vendredi 25 janvier 2019

Olivier Merle: " Libre d'aimer"




Xo Editions
464 pages


4 ème de couverture



Juillet 1942.
Elle s’appelle Esther, elle a vingt ans, elle est juive.
Ses parents ont été arrêtés, elle erre dans les rues de Paris, perdue et terrifiée. Alors qu’elle se repose sur un banc, son regard croise celui d’une femme élégante, plus âgée qu’elle, qui fume de longues cigarettes à la terrasse d’un café.

Esther ne le sait pas encore mais sa rencontre prochaine avec Thérèse Dorval, l’épouse d’un homme cynique et violent qui collabore avec les Allemands, va bouleverser sa vie.

Naissance d’un désir irrésistible, en pleine tragédie. Amour interdit de deux femmes emportées par le feu de la passion.

À Dinard, où elles se réfugient, elles devront, sous la pluie des bombes alliées, décider de leur destin : se séparer pour tenter de survivre ou accepter de mourir par amour.

La brûlante passion de deux femmes sous l’Occupation.

Un hymne à la liberté, contre toutes les oppressions.


Mon avis



Esther, juive, âgée d’une vingtaine d’années se retrouve dans la rue car ses parents ont été arrêtés par la police française.

" Esther savait que la police française embarquait des Juifs, mais elle ne savait pas où on les emmenait ni ce qu'ils devenaient. "

Assise sur un banc, elle contemple une femme d’une admirable beauté et d’une élégance à en faire pâlir plus d’un. Elle n’a d’yeux que pour elle. Tous les jours, Esther se rend sur le même banc tentant d’apercevoir et de revoir cette belle femme. Un jour une main vient se poser sur l’épaule d’Esther. C’est la femme de la terrasse de ce café. Elle s’appelle Mme Dorval. Elle prendra sous son aile Esther en tant que femme de ménage afin de l’aider financièrement.

" Il y avait chez cette femme une promesse de bonheur qui lui avait fait oublier un moment l'horreur de sa situation. A présent, elle y pensait comme à une brève apparition divine, qui lui avait réchauffé le cœur, mais qui n'était plus, relançant avec violence son sentiment d'abandon et d'isolement. " 

Une relation qui se fait naturellement même si ces deux femmes sont de classe sociale différente. Cette entente va bien au-delà. Certes Mme Dorval est mariée, mais elle a une certaine attirance pour les femmes et le fait comprendre assez vite à Esther. Naît ainsi un amour interdit entre elles. Mme Dorval, Thérèse, entraîne Esther vers des lieux improbables voire farfelues. La mondaine n’échappe pas à la violence de son mari.

« Libre d’aimer » est un roman où l’histoire se passe sous l’occupation. A cette époque, la sexualité entre deux même sexe était tabou. Comment peut-on donc braver cette interdiction ? Parvient-on à être libre ?

mardi 22 janvier 2019

Caroline Bongrand: " Vous aimer"



Editions Robert Laffont
180 pages

4 ème de couverture



Il lui dit qu'il la trouvait belle. Qu'il avait regardé son corps, qu'il devinait splendide, ses hanches, ses jambes, ses mains, ses pieds, adorables dans ses chaussures ouvertes, la manière qu'elle avait de tenir sa tête, son rire, sa voix, ses poignets, et son visage, et ses yeux, si merveilleux. Il lui dit qu'elle était rare, unique, une femme, une seule. La seule, la plus belle. Superbe.
Elle manqua de se trouver mal.
Elle n'avait pas touché son assiette, lui non plus. Ils se forcèrent à manger un peu, tout de même, dans le silence.
À la fin du déjeuner elle étendit son bras, et, du dos de sa main, effleura le dos de sa main à lui. Juste un instant. Ils ne pouvaient pas ne pas avoir au moins vécu cela. "

Un homme et une femme se rencontrent lors d'un déjeuner professionnel. Objet des critiques continuelles d'un mari insatisfait, la femme se voit belle dans les yeux de cet homme subjugué par elle et qu'elle adore déjà.
Pour préserver, croient-ils, leurs familles respectives, ils établissent un pacte : ils ne feront jamais, jamais l'amour. Seulement, la retenue a l'effet inverse de celui escompté.


Mon avis



" Vous aimer" est un roman où la passion d'une femme renaît après un rendez-vous professionnel. Âgée d'une quarantaine d'années, elle oubliait d'être coquette; entre le train train habituel et les routines, normal que l'on  n'a guère le temps de s'occuper de soi. Le regard de son mari s'est éteint sur elle. Il est toujours en train de la rabaisser et ses humeurs commencent à la fatiguer. Il lui dit tout le temps qu'elle ne fait plus d'effort pour se sentir jolie. La passion d'autrefois et l'amour sensuel n'existent plus. 

" Il faut une vie pour s'aimer. Se pardonner ce qu'on n'est pas, apprivoiser ses défauts, comprendre enfin qu'ils n'en sont pas, être tendre avec soi. "

C'est lors de ce rendez-vous professionnel que la vie de cette femme va basculer. Le regard d'un autre homme change la donne. Il la trouve jolie. Une certaine sensualité et de la compassion se ressentent.

" Qu'un homme la déshabille ainsi de la tête aux pieds- et surtout, de dos- l'avait fait sourire. Elle était  donc  peut-être encore, et contre toute attente, quelque chose comme une belle femme. " 

lundi 21 janvier 2019

Sonja Delzongle: " Boréal"




Editions Denoël
448 pages


4 ème de couverture



Janvier 2017, au Groenland. Là, dans le sol gelé, un œil énorme, globuleux, fixe le ciel. On peut y lire une peur intense. C’est ainsi que huit scientifiques partis en mission de reconnaissance découvrent avec stupeur un bœuf musqué pris dans la glace. Puis un autre, et encore un autre. Autour d’eux, aussi loin que portent leurs lampes frontales, des centaines de cadavres sont prisonniers du permafrost devenu un immense cimetière. 
Pour comprendre l’origine de cette hécatombe, le chef de la mission fait appel à Luv Svendsen, spécialiste de ces phénomènes. Empêtrée dans une vie privée compliquée, et assez soulagée de pouvoir s’immerger dans le travail, Luv s'envole vers le Groenland. Ils sont maintenant neuf hommes et femmes, isolés dans la nuit polaire. 
Le lendemain a lieu la première disparition.


L'avis de Yannick Dubart



Je vous propose de découvrir l'avis d'une auteure du Nord, Yannick Dubart sur le roman de Sonja Delzongle " Boréal". 

Sonja Delzongle dans « Boréal » instaure un climat soufflant le chaud et le froid virtuellement et concrètement. Ainsi dès les premiers paragraphes, on frissonne d'angoisse et de plaisir livresque. Luv est une spécialiste des mystères liés à la planète. Sa vie de mère joue un rôle prépondérant dans ses choix de carrière. Un ami à elle va faire appel à ses services afin d'éclairer une situation dans une station située au milieu de l’inlandsis, au Groenland. Aura-t-elle suffisamment de force pour faire face à tous les enjeux qui vont jalonner son engagement ?

« Autour de Luv, le silence, dont fait partie le frémissement de l'océan. Elle peut presque entendre le sans couler dans ses veines. La respiration rapide et régulière de Joy fait doucement crépiter le babyphone. Accoudée à la rambarde en acier comme au bastingage d'un navire, la biologiste regarde le soleil décliner dans une brume violacée. À ses pieds, le vide et la masse sombre mouvante. Au-dessus de sa tête, l'espace du ciel qui s'ouvre sur l'univers infini... »

Les considérations écologiques sont d'emblée évidentes. L'auteure s'est bien documentée, permettant de donner de l'épaisseur à l'intrigue elle-même. N'ayant jamais lu Sonja Delzongle auparavant, j'ai donc pris connaissance de sa maîtrise de sujets réels mis au service d'une histoire originale. C'est justement ce que j'attends d'un roman réussi. Apprendre en prenant son pied, c'est mon but de lectrice assoiffée !

La plume est magnifique sans être pesante. Tout est bien dosé afin de suivre une aventure palpitante et une expérience humaine. L'équilibre est une des grandes qualités de « Boréal ». Ainsi, mon attention n'a pas faibli du début jusqu'à la fin.

Les décors sont à l'image de l'histoire. Le blanc fait ressortir la noirceur de la rapacité humaine face à la planète. Les personnages y sont capables de tout. Et heureusement parfois du meilleur. Luv, l'héroïne très particulière de ce livre connaît bien les méfaits des hommes sur l'environnement. Elle est consciente des dangers qu'encoure la Terre. C'est une femme et une mère. Le récit prend également en compte cet aspect : la maternité et ses écueils. On pourrait faire le parallèle entre la Terre et cette notion de maternité, mais peut-être vais-je trop loin dans l’interprétation du texte...

jeudi 17 janvier 2019

Christophe Rouet: " Voyage au pays des vampires"



De Borée Editions
189 pages


4 ème de couverture



Sur les pas de Dracula, cet ouvrage est construit comme un voyage qui mène le lecteur des brumes anglaises au cœur de la Transylvanie encore sauvage... Mythe littéraire et réalité historique se rencontrent ! Passez de l'autre côté du miroir... Magnifiquement illustré, un voyage initiatique pour les amoureux du genre.


Mon avis



Quel beau carnet de voyage que nous propose Christophe Rouet! La préface est écrite par un journaliste, scénariste et romancier qu'est Edouard Brasey. Il ouvre ainsi le bal en proposant aux lecteurs de suivre les routes londoniennes sur les pistes du Comte Dracula.

" Il demeure en tout cas l'un des mythes majeurs du fantastique, tour à tout incarnation du Mal et rebelle à la fatalité de la mort. "

Objet de peur et aussi de fascination, le vampire hante la littérature et les écrans. Dans ce livre, on comprend bien le lien entre mythe et réalité. Grâce aux illustrations et aux anecdotes pertinentes, l'auteur parvient à nous faire connaître Bram Stoker, le créateur de Dracula.
Cet inventeur de la légende du vampire par excellence devient à son tour un héros livresque sous la plume de Christophe Rouet. Personnage de fiction ou de réalité? En tout cas la légende du vampirisme concerne certains pays comme la Roumanie. Christophe Rouet nous fait voyager vers Londres et la Transylvanie, en Brasov.
Pour ainsi dire Bram Stoker manie le mythe du vampire de main de maître. Comme la créature est beaucoup plus célèbre que le créateur, j'ai appris pas mal d’éléments sur un auteur que je ne connaissais pas du tout. Ainsi, saviez-vous qu'il avait commis d'autres écrits ? Moi non plus ! Et cela excite ma convoitise de lectrice.

dimanche 6 janvier 2019

Thierry Declercq: " Mémoires d'un tas de charbon"



Editions Amanite
324 pages


4 ème de couverture



Tiphaine, six ans, est enlevée à sa mère un soir de Fête nationale. Une brochette de personnages atypiques et inquiétants gravite autour de cette disparition : quatre adolescents désœuvrés et assoiffés d’aventures, Adam Rose, marginal habité par des fantômes, Élodie, jeune infirmière égocentrique et sans scrupules, Lorenzo, ouvrier benêt et énamouré ou encore Payen, mari éconduit...

De l’ombre d’un terril aux corons du pays minier, Thierry Declercq embarque le lecteur dans un univers de non-dits et de destins croisés où se mêlent mystère et suspense jusqu’au final complètement déroutant.


Mon avis



Dans « Mémoires d'un tas de charbon », Thierry Declercq offre une histoire morcelée dans laquelle des personnalités semblent se croiser de manière anarchique. Mais bien sûr, il n'en est rien car les rencontres s'avèrent finalement totalement logiques. 


La logique, justement, n'apparaît pas là où on l'attend. C'est ce qui fait l'originalité de ce roman. Les nombreux personnages passent avant l'intrigue ; Thierry Declercq est très à l'aise quand il s'agit de mettre des gens ordinaires au centre d'une histoire. Cette aptitude à l'empathie est un point positif du style de cet auteur.
Cependant, j'aurais apprécié un peu moins de protagonistes. Ils sont certes attachants mais l'histoire s'en trouve quelque peu alourdie. Heureusement, l'écriture de l'auteur est très travaillée. Son sens de la formule et des dialogues grinçant fait mouche. 

« C'est quand même dingue, ce besoin des mourants de vouloir se mettre à la bonne avec le Bon Dieu au moment où, justement, il vous reprend tout ce qu'il vous a donné... »

vendredi 4 janvier 2019

Niko Tackian: " Avalanche Hôtel"



Editions Calman Lévy
270 pages


4 ème de couverture



SURTOUT, NE VOUS FIEZ PAS 
À VOS SOUVENIRS !

Janvier 1980. Joshua Auberson est agent de sécurité à l’Avalanche Hôtel, sublime palace des Alpes suisses. Il enquête sur la disparition d’une jeune cliente avec un sentiment d’étrangeté. Quelque chose cloche autour de lui, il en est sûr. Le barman, un géant taciturne, lui demande de le suivre dans la montagne, en pleine tempête de neige. Joshua a si froid qu’il perd connaissance…

… et revient à lui dans une chambre d’hôpital. Il a été pris dans une avalanche, il est resté deux jours dans le coma. Nous ne sommes pas en 1980 mais en 2018. Joshua n’est pas agent de sécurité, il est flic, et l’Avalanche Hôtel n’est plus qu’une carcasse vide depuis bien longtemps. Tout cela n’était qu’un rêve dû au coma.

Un rêve, vraiment ?

ENTRE SHINING ET JASON BOURNE,
UN THRILLER HYPNOTIQUE SIGNÉ NIKO TACKIAN



Mon avis


J'ai commencé " Avalanche Hôtel" en me disant " il va s'en passer des choses dans cet hôtel", un peu comme dans Shining de Stephen King. Au fil de ma lecture, je m'aperçois qu'il n'en est rien. L'histoire ne se déroule pas uniquement dans ce palace somptueux.

Une pointe de déception se fait sentir mais je ne lâche rien, je continue ma lecture et je commence sérieusement à m'accrocher au récit. Les sujets sur la mémoire et le passage du monde imaginaire au réel ou l'inverse me plaisent. Le personnage Joshua Auberson est assez hypnotique. L'atmosphère est pour le moins étrange et assez énigmatique. " Avalanche Hôtel" me fait beaucoup penser à l'hôtel Overlook.

" Joshua hésita à suivre le géant, mais avait-il vraiment le choix? Retrouver sa mémoire avait un prix et il était prêt à le payer. "

Niko Tackian s'est lancé dans une histoire difficile. La réalité se confond au rêve. Le doute s'installe, qui croire dans ce récit? Ainsi j'entre profondément dans les méandres de " Avalanche Hôtel".

jeudi 3 janvier 2019

B.A. Paris: " Dix petites poupées"



Editions Hugo Thriller
329 pages


4 ème de couverture



LA DISPARITION. Layla a disparu il y a douze ans, en pleine nuit, alors qu’elle rentrait de vacancesen France avec son petit ami, Finn. On ne l’a jamais revue depuis.

LES SOUPÇONS. Lorsque les policiers l’ont interrogé, Finn leur a raconté la vérité sur cette nuit-là. Mais pas toute la vérité. Pas un mot, par exemple, sur la dispute violente qui les a opposés juste avant la disparition de Layla.

LES SOUPÇONS. Finn a refait sa vie. Avec la soeur de Layla. Jusqu’au jour où le passé ressurgit. Quelqu’un croit apercevoir Layla. Et pourquoi les petites poupées russes de son enfance font-elles soudain leur apparition ?

» Dix petites poupées va vous rendre complètement paranoïaque, jusqu’à l’incroyable twist final » (Kirkus)


Mon avis



B.A.Paris présente son nouveau thriller psychologique en mettant en scène un jeu triangulaire entre Finn, Ellen et Layla. Mais son histoire ne tourne pas uniquement autour de ces principaux personnages.
D'étranges poupées matriochka font leur apparition et déstabilisent principalement Finn. N'oublions pas qu'il a perdu sa bien aimée, Layla, sur une aire d'autoroute. Le seul indice est une petite poupée russe retrouvée sur ce lieu. Pourquoi avoir attendu tant d'années pour remuer cette étrange disparition?

" Tu ne devrais peut-être pas y accorder trop d'importance. Ça pourrait être quelqu’un qui nous fait une farce. Une sale farce, mais une farce tout de même. " 

Maintenant Finn au regard de l'apparition de ces poupées gigognes se sent angoissé et devenir fou.
B.A. Paris attire l'attention non pas sur ses personnages mais sur l'apparition des poupées russes. Il faut dire que Finn fréquente depuis peu la sœur de Layla, Ellen. Layla serait-elle en vie?

Vous pourriez prétendre que ce thriller psychologique contient des clichés vus et revus mais l'auteure arrive néanmoins à me transporter dans ce thriller où un véritable jeu pervers et démoniaque s'installe.

lundi 31 décembre 2018

Jussi Adler-Olsen: " L'Unité Alphabet"







Editions Albin Michel
640 pages


4 ème de couverture





L’Unité Alphabet est le service psychiatrique d’un hôpital militaire où, pendant la Seconde Guerre mondiale, les médecins allemands infligeaient d’atroces traitements à leurs cobayes, pour la plupart des officiers SS blessés sur le front de l’Est.
Bryan, pilote de la RAF, y a survécu sous une identité allemande en simulant la folie. Trente ans ont passé mais, chaque jour, il revit ce cauchemar et repense à James, son ami et copilote, qu’il a abandonné à l’Unité Alphabet et qu’il n’a jamais retrouvé. En 1972, à l’occasion des jeux Olympiques de Munich, Bryan décide de repartir sur ses traces. Sans imaginer que sa quête va réveiller les démons d’un passé plus présent que jamais.

Le premier roman de Jussi Adler Olsen, l’auteur de la célèbre série du Département V, où éclatait déjà le talent de ce maître du thriller scandinave.


Mon avis



Dans la première partie du roman, le lecteur suit James Teasdale et Bryan Young, deux amis pilotes et copilotes de RAF anglais. Survolant le territoire ennemi, leur avion est pris d'assaut et est touché. Ils ont réussi malgré tout à s'échapper en montant dans un train mais pas n'importe lequel. A leur grande  surprise se trouvent à l'intérieur différents soldats SS.
La destination sera le centre psychiatrique appelé " L'Unité Alphabet". Ces deux copilotes prennent l'identité de deux soldats allemands en balançant leurs corps du wagon. Ils font par la suite semblant d'être fous, jouant au véritable soldat schizophrène. Seul Bryan tentera de s'échapper...

" James et lui avaient réussi à se faire passer pour fous, comme les autres, et ça, c'est plutôt bien. Mais maintenant qu'ils se retrouvaient dans la même situation que cette clique d'officiers plutôt mal en point, quel sort leur réservait-on? "

Dans la deuxième partie, l’histoire porte sur les J.O. à Munich et principalement sur Bryan. De nombreux personnages entrent en scène. Pour ma part, j'ai moins adhéré à cette seconde partie longue qui s'essouffle au fil des pages. La première partie était beaucoup plus intéressante. L'effet des horreurs de la guerre sur les êtres humains fait froid dans le dos. Les traitements des nazis décrits dans ce roman sont violents et extrêmement abrutissants.

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