jeudi 28 septembre 2017

Laurent Loison: " Cyanure"


Editions Hugo Thriller
437 pages


4 ème de couverture



Branle-bas de combat au 36, quai des Orfèvres. Toujours assisté de sa complice Emmanuelle de Quezac et du fidèle capitaine Loïc Gerbaud, le célèbre et impétueux commissaire Florent Bargamont se trouve plongé dans une enquête explosive bien différente des habituelles scènes macabres qui sont sa spécialité.

Un ministre vient en effet d’être abattu par un sniper à plus de 1200 m. Sachant que seules une vingtaine de personnes au monde sont capables d’un tel exploit, et que le projectile était trempé dans du cyanure, commence alors la traque d’un criminel particulièrement doué et retors.

Les victimes se multiplient, sans aucun lien apparent et n’ayant pas toutes été traitées au cyanure. Balle ou carreau d’arbalète, la précision est inégalée. Ont-ils affaire à un ou plusieurs tueurs ? Un Guillaume Tell diaboliquement efficace se promène-il dans la nature ?

Tandis que Barga doit faire face à de perturbantes révélations et se retrouve dans une tourmente personnelle qui le met K.O., les pistes s’entremêlent jusqu’au sommet de l’État, où le président de la République n’est peut-être pas seulement une cible.


Mon avis



Je vais vous faire une confidence chers lecteurs et lectrices, je n'ai pas lu le précédent roman de  l'auteur et c'est une première.
Le premier chapitre démarre très fort si bien que l'envie de poursuivre la lecture devient ma seule préoccupation.
" Cyanure" est un roman qui me plaît assurément, la tension vous submerge et l'intrigue est au summum.
Les pages défilent à une vitesse phénoménale.
Même si l'intrigue démarre doucement pour le grand plaisir du lecteur, elle va de plus en plus s'intensifier pour parfaire cette histoire incroyable et parfois complexe.
Vous ne lâcherez plus ce livre et  il deviendra votre compagnon du soir.
Il faut vraiment le lire car l'affaire semble compliquée pour l'équipe du 36 quai des orfèvres.

Mais revenons un peu sur l'histoire; un homme politique est tué d'une balle de cyanure. Le tir est si précis que toute l'équipe de Florent se met au diapason sur cette affaire.

" La mort clinique constatée est l'oeuvre d'une balle de très gros calibre. L'intention catégorique de tuer est donc avérée. Le sniper n'a laissé aucune chance à cet homme que pleurent désormais une femme, deux enfants et quatre petits-enfants. "

Le tueur ne sera pas à son premier coup d'essai, d'autres cadavres vont être retrouvés.

mardi 19 septembre 2017

Michael Farris Smith: " Nulle part sur la terre"



Editions Sonatine
400 pages




4 ème de couverture



Les oubliés du rêve américain.

Une femme marche seule avec une petite fille sur une route de Louisiane. Elle n’a nulle part où aller. Partie sans rien quelques années plus tôt de la ville où elle a grandi, elle revient tout aussi démunie. Elle pense avoir connu le pire. Elle se trompe.

Russel a lui aussi quitté sa ville natale, onze ans plus tôt. Pour une peine de prison qui vient tout juste d’arriver à son terme. Il retourne chez lui en pensant avoir réglé sa dette. C’est sans compter sur le désir de vengeance de ceux qui l’attendent.

Dans les paysages désolés de la campagne américaine, un meurtre va réunir ces âmes perdues, dont les vies vont bientôt ne plus tenir qu’à un fil. 

On a envie de comparer Michael Farris Smith à Sam Shepard ou à Cormac McCarthy, tant on a besoin de repères quand on assiste à la naissance d’un écrivain majeur. Ce serait faire erreur. Michael Farris Smith possède en effet un style et un talent d’évocation totalement singuliers qui vont droit au cœur du lecteur. Avec ces personnages qui s’accrochent à la vie envers et contre tout, il nous offre un magnifique roman sur la condition humaine, qui ne quittera pas nos esprits avant longtemps.


Mon avis



Autant vous dire de suite chers lecteurs et lectrices que " Nulle part sur la terre" est un véritable coup de cœur pour moi. Il est très rare que je le dise mais ce roman est un vrai petit bijou; il est excellent et énorme.

L'ambiance au départ m'a un peu dérangée mais au fur et à mesure de ma lecture, je me suis imprégnée de cette atmosphère à la fois noire et grandiose.

" Nulle part sur la terre" est l'histoire de trois personnages principaux; Maben et sa fille, Annalee, et celle de Russell, cet homme sorti depuis de prison et ayant purgé sa peine depuis 11 ans.

J'ai donc fait plus ample connaissance avec ces derniers même si cette histoire fait référence à de nombreuses personnes.
Pourquoi Maben et Annalee se trouvent sur cette longue route ayant pour simple bagage, un sac poubelle?
Comment et par quels moyens Maben et Russell vont se rencontrer?

Je ne vous déflorerai pas l'histoire, à vous de le lire car ce roman vaut vraiment le détour.

Je me suis posée tant de questions et  les réponses à mes interrogations m'ont chagrinées tout en me faisant sourire.

lundi 4 septembre 2017

Véronique Olmi: " Nous étions faits pour être heureux"


Editions Albin Michel
240 pages 



4 ème de couverture



Quand Suzanne vient dans la maison de Serge à Montmartre, il ne la remarque pas. Elle accorde le piano de son fils. Elle est mariée, lui aussi, et à 60 ans il a ce dont rêvent les hommes : un métier rentable, une jeune femme parfaite, deux beaux enfants. Pourquoi soudain recherche-t-il Suzanne qui n'est ni jeune, ni belle, et apparemment ordinaire ? Pourquoi va-t-il lui confier un secret d'enfance dont il n'a jamais parlé et qui a changé le cours de sa vie ? 

Pour évoquer la passion naissante, les vérités enfouies et coupables, l'auteur de Bord de mer, Le Premier amour et Cet été-là, décline avec subtilité, en musique douce, juste et fatale, ces moments clefs où les vies basculent et cherchent désespérément la note juste.



Mon avis


« C'est étrange comme il suffit d'un rien pour qu'une vie se désaccorde, que notre existence, tellement unique, si précieuse, perde son harmonie et sa valeur. »


Suzanne est âgée d'une quarantaine d'années, mariée à Antoine et est accordeuse de pianos. Elle rencontre un jour Serge, le mari de Lucie dont le fils, Théo, veut apprendre à jouer du piano sur un Bösendorfer, et c'est à ce moment là que la vie de Lucie va se désaccorder.

Serge est agent immobilier, âgé d'une soixantaine d'années il s'intéresse de près à Suzanne quitte à la suivre et à l'attendre devant chez elle. Au fond que cherche-t-il auprès de cette femme ayant un physique simple et dont la beauté n’équivaut pas à  celle de sa femme Lucie? 

Suzanne et Serge vivent une passion uniquement sexuelle; Serge lui donne rendez-vous dans un appartement immense et nu. Il n'en faut pas plus pour attiser leur amour et Suzanne est une femme si simple, qui ne demande pas grand chose si ce n'est que la présence de Serge à ses côtés.

" Il entend le pas de Suzanne dans l'escalier. Il sait que c'est ça qu'on nomme l'amour. Guetter le pas de l'autre dans l'escalier. "

Au fur et à mesure de leur relation, Serge se confie de plus en plus à Suzanne jusqu'au point de dévoiler un lourd et terrible secret....

mardi 29 août 2017

Claudie Gallay: " La beauté des jours"


Editions Actes Sud
416 pages



4 ème de couverture


Jeanne a tout pour connaître un bonheur tranquille : deux filles étudiantes, un mari attentionné, une amie fidèle, un boulot stable. Passionnée par Marina Abramović, l’artiste-performeuse célèbre pour avoir, dans son travail, mis en jeu son existence, Jeanne n’aime pas moins les surprises, l’inattendu. Cet été-là, le hasard se glisse – et elle-même l’invite – dans son quotidien...
À travers la figure lumineuse de Jeanne et la constellation de personnages qui l’accompagnent et la poussent vers un accomplissement serein, Claudie Gallay compose un roman chaleureux et tendre sur la force libératrice de l’art, sur son pouvoir apaisant et révélateur. Et sur la beauté de l’imprévisible.


Mon avis


J'ai choisi mon premier livre " Rentrée littéraire" avec ce titre. Pour ceux ou celles qui me suivent ce n'est pas dans mes habitudes de lire ce genre de lectures. Je suis plutôt du genre à lire des thrillers mais parfois il faut se laisser tenter par d'autres livres et c'est avec ce titre que je fais un grand virage et quelle découverte! L'auteure a un style particulier qui me convient bien; les mots percutent et me plaisent beaucoup.

Mais revenons à l'histoire; Claudie Gallay nous narre l'histoire de Jeanne, une femme âgée de 43 ans menant une vie ordinaire, régulière et bien rangée. Elle est mariée à Rémy et a deux enfants, jumelles, Chloé et Elsa.
Ses deux filles suivent des études de commerce à Lyon. Suite à un coup de vent, un cadre du mur se retrouve au sol en milles morceaux, une photo s'y glisse et apparaît le portrait de Marina Abramović.

Jeanne est passionnée de par la vie de cette artiste; elle voue une véritable passion pour elle au point de le lui écrire quelques lettres restées sans réponse.

Le train train quotidien de Jeanne prend trop le dessus si bien qu'elle décide de se replonger dans l'histoire de l'Art concernant Marina Abramović.

" Abramović s'était confrontée à tout ce qui la terrifiait, le froid, le feu, les serpents, la solitude, les autres. " 

Jeanne change la donne dans sa façon de faire; elle suit sans intérêt un homme inconnu dans la rue ou se pose des questions qui n'ont point de réponse. Peut-être que l'art de Marina donne un tout autre esprit à Jeanne.
Jeanne aime s'étendre le soir sur son transat vers 18h01 et regarder le train passer; imaginer la vie de certains passagers la rend heureuse.

mardi 22 août 2017

Åsa Larsson: " En sacrifice à Moloch"


Editions Albin Michel
448 pages
Parution le 30 Août 2017

4 ème de couverture


Au terme d’une traque impitoyable dans les forêts de Lainio, en Laponie suédoise, un ours féroce est abattu. Dans sa panse : les restes d’un homme…  
Cette macabre découverte est suivie quelques mois plus tard par l’assassinat d’une femme à coups de fourche. Chargée de l’enquête, la procureure Rebecka Martinsson ne tarde pas à recouper ces faits a priori sans rapport : les deux victimes avaient un lien de parenté ; ils étaient père et fille. Mais ils ne sont ni les premiers ni les derniers à disparaître, comme si une étrange malédiction frappait leur famille…

Après le succès de Tant que dure ta colère, Åsa Larsson, star du polar scandinave, part sur les traces d’un terrible et lointain secret, dans les paysages crépusculaire et inquiétants du Grand Nord suédois.



Mon avis


Après avoir lu " Tant que dure ta colère "que j'avais particulièrement aimé, je n'avais qu'une hâte retrouver Rebecka Martinsson. Il s'agit de la cinquième enquête mettant en scène notre procureure.
Cette nouvelle affaire fera plusieurs victimes.

L'action se passe en Suède dans la région de Lainio; des chasseurs pourchassent et tentent de retrouver un ours semant le trouble dans ce petit village. En le tuant ils découvrent dans l'estomac de cet ours le reste d'un humain plus exactement une main d'un homme. Est-ce un accident de chasse? L'affaire est vite classée.

" Les habitants de Lainio vivent dans la peur. Ils savent que l'ours vient de promener par là de temps en temps. Excréments près d'une poubelle renversée, fumant dans la fraîcheur matinale, rouges comme du coulis de myrtilles ou d'airelles. Tout le monde parle de l'ours. Les vieilles légendes reviennent dans les mémoires. "

A deux mois d'intervalle, une autre affaire a lieu; une femme a été sauvagement tuée à coups de fourche et chose étrange les deux victimes ont un lien de parenté.

Ainsi ces deux affaires se relient. La procureure Rebecka Martinsson et l'inspecteur Anna-Maria Mella recherchent les raisons et les circonstances de ces actes. Après plusieurs recherches, la grand mère de ces deux victimes a également été tuée. Pourquoi et pour quelles raisons cette famille est une des cibles principales?

Dans " En sacrifice à Moloch ", l'histoire est parsemée de flashback alternant avec l'histoire d'aujourd'hui; je suis rentrée dans l'histoire datant de 1914, en faisant connaissance de Elina Pettersson, institutrice dans la ville de Kiruna, et de Hjalmar Lundbohm, le grand père de Sol-Britt Uusittalo. Les retours en arrière permettent de mieux comprendre les aboutissements de cette enquête.

" Kiruna était une jolie ville quand elle était couverte de neige fraîche.La montagne de scories recrachées par la mine se transformait en une montagne en terrasses, vêtue de blanc. Les maisons jaunes, comme on nommait les bâtiments en bois construits jadis pour loger les mineurs, semblaient tout droit sorties d'un roman d'Astrid Lindgren. "

jeudi 10 août 2017

Patrick Bauwen: " Le jour du chien"




Editions Albin Michel
432 pages




4 ème de couveture



Les ténèbres sont mon domaine. Le métro, ma cité des morts. La souffrance de mes victimes, mon plaisir.
Je suis le Chien. Inquisiteur ou Guerrier Saint, comme vous voudrez. Dieu est avec moi.

Djeen, je croyais l’avoir tuée. C’était il y a trois ans. Déchiquetée par les roues du métro.
Et voilà qu’elle me menace…
Je dois la retrouver avant que Kovak ne le fasse.
Et ce jour-là signera l’apogée du mal.

Sur les traces d’un tueur psychopathe, dans un Paris souterrain plus hallucinant que l’Enfer, le nouveau thriller de Patrick Bauwen, un des maîtres du genre depuis L’Œil de Caine.



Mon avis



Après avoir lu " Monster", je me lance sur le dernier titre de Patrick Bauwen.

Christian Kovak est médecin aux urgences, il part à la dérive depuis qu'il a perdu sa femme, Djeen. Elle a été poussée sous le métro par un dangereux criminel.

C'est lors d'une soirée que la vie de Christian va basculer. Il est touché par balle à l'épaule par des agresseurs dans le métro. Voulant prendre la défense d'une femme, le voilà à l’hôpital avec une blessure à l’épaule. Mais l'affaire est surprenante car son agression a été filmée et sous un autre angle, il voit sa propre femme. Est-ce réel, est-ce une hallucination? N'est-il pas en état de choc?

Suite à cette vidéo, Christian veut retrouver son épouse en menant l'enquête. Après les avis élogieux des lecteurs et suite à la lecture du roman " Monster" que j'avais particulièrement aimé, j'ai continué ma découverte de l'auteur avec son dernier paru aux éditions Albin Michel intitulé " Le jour du chien".

mardi 8 août 2017

Denis Zott: " Interview"



Après l'excellent roman de " La chute du cafard", je voulais en savoir plus sur l'auteur. Voici une petite interview.


1/// Comment vous définiriez-vous ?

Elevé au bon air de la campagne alsacienne, entre champs d'asperges et de houblon, je me distingue à 18 ans en devenant le champion de ma classe d'âge, catégorie "mangeur de flamekueche", mon seul titre de gloire à ce jour. Après un bac scientifique rattrapé de justesse, d'hésitantes études de sciences politiques, puis de journalisme où mon physique peu télégénique me condamne à la presse écrite, je choisis de prendre le large, au grand dam de mes parents, pour découvrir la "France de l'intérieur". D'abord aux Sables d'Olonne, où je participe, moi qui ait horreur du bateau, à l'organisation du Vendée Globe et apprend à bouffer des moules et de la sole. Ensuite à Saint-Tropez, attiré par la cambrure de l'artillerie locale. Le temps d'un passage dans le Berry pour expier mes péchés tropéziens, je reviens comme la vague sur les bords de la Méditerranée, succombant une seconde fois aux irrésistibles sirènes...de Saint-Tropez. Depuis, à l'entame de la cinquantaine bedonnante, j’ai pris femme et enfant. Et mes parents m'attendent toujours...


2/// Comment vous est venue l’idée d’écrire ?

C'est une idée qui me poursuit depuis longtemps, précisément depuis mon entrée dans la vie professionnelle. De temps à autre, j'écrivais quelques nouvelles et il y a quinze ans durant une période de recherche d'emploi j'avais commis un premier roman écrit au fil de la plume. Il n'était donc pas structuré mais j'avais tenu la distance d'un roman.


3/// Quels sont vos auteurs préférés ?

Je suis tombé il y a une vingtaine d'années dans le côté obscur de la littérature, autrement dit le roman noir, le polar et le thriller, en lisant le phénoménal "Les racines du mal" de Maurice Dantec. Puis j'ai adoré "Les orpailleurs" et "Moloch" de Thierry Jonquet. Sinon, j'aime beaucoup Tim Willocks, RJ Ellory, Don Winslow...


4///Quel est le moment le plus propice pour écrire ?

Indiscutablement pour moi c'est le matin. Quand je travaille, j'écris entre 7 et 9, entre 12h30 et 14h et le samedi matin. En vacances, c'est encore le matin.


5/// Aimez-vous savoir si un lecteur apprécie ou non votre roman ?

Oui, c'est important et grâce à Facebook j'ai eu la chance d'avoir des dizaines et des dizaines de retour de lecture. Dans l'ensemble très positifs et très encourageants.


6/// Dans la chute du cafard, j'ai découvert les lieux bien décrits et une multitude de personnages bien campés. Combien de temps avez-vous mis pour l'écrire car j'ai senti votre implication qui est énorme faisant de ce roman une réussite?

Il m'a fallu deux ans et demi pour en venir à bout, dont neuf mois sur le scénario et plus d'un an de réécriture. La phase d'écriture après un énorme travail scénaristique a été somme toute assez rapide. Mais ensuite il a fallu encore un an jusqu'à ce que le livre soit sorti, le temps de trouver un éditeur et de retravailler le texte initial pour le raccourcir et le rendre plus percutant.


7/// Votre premier roman est pour moi une sacré découverte, vous avez mis la barre haute, votre prochain roman sera-t-il dans la même veine? Pourriez-vous m'en parler un peu plus sans dévoiler bien sûr l'intrigue?

Le second roman ne sera pas tout-à-fait dans la même veine, car après "La chute du cafard" qui m'a demandé un tel investissement il me fallait écrire quelque chose de différent. Le prochain sera plus court, encore plus rythmé, mais tout aussi noir, voir plus ! L'histoire se déroulera à Marseille entre le stade Vélodrome et l'hôpital de la Timone, mais pas que...


8/// Votre prochain titre sera-t-il édité dans la même maison d'édition?

Joker !


9/// Libre à vous de conclure cette interview Denis.

Eh bien, après les débuts encourageants de mon premier roman, j'espère avant tout progresser dans mon écriture, dans la façon d'aborder le roman et dans le but d'écrire des histoires les plus prenantes possibles. Progresser, persévérer et redoubler d'efforts.


lundi 7 août 2017

Daniel Cole: " Ragdoll"

Editions Robert Laffont
La Bête Noire
464 pages


4 ème de couverture



Un corps. Six victimes. Aucun fil rouge. Votre nom figure sur la liste du tueur. La date de votre mort aussi…
Pour une fois, fiez-vous aux apparences : déjà vendu dans 34 pays, Ragdoll est LE thriller de l’année!

« À vous couper le souffle. Si vous avez aimé “Seven”, vous adorerez ! » M.J. Arlidge, auteur du best-seller Am Stram Gram.

La police découvre un cadavre composé de six victimes démembrées, assemblées entre elles par des points de suture telle une marionnette, et que la presse va rebaptiser Ragdoll, la poupée de chiffon. L’inspecteur Fawkes, qui vient juste d’être réintégré à la Metropolitan Police de Londres, dirige l’enquête sur cette épouvantable affaire, aidé par son ancienne coéquipière, l’inspecteur Baxter. Le tueur nargue la police en diffusant via les médias une liste de six noms, et en précisant les dates auxquelles il compte les assassiner. Fawkes et Baxter réussiront-ils à sauver ces six personnes, quand le monde entier garde les yeux braqués sur chacun de leurs mouvements ?



Mon avis



"Ragdoll" de Daniel Cole plonge le lecteur dans une histoire glaçante;six victimes, des membres recomposés pour créer une poupée de chiffon (Ragdoll en anglais) et un compte à rebours menaçant d'exécuter des personnes sur une liste... Un casse-tête qui met en ébullition la Metropolitan Police de Londres.

Pour moi aussi, c'était un casse-tête. Mais je m'y suis attelée avec délectation. Bien sûr les histoires s’entremêlent et il faut se concentrer pour ne pas perdre le fil. L’auteur d’ailleurs reprend intelligemment les éléments de l’intrigue avec des rappels afin de ne pas rendre l’ensemble trop difficile à suivre. Mais comme de nombreux polars, il est normal d’être vigilant, cela fait partie de l’attrait de ce genre littéraire. Donc, je peux affirmer que Daniel Cole s’en sort haut la main dans cet exercice mêlant plusieurs intrigues. Sans compter l’histoire personnelle des héros qui s’ajoute à l’enquête !

Justement, avant l’investigation, c’est la truculence des personnages qui m’a vraiment attirée. L’inspecteur « Wolf » est sexy à souhait tout en étant très sombre dès les premiers paragraphes. Sa coéquipière Emilie Baxter n’est pas en reste avec son caractère bien trempé et ses réparties politiquement incorrectes. Un travail sur les protagonistes qui donne une richesse supplémentaire non négligeable au récit ; les « seconds rôles » étant bien mis en valeur également.

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