mercredi 20 octobre 2021

Antonio G. Iturbe : " La bibliothécaire d'Auschwitz "


Editions J'ai lu
576 pages


4 ème de couverture



À quatorze ans, Dita est une des nombreuses victimes du régime nazi. Avec ses parents, elle est arrachée au ghetto de Terezín, à Prague, pour être enfermée dans le camp d’Auschwitz. Là, elle tente malgré l’horreur de trouver un semblant de normalité.
Quand Fredy Hirsch, un éducateur juif, lui propose de conserver les huit précieux volumes que les prisonniers ont réussi à dissimuler aux gardiens du camp, elle accepte. Au péril de sa vie, Dita cache et protège un trésor. Elle devient la bibliothécaire d’Auschwitz.



Mon avis




« La bibliothécaire d'Auschwitz » de Antonio G. Iturbe est un livre à part dans l'océan d'ouvrages sur la Shoas qui a endeuillé le XXème siècle. Il faut noter que l'histoire est tirée de faits réels et que la fin du livre donne des infos sur les évènements évoqués dans ce roman.

Je ne vais pas résumer ce que vont vivre les héros bien malgré eux car chaque instant doit y être ressenti par le lecteur juste à sa façon et cela au-delà du récit lui-même. Je vais juste retenir ce qui m'a paru exceptionnel dans cette histoire.

Bien sûr je ne peux pas éviter d'évoquer la jeune Dita. Elle est au centre du récit et représente un exemple de courage et de sensibilité. Heureusement, elle ressent encore parfois des regains d'enfance qui donnent de l'espoir. Dita est le symbole du bonheur et de l'innocence.
« Elle était tellement jeune qu'elle ne se rappelle presque pas le monde avant la guerre. De même qu'elle cache des livres sous sa robe dans cet endroit où on lui a tout pris, elle conserve aussi dans sa tête un album de photographies composé de souvenirs. Elle ferme les yeux et tente de se remémorer le monde lorsque la peur n'existait pas. »

vendredi 15 octobre 2021

Sandrine Destombes : " Le dernier procès de Victor Melki "

 


Edtions Hugo Thriller

379 pages


4 ème de couverture



La commissaire Maxime Tellier est en disponibilité depuis plusieurs semaines quand un messager anonyme la convie à l'enterrement d'un homme que personne ne semble connaître et encore moins regretter.
D'autres messages s'ensuivent et elle se retrouve à remonter la piste d'une organisation décidée à repousser les limites du système judiciaire. Chaque coupable mérite une peine exemplaire et si la justice ne les condamne pas, certains sont prêts à tout pour y remédier.
N'ayant plus les moyens officiels de mener une enquête, la commissaire fait appel au capitaine de gendarmerie Antoine Brémont, expert en profilage, pour sauver la prochaine cible de ces justiciers. Mais dans cette affaire, deux folies s'affrontent, et Max devra déterminer qui sont les coupables et qui sont les victimes.


Mon avis



Sandrine Destombes fait partie de ces auteurs qui parviennent à se renouveler à chaque ouvrage. Avec « Le dernier procès de Victor Melki », elle retrouve sa commissaire fétiche, Maxime Tellier mais cela ne l'empêche pas de nous donner encore un autre aspect de cette enquêtrice très appréciée de ses lecteurs. J'ai été ravie de voir revenir enfin Maxime qui me manquait. Elle est cette fois en disponibilité car son travail lui a quelque peu assombri l'esprit et en pensant à ses précédentes aventures, on peut la comprendre !
Un message assez inhabituel lui est envoyé anonymement. Elle compte ne pas trop s'en préoccuper mais évidemment ses neurones ne peuvent s'empêcher de bourdonner. Ainsi, elle va s'engager dans une enquête non officielle tout en se faisant aider par l'expert en profilage Antoine Brémont.
« Cela faisait des semaines qu'elle n'avait pas ressenti ce petit picotement à la base de la nuque et, bien malgré elle, cette sensation lui plaisait. »
Comme ses précédents romans, « Le dernier procès de Victor Melki » est totalement addictif, j'ai eu d'ailleurs beaucoup de difficultés à le laisser tant j'aurais aimé le lire d'une seule traite ! Ici, on a affaire à un véritable jeu de piste dans lequel chaque mot a son importance. Les méandres d'un certain type de criminalité sont abordés avec des détails passionnants. Les diverses pistes suivies par les enquêteurs étonnent au fil des pages. Sandrine Destombes met nos nerfs à rude épreuve.

dimanche 10 octobre 2021

Ophélie Cohen : " Héloïse "

 


Editions IFS

346 pages


4 ème de couverture


« Toutes les femmes ont une histoire. La mienne est plutôt moche. » À la veille de ses trente ans, au cours d’une nuit entourée des fantômes de son passé, Héloïse va se raconter. Portée par les souvenirs et les remords, elle ouvre la boîte de Pandore. Noir, intime et dérangeant, un roman à la fois sombre et lumineux dans lequel les émotions sont à fleur de mots.



Mon avis



" Héloïse " est un prénom signifiant " bois robuste " mais dans ce roman cette jeune femme se plie tel un roseau. Ophélie nous narre principalement l'histoire d' Héloïse, son passé, ses troubles, ses déchirures et ses blessures.


Héloïse n'a jamais connu l'amour maternel ni paternel. Allant de foyer en famille d'accueil, elle connaitra inexorablement la colère. Terrassée par le passé et par ce qu'elle a pu subir en famille d'accueil, Héloïse souffre.
" Je souffrais de l'absence de tendresse et d'attention. Aimer, ça faisait mal. S'attacher, c'était souffrir  parce que tous finissaient par s'en aller."
Les fantômes du passé ne font qu'accroître son malheur jusqu'au jour où elle rencontre Alexandre sur son chemin.

Aura-t-elle une lueur d'espérance de vivre intensément chaque instant ?

lundi 4 octobre 2021

Sonja Delzongle : " Sur l'île noire "

 


Les éditions Paulsen


4 ème de couverture


Faut-il croire aux monstres ? Comment un mythe façonne-t-il une région ? Comment une légende fascine-t-elle le monde ? C’est la question que se pose Sonja Delzongle, auteur de polar, pour qui la différence, la solitude, la marginalité ont toujours été sources d'inspiration.

Sonja Delzongle est partie sur les noires terres écossaises pour saisir l'esprit des Highlands et apprécier le trouble de ses eaux. Elle est revenue avec un palpitant récit alternant entre enquête, rencontres improbables et voyage (intérieur comme extérieur).
Autour de Nessie, créature des profondeurs, on trouve : des îles mystérieuses riches en légendes, des canulars, des présumées apparitions, mais aussi de sérieuses études scientifiques ayant abouties en 2018 à 600 prélèvements d’ADN et surtout, des doux dingues, aventuriers du lac, pour qui le fantastique est devenu le quotidien.


L'avis de Yannick Dubart



Je vous propose de découvrir l'avis de Yannick Dubart " Sur l'île noire " de Sonja Delzongle.


Avec « Sur l'île noire », Sonja Delzongle nous fait pénétrer dans un territoire tout à fait dépaysant. D'ailleurs, elle nous dépayse dans le genre abordé également ! Ici elle ne nous offre pas un thriller dont elle a le secret mais un livre original et intéressant pour d'autres raisons. De plus ce livre commence comme un poème invitant à la lenteur. « SLOW. Penser à ralentir, parce qu'une route détrempée est aussi glissante que du verglas. » J'ai pris cela comme une douce injonction à savourer les mots et les lieux. Ses romans sont habituellement intenses et « Sur l'île noire » ne fait pas exception même si cette intensité est différente !

Autant le dire tout de suite, cette lecture m'a émerveillée. Mon côté prof d'histoire a été comblé par la pertinence des aspects abordés. En effet, le mythe du monstre du Loch Ness permet à Sonja Delzongle de détailler plusieurs problématiques : économie, société ou littérature.

Le mythe est également scruté en tant que tel. Sonja Delzongle décrit le merveilleux et le fantastique qui entourent Nessie. J'ai senti le goût du fantastique au détour de chaque phrase. J'ai appris ainsi certaines choses sur l'étude des monstres. De plus, la nature est magnifiée et j'ai eu très vite envie d'aller me promener sur les rives du Loch Ness et dans les régions qui l'entourent.

mardi 28 septembre 2021

Tatiana de Rosnay : " Célestine du Bac "

 


Editions Robert Laffont

336 pages


4 ème de couverture



Lui, dix-huit ans, fils de bonne famille, solitaire et rêveur. Elle, sans âge, sans domicile, abîmée par la vie et l’alcool. Tout les sépare.
Pourtant, un jour, rue du Bac, à Paris, leurs chemins se croisent. Contre toute attente, une extraordinaire amitié se noue. De celles qui changent une vie. De celles qui forgent à jamais une personnalité.
Saisir sa chance, affronter le mystère familial qui le hante, c’est ce que Célestine va transmettre à Martin. Et plus encore…

« Ce roman, je l’ai écrit en 1990. J’avais rangé le manuscrit dans un carton, puis l’avais oublié. Jusqu’au jour où, à l’occasion d’un déménagement, nous nous sommes retrouvés, lui et moi. Je l’ai relu avec émotion et il m’a semblé qu’il avait aujourd’hui une résonance particulière. Il est là, entre vos mains. » Tatiana de Rosnay.


Mon avis



Martin Dujeu est un adolescent de 18 ans : il est fan de l'auteur Emile Zola. Timide de par son apparence et son physique, d'ailleurs il est surnommé " l'asperge albinos " . Martin n'a jamais connu sa mère décédée d'un accident d'avion. Il se confie très peu à son père mais fait plus confiance à son ami Oscar.
" Martin parle peu, rit peu, s'amuse peu, car il sait que sa mère possédait une joie de vivre et une gaieté hors du commun. "
Toujours en compagnie de son chien appelé Germinal, Martin va rencontrer une SDF installée rue du Bac. Cette relation entre ces deux personnages va se faire petit à petit et Martin va commencer à s'extérioriser. Nait ainsi une affection et une entente infaillible entre Célestine et Martin. Martin se confie de plus en plus à elle au point de lui faire découvrir son passé mais aussi bien plus... 
"- Dis, tu m'aimes, Martin ?- Oui, je vous aime, Célestine.
- Tu m'aimes comment ?
- Je vous aime d'un amour sincère et respectueux, comme l'amour d'un enfant pour un parent.
- Et moi, j't'aime comme si je t'avais tricoté, j't'aime comme si je t'avais porté dans mon ventre ! "

lundi 20 septembre 2021

Laurie Elizabeth Flynn : " Nous étions les reines "

 


Editions Hugo Thriller

426 pages


4 ème de couverture



DIX ANS PLUS TÔT, LEURS JEUX PERVERS ONT BRISÉ DES VIES. AUJOURD'HUI, C'EST À ELLES DE RENDRE DES COMPTES.

À leur retour sur le campus, dix ans après l'avoir quitté, deux anciennes amies
de fac réalisent que quelqu'un cherche à se venger de ce qu'elles y ont fait à l'époque – et que cette personne ne reculera devant rien pour arriver à ses fins.
Un thriller psychologique aussi subtil qu'efficace sur l'ambition, les amitiés toxiques et les désirs mortels. Un premier roman impressionnant et magistral.

Depuis qu'Ambrosia Wellington a quitté la fac, elle s'est donné beaucoup de mal pour s'inventer une nouvelle vie et laisser le passé derrière elle. Lorsqu'elle reçoit un mail l'invitant à la célébration des dix ans de sa promo, son instinct la pousse d'abord à refuser. Jusqu'à ce qu'arrive un étrange message anonyme : " Nous devons parler de ce que nous avons fait cette nuit-là. "
Les secrets qu'Ambrosia pensait enfouis ne le sont pas. Quelqu'un sait. Quelqu'un sait que l'amitié entre Ambrosia et l'extravagante Sloane "Sully' Sullivan les a poussées à jouer à des jeux de séduction de plus en plus troubles, de plus en plus pervers. Mais comment résister au charme vénéneux de Sully, capable de faire faire ce qu'elle voulait à toutes celles et tous ceux que ce charme envoûtait ?
De retour sur le campus, assaillies par les souvenirs et par les remords, Ambrosia et Sully reçoivent des messages de plus en plus menaçants. Celui ou celle qui les écrit ne cherche pas seulement à connaître la vérité, mais à se venger. À se venger de ce que les deux filles ont fait dix ans plus tôt, et dont Ambrosia réalise enfin toute la cruauté.

Alternant entre le récit du premier semestre d'Ambrosia sur le campus et celui de son retour dix ans plus tard, Nous étions les reines mêle thriller, tragédie, trouble et trahison pour décrire avec brio la brutalité et la perversité des jeux amoureux, à un âge où l'on ne réalise pas qu'il n'y a parfois qu'un souffle ténu entre l'amour et la mort.


Mon avis



« Nous étions les reines » de Laurie Elizabeth Flynn commence comme un feel good dans lequel des étudiantes découvrent leur campus ! Mais la comparaison s'arrête très vite au bout de quelques pages. En effet Ambrosia va vivre sa première année d'université de façon très particulière ! Elle va rencontrer Flora et Sully qui vont interférer parfois malgré elles dans son avenir.
« J'allais partager une chambre pour deux pendant ma première année à l'université, dans la résidence Butterfield C, au premier étage. Un édifice comme un point d’interrogation tracé autour d'une cour centrale, où je me voyais déjà, assise avec un livre, le vent dans les cheveux. »
Je ne peux en dire plus sur l'intrigue sans en divulguer trop tant l'histoire est originale ! Mais je peux parler des personnages ! Ils sont magnifiquement dépeints, j'imagine très bien leur allure et leurs gestes. Par petites touches, l'auteure nous décrit l'atmosphère avec une écriture simple mais précise. Chaque lecteur aura sa préférence et pour ma part, j'ai accroché avec Sully qui a une personnalité très complexe. Pourtant méfiance puisque toutes les filles ont une part d'ombre et elles savent surprendre. D'ailleurs la fin ne déroge pas à cette trame mystérieuse : une des protagonistes nous scotche jusqu'à la fin. Bien sûr le stratagème de Laurie Elizabeth Flynn ne sera pas forcément appréciés de tous mais l'histoire étant bien ficelée, ça passe très bien.

samedi 11 septembre 2021

Maxbarteam : " Russe, rousse et rosse "

 


Cairn Editions

384 pages


4 ème de couverture



Bordeaux. Il fait bon vivre. La belle endormie, le port de la Lune, le Sud-Ouest, tapas sur les quais au bord du fleuve, non loin de Bacalan et de son commissariat. Le jeune capitaine de police Lou Leister se désenchante harcelé par le tortionnaire commissaire Blanc. Secondé par deux lieutenants fantasques et antonymes il lutte contre la déprime. Un serial killer insaisissable repère ses proies parmi les jolies créatures du trottoir et lui pourrit la vie.
Irina, la slave écrivaine libérée brûle la vie par les deux bouts sans tabou et s’invite à la fête organisée par le monstre. Un avocat interlope, une nymphomane, des motards louches, une boîte de nuit échangistes. En tapinois Irina tire les ficelles de toutes ces marionnettes et donne le tempo d’une danse macabre. Mais dans quel but ?


Mon avis



« Russe, rousse et rosse » de Maxbarteam commence comme son titre, de façon rapide, endiablée et ironique. Irina une belle slave entraîne une galerie d'individus dans son sillage sur une affaire de meurtre touchant des jeunes femmes. On ne peut pas résumer cette histoire tant les situations bousculent le lecteur du début à la fin.
« Paco adore sa mère et lui pardonne tout, mais il estime que Cascou exagère alors qu'Anne-Charlotte, qui adore Cascou et lui pardonne tout, trouve souvent que Paco exagère. »
Les personnages sont nombreux et l'auteur parvient à en faire des caractères bien trempés avec des anecdotes et des descriptions frisant le loufoque. Ainsi on peut les suivre dans un rythme effréné qui plaira beaucoup ou qui agacera ! Pour ma part, j'ai parfois été perdu dans ce mélange de personnalités mais en même temps cela contribue à la richesse de l'histoire.

L'humour est omniprésent ainsi que la dérision. Le tout est parfois mêlé à des réflexions très profondes montrant le talent observateur de l'auteur. Toutefois j'ai trouvé que l'intrigue après avoir commencé rapidement s'enlise un peu dans ces descriptions des protagonistes.
« Là, debout devant cette civière lugubre, il se trouve davantage vivant, prend conscience de cet état définitif, soudain et irrévocable, de la vie à trépas, de l'extraordinaire au néant, du superficiel à l'essentiel. »
« Russe, rousse et rosse » est un roman sympathique et bien écrit avec panache mais qui comprend quelques passages inégaux. L'impression générale reste néanmoins très positive puisqu'en le lisant on s'évade et on se détend avec la belle Irina !


L'auteur


Pierre Bourguignon, alias Maxbarteam (en hommage à la BD Jo Bar Team), est un capitaine de gendarmerie à la retraite et écrivain.

Il connaît le succès avec son premier roman publié chez les éditions Cairn, "Balle perdue à Moliets" (2015), suivi de "Palombes, Tursan et sale ami" (2016).

Ses romans, nés de son imagination, entraînent le lecteur dans les enquêtes menées par la gendarmerie avec comme personnages principaux, le maréchal des logis chef Morgan Teillagorry et le gendarme Marcel Parayous.

Il a également publié un essaie, "Les femmes, les hommes et le vélo" (99 histoires sur la bicyclette), aux éditions Gascogne en 2014.

Après le marathon et les courses de grand fond, il pratique le golf, le cyclisme en compétition, la moto.

Il vit à Vielle-Saint-Girons.


vendredi 3 septembre 2021

Charlotte Léman : " Si la vie te donne des citrons, fais-en une tarte meringuée "

 


Editions L'Archipel

300 pages


4 ème de couverture


ON NE PEUT PAS TOUT MAÎTRISER DANS LA VIE MAIS ON PEUT EN CHOISIR LE GOÛT

Clémence chérit l'existence tranquille qu’elle s’est construite : une vie de couple paisible, un fils adorable et un travail d’assistante dont elle connaît tous les rouages. Un si bel équilibre vaut bien quelques concessions. Alors, avec le temps, Clémence a appris à arrondir les angles.

Son petit monde s’effondre le jour où son mari la quitte pour une femme plus jeune. Cerise sur le clafoutis, il lui annonce qu’il reste dans leur appartement tant que celui-ci ne sera pas vendu !

Clémence va devoir choisir : désespérer ou reprendre sa vie en main. Cette épreuve pourrait bien être l’occasion d’une revanche…


Mon avis



« Si la vie te donne des citrons, fais-en une tarte meringuée » est assez éloigné de mes goûts littéraires mâtinés de noir, mais j'avoue avoir pris plaisir (si, si) à lire l'histoire de Clémence. Son auteure, Charlotte Léman manie la plume agréablement afin de nous raconter les déboires d'une femme plaquée par son mari et cela la quarantaine passée.
« -Pour une fois, j'ai envie de prendre des risques, comme tu dis maman, la roue tourne, il faut profiter »
En alternant son récit et les petites réflexions de son héroïne en italique, je ne me suis pas ennuyée une seule minute. Bien sûr, selon les règles du « feel good », on trouve une amie très sympa, une mère envahissante et une fin positive ! Mais grâce à certains traits d’humour voire d'ironie, l'ensemble réserve des surprises savoureuses à l'image des pâtisseries concoctées par Clémence.
« Mon mari me quitte sans préavis pour une fille qui n'était pas née quand on s'est rencontrés, ou alors qui portait des couches, et ce serait à moi de faire des efforts pour le reconquérir? Mais dans quel monde de fous vit-on ? »

Articles les plus consultés