vendredi 18 mars 2022

Sandrine Colmet : " Une vie volée "

 


Autoédition

225 pages


4 ème de couverture


Tom, dont la vie a basculé du jour au lendemain a beaucoup de mal à accepter son handicap.
Il vit maintenant dans un centre spécialisé, cloué dans un fauteuil roulant.
Qu'a-t-il bien pu se passer ?
Je me doute que vous voulez le savoir...
Préparez-vous, au fil des pages de ce roman noir, à découvrir sa terrible histoire.



Mon avis


Après avoir lu Pourquoi tu pleures ? " que j'ai adoré, je me suis de nouveau penchée sur un des titres de Sandrine Colmet " Une vie volée " .

Je suis de nouveau conquise par l'écriture et le style. Dès le début du roman, l'histoire m'accapare car elle colle tellement à la réalité. Les sujets abordés sont poignants et criants de vérité. Ainsi dans " Une vie volée " , le lecteur va principalement suivre le récit de Tom, son mal-être, son harcèlement et son handicap. Mais pour mieux comprendre sa vie il faut également s'intéresser aussi à son entourage, sa mère, Anita. Elle est hôtesse de caisse et est séparée de son mari, Christophe.
Pour se sentir mieux elle boit à en perdre la raison et l'alcool devient une véritable addiction pour elle. Elle ne verra pas ce qu'endure son fils à l'école où il rencontre des problèmes  avec un garçon nommé Nathan. Tom sera son souffre douleur.
"- Tu sais mon grand parfois il n'y a rien à comprendre… Je sais qu'elle a beaucoup souffert à cause de notre séparation et elle a du mal à remonter la pente. Maintenant qu'elle a pris cette mauvaise habitude de boire, elle perd complètement le contrôle de sa vie. "

vendredi 11 mars 2022

Gilles Vidal : " Because the night "

 

Editions La Déviation

140 pages


4 ème de couverture


C’est après l’effondrement, ou le Grand Chaos, ou encore le merdier, “quand tout le bordel est tombé sur la tête de l’humanité”…
A la sortie d’un enterrement et malgré sa méfiance Angus – ce n’est pas son vrai nom – accepte de rejoindre une micro-communauté qui survit dans un village de basse montagne. Bientôt les vivres manquent et le groupe compte sur lui pour un raid d’approvisionnement sur un mystérieux entrepôt.
Que cherche Angus ? Est-il vraiment là par hasard ?
Dans ce court roman impressionnant, sans chapitres, Gilles Vidal poursuit son œuvre littéraire. Il joue ici avec les codes du roman post-apocalyptique.
A quoi pense-t-on quand le futur est vide ? La mémoire du narrateur ne lui laisse aucun repos. Entre nostalgie et remords, les images du passé s’enchaînent, bousculant les propres souvenirs des lecteurs. Jusqu’à la saturation, et l’obscurité.



Mon avis



Gilles Vidal offre un texte très personnel avec son court roman « Because the night ». Je l'ai ressenti comme un long poème Rock and Roll sur fond d'univers apocalyptique. Angus, de son faux nom, est perdu dans un monde anéanti sans repère et arrive dans une petite communauté qui tente de survivre alors que les vivres commencent à se faire rare.
Ces personnages déambulent dans un décor à la Walking Dead made in France.

Le style est toujours aussi bien travaillé que dans les précédents livres de Gilles Vidal. Les phrases sont longues voire extrêmement longues mais très bien écrites tout en laissant une liberté totale à la ponctuation. Cela peut déstabiliser le lecteur et pourtant il faut reconnaître que le résultat est un mélange de vitriol et de poésie. Étonnant et déroutant mais avec texte non dénué de trouvailles et de bons mots. L'auteur a vraiment le sens de la formule.
« Vu que ça faisait longtemps qu'il n'y avait plus de réseau et que les téléphones portables servaient surtout de réceptacle aux souvenirs enfuis qu'étaient les photos, les belles photos du temps béni des coloris et des selfies… »
Parmi les angoisses d'un monde en déchéance, des thèmes émergent comme les menaces climatiques. La nostalgie est bien dépeinte pas Gilles Vidal qui manie bien ses mots pour vriller le ventre suite à la perte d'un certain bonheur. À sa façon, il met le doigt sur la fragilité de la vie. Son personnage, Angus laisse entrevoir des lambeaux de son passé avec dureté et douceur à la fois.
« Il paraît qu'il reste sur la terre des morceaux de paradis lâchés par les anges lors de leur fameuse chute, mais que ceux qui sont capables de les retrouver sont de sacrés veinards. »

« Because the night » est un roman étonnant qui fait écho aux angoisses que notre société est en train de ressentir depuis quelques années. Et puis c'est une mise en garde contre l'indifférence parce que la nuit peut arriver un jour !


mardi 1 mars 2022

Victor Guilbert : " Terra Nullius "

 

Editions Hugo Thriller

320 pages

4 ème de couverture



Depuis Douve, ça ne va pas fort du côté d’Hugo Boloren. Sans la petite bille qui fait » ding » pour lui dévoiler une piste, il erre dans le commissariat, limite neurasthénique, au grand dam de Lulu la nouvelle stagiaire. Même ses carrés de chocolat échouent à le remettre d’aplomb. Bref, il est temps de changer d’air. Ça tombe bien : le commissaire Grosset a obtenu pour la mère d’Hugo un rendez-vous dans la clinique lilloise d’un grand spécialiste de la maladie d’Alzheimer. Alors en voiture pour Lille ! Et tiens, coïncidence : la veille du départ, Boloren entend à la radio qu’un enfant d’une dizaine d’années, Jimcaale, vient de se faire agresser dans la plus grande décharge publique de France, coincée à la frontière franco-belge et jouxtant un étonnant bidonville. L’instinct d’Hugo lui murmure d’aller jeter un œil et Grosset, quoiqu’à contrecoeur, le met en contact avec le duo d’inspecteurs lillois : Desreumaux, qui porte des costumes trop grands pour se donner l’air moins jeune, et Lasselin, surnommé » le Messie » parce que, lorsqu’il interroge les suspects, » il fait parler les muets et redonne la vue aux aveugles » Bref, » le problème dans cette affaire, ce n’est pas le nombre de pièces dans le puzzle, c’est le nombre de puzzles « . Avec l’aide de sa bille qui revient enfin mettre de l’ordre dans son cerveau, Hugo Boloren va découvrir peu à peu les liens invisibles, révéler les mystères et secrets qu’on cherche à lui cacher, jusqu’à la résolution effroyable de l’affaire criminelle la plus sordide de sa carrière.




Mon avis



J'attendais avec impatience la sortie du nouveau roman de Victor Guilbert car j'avais été emballée par « Douve » son précédent thriller. Est-ce que j'allais retrouver tout ce qui m'avait attiré dans ce premier opus très original ?
« Mon père répétait souvent qu'il ne comprenait pas le succès du sport à la télé ni des films pornographiques, que dans les deux cas, c'était surtout amusant pour ceux qui sont sur le terrain. » 
Voilà le ton était mis dès le départ !

« Terra Nullius » offre le même feu d'artifice d'humour déjanté que dans « Douve ». Déjà le titre laisse entrevoir des éclats délirants sur les lieux du crime ! Car horreurs et mystères sont au rendez-vous avec Hugo Boloren, le même policier que dans « Douve ». Dès les premières pages, j'ai aimé retrouver le style aussi déroutant que son héros inclassable. Ses collègues le qualifient de « bizarre » avec une certaine tendresse puisque Hugo ne sait pas mentir ! Il va devoir élucider un mystère autour du corps d'un jeune garçon juchant un tas d'ordures mais il va être aussi confronté aux « habitants » d'une zone de non-droit et à la présence de la police lilloise.
« J'attrape un chocolat que je coince entre l'index et le majeur, parce que j'aimerais que ce soit une cigarette, et que je laisse fondre, parce que c'est du chocolat. »

mardi 22 février 2022

Sonja Delzongle : " Abîmes "

 

Editions Denoël

448 pages


4 ème de couverture


Janvier 1999. Viktor Mendi, un homme d’affaires, et son épouse s’écrasent avec leur avion de tourisme dans le massif pyrénéen du Mont-Perdu, à la frontière franco-espagnole.
Vingt-quatre ans plus tard, leur fils, Antoine, arrive dans la région. Auparavant en fonction chez les chasseurs alpins, il vient d’obtenir sa mutation dans la gendarmerie du village natal de son père.
Très vite, sa supérieure, la redoutable capitaine Elda Flores, comprend que sa nouvelle recrue lui cache quelque chose. Quel secret obsède Antoine ? D’où lui vient cette défiance envers les habitants du village ? Quels liens entretient-il avec la communauté qui vit en autarcie dans la forêt voisine, et notamment avec la mystérieuse Miren ?
Lorsqu’un berger découvre dans son pré sept bonhommes de neige disposés autour du message « Ont vous auras », tracé dans la poudreuse, le village est saisi d’effroi.


Mon avis



Avec « Abîmes », Sonja Delzongle montre une nouvelle fois son souci de l'environnement avec un style de grande qualité. Le milieu montagnard est décrit dans toute sa splendeur et sa noirceur.
« Depuis un certain temps, on pouvait nettement percevoir le changement climatique. Les crues printanières faisaient déborder les torrents, les ruisseaux s'élargissaient en petites rivières, et celles-ci, nourries de leurs minces confluents et saturées d'eau de neige, se déchaînaient, emportant terre, pierres et arbres sur leur passage. »
Sonja Delzongle a l'art de décrire les ombres de l'humanité. Qui sont les monstres ? Existent-ils réellement ? Au fil des pages, on ne cesse de se poser des questions. Les morts s'accumulent sans trouver de réponses. L'homme est-il un loup ? Qui faut-il protéger dans cet univers de froid absolu ? L’auteure a une façon remarquable de parler de la mort et de décrire les corps en souffrance tout en étant touchante.

lundi 21 février 2022

Armand Cabasson : " Voyage thérapeutique "

 


Editions Librinova

471 pages


4 ème de couverture


Un tireur d’élite des forces spéciales, Sven Eriksen, revient en France après une opération désastreuse au Mexique contre un narcoterroriste. Il « dialogue » avec Thomas, son meilleur ami décédé lors de cette mission. Au début, transformer Thomas en ami imaginaire n’était qu’un moyen de faire son deuil. Mais, petit à petit, Sven bascule dans la folie. Sa violence vertigineuse va lancer la police et l’armée à sa poursuite.
Pendant ce temps, un psychiatre prépare un mystérieux voyage thérapeutique pour aider deux amies. Leur route croisera inévitablement celle de Sven…
Avec son regard de psychiatre, Armand Cabasson nous livre un thriller haletant et angoissant qui tourbillonne avec habileté autour des traumatismes de ses personnages profondément humains.


Mon avis


Les voyages thérapeutiques existent et proposent de voyager seul ou à plusieurs en discourant sur des thèmes tout en partageant ses idées et ses expériences, cela devrait permettre de se sentir mieux après un traumatisme. Armand Cabasson avec justement « Voyage thérapeutique » aborde ce domaine. On peut logiquement supposer qu'en tant que psychiatre, il sait de quoi il parle. De plus il aborde ce sujet par le biais de la fiction.

L'auteur n'a pas choisi la facilité. Non seulement le thème des voyages thérapeutiques n'est pas facile à évoquer mais surtout il multiplie les lieux, les personnages et les retours en arrière !

Je dois dire qu'il s'en sort assez bien. Les divers personnages sont riches en émotion et l'auteur parvient à les décrire et à dépeindre leur passé. Plusieurs thèmes sont mis en avant avec beaucoup de détails. On sent que Armand Cabasson a travaillé son sujet sérieusement.

Cependant trop de détails peuvent freiner certains lecteurs. Pour ma part, cela ne m'a pas vraiment gêné même si quelques précisions alourdissent l'intrigue à différentes reprises.

dimanche 20 février 2022

Elena Piacentini : " Les silences d'Ogliano "

 



Editions Actes Sud

208 pages


4 ème de couverture


La fête bat son plein à la Villa rose pour la célébration de fin d’études de Raffaele, héritier de la riche famille des Delezio. Tout le village est réuni pour l’occasion : le baron Delezio bien sûr ; sa femme, la jeune et divine Tessa, vers laquelle tous les regards sont tournés ; César, ancien carabinier devenu bijoutier, qui est comme un père pour le jeune Libero ; et bien d’autres. Pourtant les festivités sont interrompues par un drame. Au petit matin, les événements s’enchaînent. Ils conduisent Libero sur les hauteurs de l’Argentu au péril de sa vie.

Situé au cœur d’un Sud imaginaire, aux lourds secrets transmis de génération en génération, "Les Silences d’Ogliano" est un roman d’aventures autour de l’accession à l’âge adulte et des bouleversements que ce passage induit. Un roman sur l’injustice d’être né dans un clan plutôt qu’un autre – de faire partie d’une classe, d’une lignée plutôt qu’une autre – et sur la volonté de changer le monde. L’ensemble forme une fresque humaine, une mosaïque de personnages qui se sont tus trop longtemps sous l’omerta de leur famille et de leurs origines. Placée sous le haut patronage de l’"Antigone" de Sophocle, voici donc l’histoire d’Ogliano et de toutes celles et ceux qui en composent les murs, les hauts plateaux, les cimetières, les grottes, la grandeur.



Mon avis


Le nouveau roman d'Elena Piacentini s'est un peu fait attendre mais autant le dire tout de suite, « Les Silences d'Ogliano » est une pure réussite. Ma patience a été vraiment récompensée. Ce livre est inclassable navigant entre drame social et thriller rural.

De plus, Elena Piacentini a su faire planer sur l'histoire une ambiance de tragédie grecque. Elle jalonne son récit de références à l'Antiquité et à Antigone. Mais nul besoin d'être expert dans ce domaine pour comprendre l'intrigue de ce roman. Les conflits et secrets de famille, la vengeance ou les amours contrariés montrent à quel point l'auteure parvient à mélanger les thèmes de la tragédie et des tourments de l'humanité. Ainsi, on plonge dans un village, dans le bourg d’Ogliano, sans indication de date, ce qui confère un caractère universel à « Les Silences d'Ogliano ».
« Le buffet était péché de gourmandise et cette gourmandise étirait les lèvres épaisses du baron qui fumait un cigare, accoudé à la balustrade. Un dieu bouffi de contentement observant le fourmillement de ses sujets depuis le balcon de l'Olympe. »
« Son profil a conservé la pureté des canons antiques et son regard limpide semble s'envoler loin au-delà de la ville »

jeudi 17 février 2022

Sandrine Colmet : " Pourquoi tu pleures ? "

 

Autoédition

137 pages


4 ème de couverture



Marie, jolie trentenaire, fait la connaissance de Gabriel et tombe sous le charme de cet homme charismatique.
Elle décide, malgré ses blessures, de le présenter à ses deux petites filles.
Si, au début, tout se passe au mieux, rapidement la part d'ombre de celui-ci va se révéler et la petite Léa, va vivre un véritable enfer au quotidien.
Terrorisée, la jeune fille ne parlera jamais …
Dans ce nouveau roman noir, l'auteure nous embarque dans une histoire qui fait froid dans le dos et qui ne laissera pas le lecteur indifférent.


Mon avis



Marie est mère de deux enfants, Léa et Emma. Cette jeune femme a perdu son mari, Thomas, suite à une crise cardiaque. Elle va rencontrer Gabriel, un homme charmant, tendre et qui accepte facilement les filles de Marie. Le bonheur entre de nouveau dans le cœur de Marie mais tout ne se déroule pas comme prévu …
Gabriel montre son vrai visage et n'est pas comme l'image de l'ange Gabriel. Depuis qu'il s'est marié avec Marie, il sera un véritable bourreau envers une des filles de Marie.

" Pourquoi tu pleures ? " est un roman extrêmement noir et choquant. Certains passages du livre sont très durs et m'ont parfois mise mal à l'aise ; j'ai senti la souffrance et le traumatisme de ce que Léa a pu subir dans sa vie. 
" Léa aurait aimé être une adolescente comme les autres. Aller en cours, avoir un petit ami, sortir se promener en ville avec des filles de son âge avec qui elle partagerait des secrets et parlerait de choses futiles, comme la mode, la musique et les garçons. Au lieu de ça, c’était une adolescente à la jeunesse gâchée et salie dans son âme à tout jamais. "
Sandrine Colmet explore bien les thèmes de l'emprise, de l'enfer et de la perversité de l'homme. Des sujets qui ne laissent pas indifférents face à l'horreur qu'endure cette jeune fille de 12 ans.

dimanche 6 février 2022

J.C. Grangé : " Les Promises "

 

Editions Albin Michel

656 pages



4 ème de couverture


Les Promises, ce sont ces grandes Dames du Reich, belles et insouciantes, qui se réunissent chaque après-midi à l’hôtel Adlon de Berlin, pour bavarder et boire du Champagne, alors que l’Europe, à la veille de la Seconde Guerre Mondiale, est au bord d'imploser.
Ce sont aussi les victimes d’un tueur mystérieux, qui les surprend au bord de la Sprée ou près des lacs, les soumettant à d’horribles mutilations...


Dans un Berlin incandescent, frémissant comme le cratère d’un volcan, trois êtres singuliers vont s’atteler à l’enquête. Simon Kraus, psychanalyste surdoué, gigolo sur les bords, toujours prêt à faire chanter ses patientes. Franz Beewen, colosse de la Gestapo, brutal et sans pitié, parti en guerre contre le monde. Mina von Hassel, riche héritière et psychiatre dévouée s'efforçant de sauver les oubliés de Reich.
Ces enquêteurs que tout oppose vont suivre les traces du Monstre et découvrir une vérité stupéfiante. Le Mal n’est pas toujours là où on l'attend.



Mon avis



Je l'ai acheté dès sa sortie mais lu que récemment. J'aime beaucoup les écrits de cet auteur et c'est avec plaisir que je me suis lancée dans son dernier roman de thriller sur fond historique. Au départ j'ai eu beaucoup d'appréhension car les romans historiques ne sont pas ma tasse de thé. 
J. C. Grangé situe son histoire sous le Troisième Reich. D'entrée de jeu, je savais que ça allait être un récit aussi sombre que la période historique qu'il aborde. Des crimes atroces sont perpétrés par un tueur en série surnommé " L'Homme de marbre ". Il s'attaque principalement à des grandes dames du Reich. Le dossier est confié à la Gestapo ; Franz Beewen en sera le commanditaire.
" Un vrai tueur se baladait dans les rues de Berlin, s'en prenait aux épouses de personnalités de hautes sphères nazies, et il était chargé de mettre la main dessus. "
Les femmes sont retrouvées dans d'atroces conditions ; l'organe productive est enlevée et leurs chaussures sont volées.
" L'étude médico-légale avait également démontré que le criminel avait procédé à une mutilation plus étrange : il avait découpé la région du pubis et en avait extrait les organes génitaux, dont on n'avait retrouvé aucune trace autour du cadavre. "
Cette affaire est entre les mains de trois personnes totalement atypiques. Simon Krauss , le psychanalyste ne pensant qu' à faire des galipettes avec ses clientes, l'officier de la Gestapo, Franz Beewen et la psychiatre, Mina Von Hassel, autant adepte du cognac que préoccupée par son hôpital psychiatrique.

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