paraît.

« Un excellent polar bien noir. Si vous aimez Braquo, TOXIQUE
est fait pour vous ! »
Jerôme Toledano, librairie Les Cyclades

« C'est émouvant, c'est palpitant » Gérard COLLARD, librairie La Griffe Noire, sur France 5.


Mon avis



" Toxique" est par définition un produit ou une substance nocif pour l'organisme mais qu'en est-il des êtres infâmes autour de vous?

" Toxique" est un polar psychologique de bonne facture, ça se lit très vite. Niko Tackian nous livre un véritable page turner et nous parle de personnes néfastes, celles qui entrent incognito dans votre vie comme un parasite voire une sangsue, vous contrôlent pour ainsi vous anéantir!

" Ce sont des adultes qui ont les mêmes réactions qu’un enfant de cinq ans. Ils aiment arracher les ailes des mouches sans se soucier de leur douleur. Ils ne sont pas capables de voir la souffrance de l’autre et ne la respectent pas. Et surtout, ils cherchent à satisfaire leurs besoins à tout prix. "

L'action se passe dans un établissement scolaire; le corps d'une directrice est retrouvée étranglée. Thomar Khan, un flic abîmé par un passé troublant, s'armera de patience pour résoudre cette affaire quelque peu délicate...

" Une affaire, c’était comme un labyrinthe  dont il fallait explorer toutes les galeries pour accéder à la sortie. Ces couloirs obscurs le hantaient encore et encore. Il avait besoin de porter la lumière partout."

mardi 26 décembre 2017

Nicolas Tornieri: " Hors du temps"



Editions Aconitum Frisson
216 pages



4 ème de couverture



En déplacement pour des raisons professionnelles, un jeune homme est victime d'une hallucination lui montrant sa compagne morte, au milieu de la route. Paniqué, il donne un coup de volant qui l'envoie dans le décor et lui fait perdre connaissance, révélant un premier cauchemar.

Cherchant de l’aide, il se rend rapidement compte que la campagne environnante est anormalement déserte. Les maisons qu’il croise, le camping où il était censé séjourner ainsi que le village le plus proche, sont vides. L'électricité est coupée.

Des voix lui parlent alors d’une catastrophe imminente.

Les cauchemars se multiplient, et il semble impossible de rejoindre la civilisation...

Après nombre de nouvelles, Nicolas Tornieri signe un premier roman frissonnant et tutoie les œuvres de Stephen King et de Haruki Marakami. Une réussite.


Mon avis



" Hors du temps" de Nicolas Tornieri nous plonge dans une atmosphère oppressante. Un peu comme un David Vincent du XIXème siècle, le personnage principal s'enfonce dans une campagne déserte. 
Nicolas et Jessica semblent avoir une vie normale, sans trop de soucis. Et pourtant une brèche s'ouvre dans cette existence bien huilée. Nicolas ne se rend pas compte qu'il bascule dans un autre monde.
Le talent de l'auteur est de distiller avec intelligence les indices de ces changements. Comme le héros, je me suis retrouvée devant l’incompréhension face aux obstacles mis sur la route. Nicolas Tornieri sait manier l'humour décalé pour faire entrer son personnage dans une histoire étonnante.

"Mais ce soir, je continue dans la même veine, j'ai de bonnes raisons de croire que des extraterrestres vont m'emmener dans leur soucoupe volante. Soucoupe volante qui finira par tomber en rade, bien évidemment..."

Le style est souvent froid, montrant ainsi l'implacable solitude du héros. Cela m'a un peu dérangé au début mais par la suite, il s'est avéré que c'était un bon choix et je me suis laissée prendre par le rythme acéré du texte.
L'auteur est cependant capable de plus de sensualité quand il dépeint les corps des femmes. Ces passages réchauffent et correspondent à l'évolution de l'intrigue. Car, le héros ne veut plus être seul Imagine-t-il une présence féminine ou en a-t-il besoin pour supporter ses épreuves " Hors du temps" ?

mercredi 20 décembre 2017

Christina Kovac: " La journaliste"



Editions Hugo Thriller
407 pages


4 ème de couverture



Virginia Knightly, productrice de télévision pour une chaîne d’infos de Washington, ne fait plus attention aux avis de recherche qui passent sur son bureau au milieu des coupures de presse, et pourtant… Un jour, la photo d’une jeune avocate disparue, Evelyn Carney, la trouble. Elle se souvient de cette ravissante jeune femme, mais où l’a-t-elle vue ?

Hantée par l’image d’Evelyn, Virginia décide de mener elle-même l’enquête. Mais ni le mari, ni la meilleure amie de la juriste ne savent où elle a bien pu aller après avoir quitté, seule, de nuit, un restaurant de Georgetown.

Risquant sa carrière et sa vie, Virginia, en véritable journaliste d’investigation, s’enfonce dans les obscures affaires de Washington, au cœur des réseaux inextricables de corruption qui lient la presse, la police et la politique dans la capitale des États-Unis.


Mon avis



" La journaliste" de Christina Kovac porte bien son titre. J'y ai en effet suivi non seulement un thriller mais aussi le travail d'une journaliste, Virginia Knightly. Celle-ci va se laisser entraîner dans une intrigue qui parfois va presque la noyer.

"Son histoire m'a sauté aux yeux un mercredi matin, au milieu d'une pile de coupures de presse étalées sur mon bureau. Je farfouillais dans cette paperasse lorsque ces lettres majuscules, en gras, ont attiré mon attention : DISPARUE."

Les détails sur la vie d'un journal télévisé sont nombreux et très intéressants. C'est d'ailleurs ce qui m'a le plus attiré dans ma lecture. J'ai appris beaucoup sur une rédaction et sur les différents métiers qui tournent autours de la fabrication d'un scoop. L'utilisation de la première personne dans la narration rend le récit encore plus prenant et addictif.

"Ce ne serait pas la première fois que nous passerions des images filmées à travers les fenêtres- un jeu d'enfant pour Nelson, en réalité-, mais jamais nous n'avions dû filmer d'aussi loin. Il fallait trouver une combine."

De plus l'histoire s'enrichit de la quête personnelle de Virginia quant à sa propre vie, sa propre enfance et ses peurs. Même si la poursuite de la vérité sur la mort d'une jeune avocate est primordiale pour elle, Virginia doit veiller à ne pas laisser son passé intervenir et brouiller les cartes.

dimanche 17 décembre 2017

Michel Bussi: " On la trouvait plutôt jolie"



Editions Presse de la Cité
464 pages


4 ème de couverture


Du désert sahélien à la jungle urbaine marseillaise, en quatre jours et trois nuits...
Un suspense renversant et bouleversant.

« – Qu'est-ce qui ne va pas, Leyli ? Vous êtes jolie. Vous avez trois jolis enfants. Bamby, Alpha, Tidiane. Vous vous en êtes bien sortie.
– Ce sont les apparences, tout ça. Du vent. Il nous manque l‘essentiel. Je suis une mauvaise mère. Mes trois enfants sont condamnés. Mon seul espoir est que l'un d'eux, l'un d'eux peut-être, échappe au sortilège.
Elle ferma les yeux. Il demanda encore :
– Qui l'a lancé, ce sortilège ?
– Vous. Moi. La terre entière. Personne n'est innocent dans cette affaire. »




L'avis de Marie-Christine Groner


C’est une lecture commune avec mon amie Delphine (une première pour moi). Je ne vais pas résumer le livre, car Delphine est une superbe chroniqueuse et le fera bien mieux que moi. Je vous donne juste mon ressenti. A savoir que je suis fan de Michel Bussi et que j’ai tout lu. Celui-ci n’est pas mon préféré, mais le sujet ne m’a pas laissé insensible, étant donné que je suis confrontée au quotidien par ces situations à mon travail. Il y a eu quelques longueurs, avec une fin un peu rapide à mon goût.
Mais une fois de plus Michel Bussi ne laisse rien transparaître tout au long du livre, et comme toujours une fin en apothéose tout l’inverse de ce que je pensais au fil des pages!


Mon avis


Tout d'abord merci Marie-Christine pour cette lecture commune et pour ton ressenti ça me touche.

J'attendais patiemment cette sortie et je peux vous dire que c'est toujours un plaisir de retrouver la plume de l'auteur.
Cette fois-ci l'action se passe à Marseille et le thème exploité traite des  migrants en Europe.
Michel Bussi parle de ce sujet avec autant de simplicité et d'originalité. J'ai suivi l'histoire de Leyli vivant dans un minuscule appartement avec ses trois enfants, Bamby, Alpha et Tidiane. Récemment embauchée en CDI, elle tente d'avoir un logement plus grand  pour sa tribu.



"Quand on habite vingt-cinq mètres carrés, la musique est le seul moyen d'agrandir les pièces. "


En parallèle un meurtre a été commis à l'hôtel Red Corner. Grâce aux caméras il semblerait que ce soit une femme prénommée Bambi 13...

Mais où Michel Bussi va m'emmener dans cette histoire complexe?
Je me le demande car malgré des chapitres courts, j'ai trouvé quelques longueurs et beaucoup de personnages entrent en scène.
Mais le récit de Leyli m'a tenu en haleine je voulais savoir à tout prix son lourd et terrible secret enfoui en elle.

mercredi 13 décembre 2017

A. Plichota & C. Wolf : " Les 5/5 Tome 1: En équilibre "



XO Editions
288 pages


4 ème de couverture



Far a 16 ans, c’est une jeune fille surdouée, déchirée entre deux cultures.
Merlin et Titus, les jumeaux, sont déscolarisés, ils ont 17 ans et la précarité est leur quotidien.
Tom, 13 ans, acrobate, solitaire et rebelle, ne manque de rien, si ce n’ est de l’ estime de son père.
John, enfin, le plus jeune, 12 ans, est un garçon né dans un corps de fille, choyé par ses parents, mais incompris du reste du monde.

Tous ont quelque chose à prouver, une blessure à soigner. Tous vont se retrouver autour d’une même passion, les sports de rue, et d’une même quête : la justice.

Le grand frère de Tom, Lip, va leur donner l’occasion de mener le combat. Révolté par le cynisme de son père, qui n ’a de cesse de s ’enrichir sur le dos des pauvres, il décide de faire des 5/5 un clan, les transformant progressivement en robins des bois des villes.

Bientôt les cinq ados vont mener la vie dure à tous les profiteurs sans scrupules. Sans se douter des dangers auxquels ils vont être confrontés…

Aventures, frissons, suspense


Mon avis



Avec " Les 5/5 tome 1" écrit par A. Plichota & C. Wolf, j'ai pris beaucoup de plaisir en suivant les aventures des cinq adolescents, Far, Merlin, Titus, Tom et John, et cela malgré le public visé par les auteures. La collection XO Jeunesse est efficace avec ce roman d'aventure qui ne peut que plaire aux adolescents.

J'ai tout de suite plongé dans la vie de ces gamins âgés de 12 à 16 ans. L'ambiance m'a fait pensé au film de " Stand by me ". Il y a également un côté " Robin des Bois" qui projette les ados dans un suspense palpitant et semé d'embûches.

" Rouler à toute vitesse, sauter, franchir des obstacles... Il se sentait inatteignable, libre. Le trottoir n'était plus un macadam terne et sale, il devenait une piste qui se déroulait devant lui comme un ruban pouvant l'emmener au bout du monde. "

Cette belle équipe finit par être prise en main par Lip, le grand frère de Tom que l'épopée commence...

Le style est agréable à lire. A. Plichota & C. Wolf ont réussi la prouesse suivante: rendre accessible leur récit aussi bien aux adolescents qu'aux adultes. Ce qui est très rare!

Les thèmes universels comme la tolérance et la justice sont brillamment abordés. Ainsi les auteures parviennent à nous rendre la petite bande des cinq très attachante.

mardi 5 décembre 2017

Laurine Lavieille: " Total K.O."


Editions Le Geste noir
320 pages


4 ème de couverture



Suite à une mutation, Marika Farkas, lieutenant de police marseillaise, débarque à Limoges un soir de pluie.
Hantée par l’assassinat de l’homme qu’elle aimait et désormais seule avec Lisa, leur petite fille, elle doit trouver ses marques dans cette ville inconnue, loin des menaces de la cité phocéenne.
Mais à peine a-t-elle posé ses valises qu’une étrange affaire l’amène à Peyrilhac, bourgade en pleine campagne, où une jeune femme a disparu dans des circonstances mystérieuses… 
L’engrenage diabolique de cette enquête nous entraîne dans une histoire où meurtres, passions amoureuses et suspense sont au rendez-vous. 

Laurine Lavieille nous livre un premier roman sensible sur une femme blessée, qui tente de survivre.


Mon avis



" Total K.O." est un polar qui se lit merveilleusement bien. Avec une intrigue simple et très bien écrite, Laurine Lavieille m'a littéralement séduite de par le personnage principal qu'est Marika Farkas mais aussi de par l'ambiance qui rôde dans ce polar. Je me suis vite accrochée au récit mais aussi à la vie de Marika, lieutenant de police à Marseille dans la Brigade des stups depuis plusieurs années. Mais un 15 juillet, sa vie va basculer; son mari Sami est assassiné.
Elle se retrouve seule avec sa fille Lisa mais le passé ressurgit à chaque instant, Marika décide de tout effacer et demande sa mutation à Limoges. Aussitôt arrivée dans une nouvelle équipe, elle enquête sur la disparition étrange et inquiétante  d'une femme prénommée Marianne Cassan.

Sera-t-elle à la hauteur pour résoudre cette affaire malgré son passé douloureux?

" En dehors du boulot, ma vie se résume à Lisa. Nous parlons peu de son père, comme si nous avions fait un pacte. Juré de relever la tête, de ne pas nous enfermer dans la colère ou le chagrin pour nous sortir de l'absence obsédante. "

mercredi 22 novembre 2017

Julie C. Combe: " Pour que tu me reviennes"



Editions Fleur Sauvage
252 pages


4 ème de couverture



Lyon, 2016. Dans les Monts d’Or, la vie semble paisible au manoir Saintclair. Cette famille de riches entrepreneurs est à la tête de la multinationale la plus puissante du pays depuis plusieurs générations. Cependant, la fortune et la renommée ne suffisent pas à épargner leur belle destinée. À la tête de l’empire familial, Gabrielle Saintclair livre le combat le plus difficile de sa vie. Rongée par le cancer, elle s’enfonce encore plus dans la tourmente lorsque sa nièce, qu’elle a élevée comme sa propre fille, disparaît à la sortie de l’école. En charge de l’affaire au SRPJ de Lyon, le lieutenant Santana devra mener l’enquête en s’efforçant de ne froisser ni sa hiérarchie, ni la susceptibilité des Saintclair.

Pendant ce temps, de jeunes filles séquestrées dans une cave humide attendent leur heure…


Mon avis


Ce qui me surprend avant de commencer ce roman c'est l'âge de l'auteure; j'ai trouvé une certaine aisance et assurance dans son écriture et le style est impeccable. C'est toujours un plaisir de lire de jeunes auteurs même si Julie C. Combe n'est pas à son premier coup d'essai.


" Pour que tu me reviennes" est un thriller agréable à lire; les chapitres sont alternés de flash-backs et mettent en avant chacun des protagonistes. Je fais connaissance de Gabrielle Saintclair, une femme atteinte d'un cancer et qui s'acharne au travail. Une jeune infirmière, Valentine Mauriac, restera au chevet de Gabrielle et prodiguera les soins nécessaires.

" La réputation des Saintclair relevait de la légende. Elle tenait à la fois du prestige entrepreneurial et de la malédiction qui frappait leur famille. L'un comme l'autre avait hautement été médiatisé. "

En parallèle, on apprend la disparition de la nièce de Mme Sinclair prénommée Elia. Le commandant Grangier et le lieutenenant Santana vont devoir ainsi mener  cette enquête.

Mais le roman met également en scène un certain Boogeyman, un être monstrueux et Nathan ce jeune garçon prenant plaisir à jouer à son Rubik's Cube.

samedi 11 novembre 2017

Jacques Bablon: " Nu couché sur fond vert"



Edition Jigal Polar
216 pages



4 ème de couverture


Margot et Romain. Deux flics d’une même brigade. Ont en commun l’habitude de sortir du cadre autorisé pour régler à leur manière les affaires criminelles qui leur tiennent à cœur. Margot veut retrouver l’assassin du père de Romain, tué par balle, il y a vingt-cinq ans. Une famille au destin tragique… Romain ne lui a rien demandé. Mais Margot ne supporte pas que des tueurs cavalent librement dans la nature. Romain, lui, traque les auteurs du carambolage meurtrier qui a coûté la vie à l’inspecteur Ivo, son coéquipier. Leurs armes ? Acharnement et patience sans bornes pour Margot… Beretta et fusil à lunette pour Romain ! Une plongée dévastatrice où le hasard n’a pas sa place…


Mon avis


Jacques Bablon avec « Nu couché sur fond vert » m´a étonnée dans le bon sens du terme. Le tout est original à plusieurs niveaux. Si tout commence presque comme une enquête classique, très vite le roman nous mène dans une histoire complexe.
Les personnages sont forts voire parfois déjantés et réagissent de manière inattendue. Évidemment cela m’a beaucoup plu de page en page. Jamais je ne me suis ennuyée en compagnie de Margot et Romain. La première veut traquer l’assassin du père de Romain alors que celui-ci recherche les auteurs d’un cambriolage fatal pour son coéquipier. Très vite leurs projets tournent mal. Margot est une jeune femme vive aux réactions exacerbées.

« Après des mois de recherches préliminaires, Margot allait vivre l’arrestation de la meurtrière comme une compulsion libératrice. Le moment était excitant, ce qu’elle ressentait se rapprochait de la jouissance ».

vendredi 10 novembre 2017

Hanni Münzer: " Au nom de ma mère"



Editions L'Archipel
396 pages


4 ème de couverture



JUSQU’OÙ UNE MÈRE PEUT-ELLE ALLER POUR SAUVER SES ENFANTS ?

Étudiante à Seattle, Felicity reçoit un appel : Martha, sa mère, a disparu… Felicity la retrouve à Rome, où Martha s’est enfuie avec des archives familiales.
Martha a en effet découvert une longue lettre écrite par sa propre mère, Deborah, fille d’une diva qui connut son heure de gloire aux débuts du IIIe Reich. Une lettre qui va plonger Felicity dans une quête douloureuse.
Alternant passé et présent, ce roman mêle amour et trahison, colère et culpabilité, péché et expiation, autour d’un secret de famille courant sur quatre générations.


Mon avis



Felicity décide de prendre l'avion en direction de Kaboul dans le but de travailler pour une organisation les Médecins du monde mais un empêchement de dernière minute y fait obstacle; sa mère Martha disparaît sans laisser signe de vie.

Après de multiples recherches, sa fille la retrouve dans un hôtel à Rome. Martha avait avec elle quelques affaires personnelles de sa mère, Elisabeth, décédée depuis peu plus précisément une boîte contenant une lettre écrite d' Elisabeth.
Pourquoi Martha a-t-elle pris la fuite?
Que révèle cette lettre?

Dès les premières pages du livre, je me suis laissée entraîner par l'histoire. Je voulais savoir ce que le témoignage d' Elisabeth allait dévoiler. C'est toute une génération qui est décrite dans ce roman sur fond de guerre principalement le IIIème Reich.
Beaucoup de sentiments  et d'émotions ressortent de ce roman: courage, tristesse, révolte et espoir de vivre.

mercredi 8 novembre 2017

Concours Automne noir avec Amélie de Lima




Bonjour à tous et toutes, c'est avec joie que je vous annonce un petit concours sur mon blog, j'en fais très rarement c'est vrai mais en accord avec Amélie de Lima je vous propose de gagner un exemplaire de le " Silence des aveux" auto-édité.

Amélie est une auteure d'une extrême gentille que j'ai eu plaisir de la rencontrer au Furet du Nord de Roubaix en date du 16 Septembre 2017.


Il y aura deux options:

Deux gagnants avec bon d'achat pour le format kindle/ epub.
Un seul gagnant pour le format broché.

Pour le format broché, il n'y aura pas de dédicace mais l'auteure peut vous envoyer une carte.


Si vous voulez en savoir plus sur ce roman, n'hésitez pas à cliquer sur le lien ci-dessous:

En savoir plus sur l'auteure c'est par ici:

Ou voir le site web de l'auteure:


Les conditions pour participer:

Suivre la page de l'auteure sur Facebook:
https://www.facebook.com/AmelieDeLimaAuteure/

Suivre éventuellement ma page de lecture:

Et mettre votre commentaire en dessous de ce post pour votre participation et me dire pour quel format vous jouez.


Date limite de participation le 25 Novembre 2017.


Je tiens à remercier Amélie de Lima de m'avoir contactée pour ce concours.





samedi 4 novembre 2017

Michelle Frances: " La petite amie"


Editions L'Archipel
420 pages



4 ème de couverture





ELLE AIME VOTRE FILS…

Laura a tout pour elle : un beau mariage, une situation enviable et un fils, Daniel, qu’elle adore.
Quand ce dernier, étudiant en médecine de vingt-trois ans, rencontre Cherry, superbe jeune femme issue d’un milieu modeste, Laura l’accueille à bras ouverts.

… ELLE VEUT VOTRE MORT !

Mais elle va bientôt découvrir sa future belle-fille sous un tout autre jour… bien plus sombre. Et si Cherry n’en voulait qu’à l’argent de son fils ?
Les deux femmes vont dès lors se livrer une guerre sans merci. Un jeu qui pourrait se révéler fatal


Mon avis



" La petite amie" de Michelle Frances est un roman mettant en scène deux femmes totalement opposées par leur vie et leur richesse; Laura Cavendish est la mère de Daniel dont la richesse lui procure le bien être total. Cherchant un logement, il rencontre Cherry Laine, une jeune formatrice dans une agence immobilière chez Highsmith & Brown. Tous les  deux vont ainsi se lier d'amitié jusqu'au point de tomber amoureux l'un de l'autre.

Sa mère tant protectrice pour son enfant, tente de savoir un peu plus sur la situation amoureuse de ce dernier. Après la rencontre de Cherry, Laura semble perplexe quant à cette relation. Pourquoi est-elle réticente à l'égard de Cherry?

" Elle enviait leurs conversations, était avide d'informations. Elle voulait tout entendre, tout assimiler, se laisser aller à sa propre excitation de le savoir bientôt dans la vie active, et savourer l’été en sa compagnie avant qu'il ne parte faire son internat. " 


" La petite amie" fait référence à plusieurs thématiques telles que l'obsession, l'emprise, la jalousie et le mensonge.

" J’aime mon fils. C’était tout ce qui comptait. Peu importe qu’elle soit sur le point de commettre un acte monstrueux. Une occasion s’était présentée à elle, une lumière au bout du tunnel dévastateur qu’elle traversait depuis plusieurs mois, et Laura savait qu’elle devait la saisir. Elle s’était torturé l’esprit durant des heures, mais maintenant qu’elle avait pris sa décision, les mots qu’elle allait devoir prononcer la remplissaient d’effroi. Les paroles qui allaient l’anéantir. C’était une première. Elle envisagea un bref instant de répéter sa partition, mais les mots refusaient de s’articuler convenablement dans sa tête. Un mot en particulier. Son instinct la poussait à le chasser sans ménagement."

jeudi 2 novembre 2017

Line Dubief: " Meurtre sur Oléron- Les mouettes ne se marrent plus"


Geste Editions
304 pages


4 ème de couverture



Sur une petite plage de l’île d’Oléron, un jeune homme est retrouvé mort, à demi enseveli dans le sable. Raymond Eustache, commissaire de police de La Rochelle, est dépêché sur place. 

Au rythme enivrant des effluves marins et des pineaux charentais, il arpente les marais salants sauvages et les vignobles de l’île. Au fil de ses rencontres, il s’imprègne de la vie insulaire. Alors que se profile la courte vie de la victime, les circonstances du meurtre se dessinent pour faire resurgir un passé implacable et douloureux.


Mon avis



J’ai passé un bon petit moment avec « Meurtre sur Oléron » de Line Dubief. J’ai suivi très facilement cette histoire de meurtre sur une petite plage de l’île d’Oléron. Mathieu, un jeune habitant de l’Île est mystérieusement retrouvé mort quasiment enfoui dans le sable. L’intrigue est assez classique et finalement sans grande surprise. Par contre ce qui est ingénieux dans ce roman, c'est qu'il met en avant deux enquêteurs totalement opposés.

L´un est un gendarme et l’autre un policier, ils s’entendent immédiatement de ce fait il n'existe aucune hostilité entre eux. L’enquête est superbement orchestrée grâce aux reparties savoureuses de ces deux hommes bons vivants et efficaces.

L'auteur prend son temps pour nous faire entrer dans son histoire mais une fois démarré, le rythme suit le mouvement des vagues et des embruns de l’île. Les lieux sont bien mis en valeur, j’ai senti que Line Dubief admirait cet endroit. Elle sait exposer les ambiances d’un moment et d’un lieu. La ville de La Rochelle est également bien dépeinte.

« Il aime cette ville. Elle est belle avec ses grandes maisons blanches. Elle est fière avec ses tours dressées. Rayonnante et lumineuse, elle laisse scintiller les reflets du ciel sur ses eaux qui dans ses mouvements indolents bercent les bateaux de ses ports ».

jeudi 26 octobre 2017

Kyra Dupont Troubetzkoy: " À L'Hermine blanche"


Editions Luce Wilquin
304 pages


4 ème de couverture



Sacha a cinq ans lorsqu’elle tombe brusquement d’un immeuble. Sa mère, Sophie Kniazky, une princesse russe malade d’amour, vient tout juste de décéder. Une idée germe. On n’ose à peine la formuler. Et si la petite avait sauté? Son entourage préfère enterrer ces drames trop complexes tandis que s’éloigne le souvenir des jours heureux passés entre sa mère et Sam, son amant. Il devient presque impossible de lui faire parler de Sophie, sa tsarine au destin tragique, dont les mondains ont déjà fait une icône. Mais à trente ans, l’âge exact auquel sa mère rendait l’âme, un verdict médical sans appel exhorte enfin Sacha à sortir du silence. Commence alors une quête sur les traces de Sophie, son prestigieux nom de famille et ses aïeux aux secrets inavouables. Si elle veut comprendre son saut dans le vide, qui elle est, Sacha, produit de troisième génération dont le monde s’est effondré, comme celui de ses aïeux englouti dans la révolution bolchévique, doit partir sur les traces de ses origines où tout semble se jouer...


Mon avis



" À L'Hermine blanche" de Kyra Dupont Troubetzkoy est une très belle surprise pour moi. Bien sûr la 4 ème de couverture est déjà alléchante mais ne laisse pas présager de la belle histoire qu'offre ce roman.
Pour Sacha, tout commence quand elle chute d'un immeuble à l'âge de cinq ans. Mais en fait tout commence longtemps avant et c'est ce que raconte l'auteur au fil des pages.
Le style est envoûtant. Kyra Dupont Troubetzkoy sait le manier selon les circonstances de son histoire, il peut être enchanteur et parfois très froid.

Ainsi je trouve que son style évolue pour devenir chaleureux en fin de roman malgré un début glacial. D'ailleurs l'intrigue avance dans ce sens. Ce qui m'a permis de m'attacher progressivement aux personnages même les plus sombres.
Il y a donc une grande intelligence dans la façon de construire l'histoire en utilisant le style.

"Elle tombe. Sous le coton de la chemise de nuit qui flotte au vent, l'air pénètre d'un coup. Légèreté de son être avant de heurter l'asphalte. Une infime trace de sang d'abord, qui coule le long de sa lèvre et vient poisser son col. Pauvre petit col souillé, grenat."

Il y a bien quelques longueurs mais qui restent suffisamment poétiques pour enchanter les lecteurs. J'ai eu parfois l'impression de plonger dans le cœur de l'âme russe puisque l'ambiance tourne autour d'une famille de russes blancs immigrés.

mercredi 18 octobre 2017

Anne de Bourbon-Siciles: " J'ai quelque chose à te dire"


Editions Archi poche
320 pages


4 ème de couverture



New York, 1970. Greta, 20 ans, fille d’un émigré autrichien, professeur à Columbia, et d’une Irlandaise, galeriste bohème, s’apprête à entrer à l’université. Elle rencontre alors John, issu d’une famille fortunée et promis à un brillant avenir.
Quoique très différents, ils se fiancent ; mais, quelques jours avant leur mariage, ils sont victimes d’un accident de la route. À son réveil, Greta apprend qu’elle ne pourra jamais avoir d’enfant. Quand à John… il s’est volatilisé.
Pour Greta, tout est à recommencer. Elle découvrira l’effervescence de la vie parisienne, la violence de la passion sur les rives du Bosphore et la fausse quiétude des paysages du lac Léman.
Surtout, prisonnière d’un secret, Greta aura-t-elle le courage de s’en libérer ?


Mon avis



Avec "J'ai quelque chose à te dire", Anne de Bourbon-Siciles conte l'histoire de Greta dans la seconde partie du XXème siècle. La jeune newyorkaise, après un grave accident, apprend qu'elle ne pourra plus avoir d'enfant. Ainsi commence une existence nouvelle pour l’héroïne.

J’ai aimé redécouvrir les événements des années 70 et 80 que raconte très bien l’auteur. Celle-ci, en effet, ayant travaillé dans le milieu de la mode, sait de quoi elle parle. Au fil des pages, j’ai donc croisé des personnalités de cette période rendant le récit plus vivant. À travers Greta, j’ai vécu des moments à la fois si proches et si éloignés de nous.

« Comment savoir ? Cette fameuse libération des mœurs qui emplissait les colonnes des journaux et les émissions de télé était-elle un progrès de la civilisation ou le signe d’une décadence ? »

De plus Anne de Bourbon-Siciles parvient à dépeindre des atmosphères qui nous plongent directement dans son histoire. Le style est facile à lire sans ambages permettant de suivre les protagonistes aisément. 

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