Editions Archipoche
336 pages
4 ème de couverture
Londres, 1880. Huit ans avant que Jack l’E ventreur sé visse à Whitechapel, la peur avait un autre nom…
Alors que les corps de deux prostituées ont été dé couverts dans le quartier voisin de Limehouse, la rumeur se ré pand qu’un Golem, figure mythique de la tradition hébraïque, erre dans les rues de la ville en quê te de nouvelles victimes.
Ce qui n’empêche pas une troupe de thé a tre de continuer à se produire dans les cabarets. Parmi les comé diens, Elizabeth et Dan Leno, adepte du travestissement.
Lors d’un spectacle, John Cree, bourgeois é rudit et é crivain insatisfait, tombe sous le charme d’Elizabeth, qu’il épouse. Quelque temps plus tard, on retrouve le corps sans vie de John. Son journal intime révè le qu’il serait le mystérieux Golem. Mais sa femme semble, elle aussi, dissimuler bien des secrets…
Ce roman a été adapté à l’écran par le ré alisateur Juan Carlos Medina, avec Olivia Cooke et Bill Nighy. Un film qui a reç u le Prix du jury du festival du film policier de Beaune en mars 2017.
Mon avis
Avec "Golem, le tueur de Londres", Peter Ackroyd donne l'occasion de faire un voyage dans le passé. Quelques années avant les horreurs commises par Jack l’Éventreur, l'auteur rapporte les crimes qui seraient perpétrés par un monstre, figure mythique de la tradition hébraïque, le Golem. J'ai ainsi appris quel était ce personnage dans l'histoire de cette religion.
Tout d'abord, j'ai été plongée dans l'univers de Peter Ackroyd dès les premières pages. Pour ce faire, l'auteur a su me faire ressentir les odeurs et les images du XIXème siècle dans un Londres glauque et plein de pauvreté. Les odeurs agréables et très repoussantes entourent l'action et les personnages.
" Il y régnait une odeur de moisi et de vieilles pierres ; un autre relent, cependant, étrange et furtif, s'en dégageait, que l'un de ses résidents décrivit avec à-propos comme une odeur de"panards de macchabée". C'est là qu'un matin à l'aube fut découvert le corps de Jane Quig, en trois tas distincts autour du vieil escalier : la tête sur la plus haute marche, plus bas le torse façonné en une parodie de forme humaine, tandis que certains de ses organes ornaient un piquet planté dans la vase."
Les descriptions des atrocités endurées par les victimes sont souvent décrites de façon méticuleuse. Ce point peut plaire aux lecteurs mais parfois, j'avoue avoir ressenti un malaise frisant le dégoût. J'aime les thrillers et les récits horrifiques mais j'ai été un peu bloquée par certaines pages de ce roman.