jeudi 13 juillet 2017

Patricia Hespel: " La fille derrière la porte"


Editions Les nouveaux auteurs
328 pages


4 ème de couverture



Deux jeunes femmes, deux destins. D'un côté, Emmy, une jeune femme dépressive, fragilisée par les aléas de la vie et, de l'autre, sa voisine, Léna, une battante sûre d'elle qui va vite tenir la première sous son emprise et lui proposer un pacte singulier. Au fil des mois et de cette amitié atypique, un pacte venimeux et addictif s'articule autour de leur longue descente aux Enfers...

La gagnante du Prix du Suspense Psychologique 2017 présidé par Franck Thilliez.


Mon avis


Emmy Delcourt est une femme dépressive; quittée par son mari, Etienne, et ne voyant plus ses deux enfants, Maxime et Clara, elle se laisse aller et ne mange plus. Souffrant énormément de l'absence de ces chérubins, Emmy sombre à vue d’œil.

" Emmy continue de conjuguer ses journées à l’infinitif: somnoler encore; lire un peu; pleurer parfois; attendre; attendre encore. Un miracle. "

Un jour elle rencontre une voisine prénommée Léna, une jolie fille sportive et souriante. Cette rencontre va totalement la changer; elle se confie à elle et livre sa vie. En totale confiance, Léna va lui proposer un pacte afin de la sortir de sa solitude.

" Le plus troublant, c'est son assurance, la curiosité presque insolente avec laquelle elle s'autorise à la dévisager. "

" Tout est affaire de choix: raconter ou te taire, saisir une perche ou la repousser, rester à terre ou te relever. "

Emmy va également connaitre par la même occasion Magnus, un jeune homme que la vie a détruit.
Au fur et à mesure de leur relation, Emmy va se rendre compte que l'amitié de Léna est douteuse voire dangereuse...

jeudi 6 juillet 2017

Arno Strobel: " Enterrées vivantes"



Editions L'archipel
308 pages



4 ème de couverture



Quand elle ouvre les yeux, rien. Le noir total. Si elle essaie de bouger, elle se cogne de tous côtés contre une paroi. Elle se sait prise au piège. Enfermée dans un cercueil, d’où personne ne peut l’entendre crier.
Quand Eva se réveille, elle comprend qu’il s’agissait d’un cauchemar. Mais le soulagement n’est que de courte durée : elle remarque sur son corps des traces de coups, comme si elle avait réellement été molestée ou qu’elle s’était débattue.
Au même moment, à Cologne, la police découvre le corps d’une femme enterrée vivante dans un cercueil… qui n’est autre que la demi-sœur d’Eva. Pour Eva, c’est certain : il ne s’agit pas d’une simple coïncidence. Aussi préfère-t-elle ne pas en parler aux enquêteurs.
Quand, peu de temps après, le cadavre d’une autre femme est retrouvé dans les mêmes conditions, le commissaire Menkhof souhaite d’urgence interroger Eva. Mais celle-ci s’est volatilisée juste après avoir consulté son psy…



Mon avis


Un conseil avant de commencer: il vaut mieux ne pas être claustrophobe car sérieusement vous allez suffoquer à chaque instant!

On suit d'abord deux histoires qui vont par la suite se rejoindre. Eva Rossbach est une riche propriétaire de l'industrie Rossbach spécialisée dans le génie mécanique. Suite au décès de son père et à cause de quelques soucis médicaux, c'est l'associé de son père nommé Hubert Wiebking qui dirige en partie l'entreprise.

Eva fait de véritables cauchemars; elle rêve qu'elle est enfermée dans un cercueil et personne ne peut l'entendre. Au réveil des marques et des coups sur son corps apparaissent...

En parallèle un cadavre de femme est retrouvé dans une forêt près de Cologne. La police arrive sur les lieux et le corps de cette dame a été enterré vivant dans un cercueil.

" Ce matin-là, le cadavre d'une femme avait été retrouvé en position fœtale dans un cercueil de fortune fabriqué à partir de planches grossières. La victime était nue, couverte de blessures, et avait des éclats de bois de différentes tailles fichés dans les coudes, les genoux et les poignets. "

En lisant les journaux, Eva se sent perturbée quant à cette histoire. Les rêves ne sont pas les fruits de son imagination et elle est persuadée qu'il existe un lien entre ses rêves atroces et la mort de cette femme.

dimanche 2 juillet 2017

Damien Leban: " Résilience"

Editions Fleur Sauvage
356 pages

4 ème de couverture


Sur la tempétueuse île de Vinalhaven, l'éminent truand George Karletti est torturé à mort devant sa famille. Le shérif local bâclant volontairement l'enquête, ses deux adjoints reprennent discrètement l'investigation.

Entre chasse à l'homme, pression de la mafia et influences politiques, l'archipel maudit est alors mis à feu et à sang...

Après "Le sanctuaire d'Ombos" (Prix VSD du polar) et "Les héritiers des ténèbres", Damien Leban revient en force avec cette sombre pépite hantée de scènes... pétrifiantes.


Mon avis 


"Résilience" de Damien Leban est un mot à la mode, parfois galvaudé. Dans ce roman, l'auteur frappe fort en donnant sa définition du terme en question. Je ne peux pas trop parler de l'histoire sans en dévoiler les points importants. Simplement l'histoire se situe en grande partie sur une île, il y a des cadavres, des policiers et des méchants, beaucoup de méchants : tout pour passer un excellent moment.

Les personnages sont très bien dépeints. Ils sont nombreux mais je ne m'y suis pas perdue du tout. En effet Damien Leban sait nous montrer la psychologie des protagonistes. La relation entre les deux héros, Desmond et Finley, est décrite avec subtilité et m'a particulièrement passionnée.

Le style est un point positif de "Résilience". Les phrases sont acérées comme les motivations des individus occupant l'île de Vinalhaven sur la côte est des Etats-Unis. 

« Sa voix était neutre mais son phrasé mécanique. L’image du T-800 du film Terminator vint à l’esprit de Laureen et après analyse, elle se rendit à l’évidence : il y a bien du T-800 dans ce tueur à gage.»

vendredi 23 juin 2017

Sandra Martineau: " Dernière escale"

Editions Lajouanie
312 pages


4 ème de couverture 



Richard, ex-footballeur pro dont la carrière a pris fin après de multiples scandales, embarque avec femme et enfants sur le Cruise Constantino pour une croisière d'une semaine. C'est le voyage de la dernière chance pour renouer avec son épouse de plus en plus distante, renouer avec son fils, un ado grincheux et profiter enfin de la petite dernière, seul membre de la famille bien disposée à son égard. L'ex-star du Barça, encore auréolée de son prestige, est accueillie en VIP. Les passagères lui font les yeux doux, un journaliste le poursuit pour tenter de décrocher un ou deux scoops, le commandant le reçoit, la voyante du bord l'intrigue... Bref, la croisière ne demande qu'à s'amuser, mais l'ex-joueur, obnubilé par le souvenir de l'enlèvement de sa soeur, n'a qu'une obsession, sur-protéger sa très jeune fille, proie idéale selon lui pour les prédateurs de tout poils gravitant dans les coursives. Quand un détective, interloqué par ses agissements paranoïaques et ses réactions incohérentes vient proposer ses services à ce père anxieux, l'angoisse va croissante. Chaque escale apportant par ailleurs son lot d'événements plus inquiétants les uns que les autres. Le paquebot débarquera-t-il autant de passagers qu'il en a embarqué ?


Mon avis 



Dans la série « Roman policier mais pas que… » de chez Lajouanie, le livre de Sandra Martineau « Dernière escale » a tout à fait sa place. L’auteur nous embarque dans une croisière qui, à priori, n’a rien de dangereuse. Pourtant Richard, un ex-footballeur, son épouse et ses enfants ne vont pas être déçus de voyage. Sa famille est peut-être l’enjeu de ce périple…

« L’idée de me retrouver au beau milieu des eaux ne me rassure pas, mais je n’ai pas le choix. C’est le voyage de la dernière chance, comme me l’a présenté Suzanne, ma femme. Une dernière tentative pour tenter de sauver ce qu’elle appelle notre cohabitation. »

Sandra Martineau a le sens de la description lapidaire. L’action elle-même est quasi chirurgicale. L’auteur ne perd pas de temps et quand il y a des éléments qui semblent incongrus, méfiance, ils vont revenir au plus mauvais moment pour les protagonistes.

Ainsi Sandra Martineau sait bien noyer le poisson grâce à une galerie de personnages dont on finit par se défier. On passe ainsi des moments de plaisance aussitôt perturbés par les événements troublants. La tempête menace !
J’ai donc été passagère de cette croisière pas trop pacifique en suivant le roulis imposé par l’auteur.

mardi 13 juin 2017

Pierre Gaulon: " La brûlure des anges"


Editions Fleur Sauvage
240 pages


4 ème de couverture


Une étudiante, sauvée d'une tentative de viol.
Un protecteur providentiel, dont elle n'a vu qu'une cicatrice.
Dans une région caniculaire dévastée par les incendies, la jeune femme, aidée d'un journaliste, fera tout pour retrouver son sauveur.
Mais cette enquête la conduira aux plus profonds paradoxes de l’âme humaine, entre le ciel et l’enfer.

Après La mort en rouge, Noir Ego et Enragés, Pierre Gaulon signe un superbe thriller, aussi sombre qu'inquiétant...


Mon avis


J'ai découvert Pierre Gaulon en lisant " La mort en rouge" qui est un thriller historique où le suspense tenaille le lecteur.

Dans " La brûlure des anges", l'auteur offre une touche de fantastique; Louise échappe de peu à un viol dans les rue à Aix en Provence. " Un super héros" la sauve in extremis et repart aussitôt...
Quentin qui s'occupe d'un journal, s'intéresse de très près cette affaire et décide d'en savoir plus en collaborant avec la victime qu'est Louise. Ils forment tous les deux un duo hors pair.

J'aime quand un auteur masculin se met dans la peau d'un personnage féminin car il retranscrit parfaitement les émotions féminines et dans ce récit il arrive avec intensité à m'émouvoir voire me toucher au plus profond de mon être. Comment ne pas connaître la peur et surtout la détresse de Louise face à cette agression?

Au fil des pages, je me suis demandée quelle peut bien être l'identité de cet ange gardien? Un seul indice; une brûlure sur l'avant bras du héros. Le suspense est maintenu tout au long du roman.


" Ses yeux gonflés par les pleurs étaient dilatés d’épouvante. Tout était arrivé si rapidement.... En quelques secondes, sa vie avait basculé, aurait pu basculer sans l'intervention miraculeuse de son providentiel protecteur. Elle se tourna vers lui, mais il fit volte-face et s'enfuit dans la direction opposée. "

vendredi 9 juin 2017

Nicolas Lebel: La chronique de Yannick Dubart " De cauchemar et de feu"

Editions Marabout
416 pages



Pour changer un peu les habitudes sur la blogosphère, je laisse la plume à Yannick Dubart étant une grande admiratrice de Nicolas Lebel. Heureuse de t'accueillir!



4 ème de couverture


Paris, jeudi 24 mars 2016  : à quelques jours du dimanche de Pâques, le cadavre d’un homme d’une soixantaine d’années est retrouvé dans un pub parisien, une balle dans chaque genou, une troisième dans le front.
À l’autopsie, on découvre sur son corps une fresque d’entrelacs celtiques et de slogans nationalistes nord-irlandais. Trois lettres barrent ses épaules  : IRA.
Le capitaine Mehrlicht fait la grimace. Enquêter sur un groupe terroriste irlandais en plein état d’urgence ne va pas être une partie de plaisir. D’autant que ce conflit irlandais remonte un peu.

Dans ce quatrième opus, Nicolas Lebel nous entraîne sur la piste d’un un assassin pyromane, un monstre né dans les années 70 de la violence des affrontements en Irlande du Nord, qui sème incendie, chaos et mort dans son sillage, et revient aujourd’hui rallumer les feux de la discorde à travers la capitale.




L' avis de Yannick Dubart




Je remercie Delphine de m'accueillir dans sa part de blogosphère. C'est rare car c'est pour un auteur exceptionnel. Un de mes préférés. Je veux citer Nicolas Lebel dont Je suis une lectrice fidèle.

En fait cette aventure a commencé de façon anecdotique. Je débutais sur Facebook et j'ai eu l'occasion alors de participer à un concours... Donner un titre à un ouvrage d’après la couverture d’un roman : une main tenant une allumette.

L’auteur en était Nicolas Lebel. Et j'ai gagné. Depuis je me suis intéressée de loin à ce monsieur. Et au salon de Lens je suis tombée sur lui. J'arrive donc à son stand, timidement, dans mes petits souliers. Je le regarde et je dis "A bout de soufre" le titre que j’avais inventé... Et là il me cite tout de go mon prénom. Si ça ce n'est pas un mec super ! Par la suite je l'ai lu et je me suis dit que c'était aussi un auteur génial. Je ne peux plus décrocher depuis. Et maintenant grâce à Delphine je peux lui faire une déclaration littéraire.

Son quatrième opus « De cauchemar et de feu » ne déroge pas au savoir-faire de Nicolas Lebel. Quand on en arrive à mener à bien une quatrième histoire avec les mêmes personnages, il faut du souffle. Mission accomplie ! J’ai donc retrouvé le capitaine Mehrlicht et son équipe d’enquêteurs avec grand plaisir. Les mêmes ingrédients lebeliens sont au début du roman agrémentés de nouveautés qui ravivent le feu de l’action puisque feu il y a dans ce roman.

«La bouche de Reinier s’ouvrit malgré elle. La comparaison avec la grenouille était flatteuse. La rainette à laquelle on associait le petit capitaine de police avait dû agoniser de longues heures sous un soleil de plomb avant de passer sous une roue de camion. Puis d’être mâchée par un renard… Ce type était au mieux un zombi de grenouille. »

Voyons d’abord les points positifs pouvant donner envie de le lire. Bon, j’ai du réduire la liste car je ne suis pas dans ce blog pour écrire un livre.

D’abord le style, inimitable. L’auteur a une écriture directe mais recherchée. Les mots font mouche tout en conservant un haut niveau d’érudition. Ce n’est jamais lourd, c’est vif et fin comme l’homme que j’ai rencontré dans les salons.

jeudi 8 juin 2017

Ivan Zinberg: " Miroir obscur"


Editions Critic
365 pages


4 ème de couverture



Au cœur des beaux quartiers de Los Angeles, le corps d'un gynécologue est retrouvé criblé de balles, le chiffre 1 gravé sur le front. Premier meurtre d’une longue série. Quand le tueur s’en prend aussi à des célébrités, les médias se déchaînent.
Le paparazzi Michael Singer se voit impliqué dans l’affaire – suspecté, même. Sa carte de visite, telle une signature, est découverte près des victimes.
Quel but poursuit le tueur ? Et pourquoi cherche-t-il à le mettre en cause ?
Bien décidé à faire justice lui-même, le journaliste, épaulé par une ancienne policière, se lance aux trousses de l’assassin.


Mon avis 


Après avoir lu " Etoile morte", je me suis empressée de lire le dernier roman de Ivan Zinberg " Miroir obscur".
On retrouve les mêmes personnages principalement le paparazzi, Mike Singer.
Ce reporter décide d'être un peu plus sage et propose de faire un reportage sur les réseaux de la drogue en interviewant une femme, une ex droguée. Elle lui raconte ses déboires mais aussi ses dangers face à cette drogue.
Une fois l'enregistrement fait, Mike essaie de peaufiner ce dernier avec l'aide d'Alison Kostas, une ancienne policière.
Mais dès qu'il rentre chez lui, des policiers l'attendent et veulent des renseignements sur sa soirée.
Un chirurgien a été assassiné et sur son front est gravé un chiffre . Un indice est resté auprès du cadavre, il s'agit de la carte de visite de Michael Singer. 
Il semblerait que notre paparazzi soit tombé dans une salle affaire et de ce fait il est suspecté de meurtre.

" Depuis ses débuts aux côtés de Singer, six mois plus tôt, Alison donnait l'impression de démarrer une autre existence. Ancienne policière dévouée corps et âme aux forces de l'ordre pendant des années, elle s'accordait désormais du temps pour elle...
Les flics sont là. Ils veulent interroger sur une enquête en cours. Rappelle-moi. "

Mais heureusement son reportage sur cette femme droguée, Marbella Jones, le sauve des griffes des policiers.
D'autres crimes vont se succéder avec toujours le même mode opératoire.
De ce fait Mike se voit contraindre de résoudre cette affaire et de prouver son innocence avec l'aide d' Alison Kostas.
Pourquoi mettre en péril la vie de Mike?
Comment va-t-il faire pour sauver avant tout sa peau?

mercredi 31 mai 2017

Frank Klarczyk: " Interview"


Voici une interview de Frank Klarczyk, auteur des romans de " Mort point final" et de Sanglante vérité". Il me reste à lire les Crocs de la Corrèze.


1- Peux-tu te présenter en quelques mots ?

Cinéphile depuis toujours, j'aurai bien aimé travailler dans le cinéma. Puis j'ai voulu être professeur, mais me suis fait 'embarqué' par la police. Finalement je me suis raccroché au côté social du travail, le service du public tout bonnement (il y en a des flics comme ça!)
L'écriture permet aussi ce contact avec les gens que j'ai toujours aimé. Elle permet l'évasion mais débouche sur l'échange avec les autres. Le premier réseau social de l'humanité, avec la parole, finalement.


2- Comment t'est venue l’idée d’écrire?

Le cinéma, là encore. Mon premier manuscrit est un scénario, une comédie policière (j'ai 400 pages prêtes à être tournées, si cela intéresse quelqu'un ?...) En écrivant ce scénario vers 17 ans, j'ai constaté que j'aimais inventer et raconter des histoires. Mon imagination fait le reste.


3- Quels sont tes auteurs préférés ?

Difficile à dire. Il y en a plusieurs. Ado j'ai lu du King et l'on me dit que cela se sent. A cet âge là, j'ai aussi été marqué par le livre de Pierre Boulle 'La planète des singes'. Depuis pas mal d'années, je ne lis pratiquement que du policier, du thriller. Après Franck Thilliez, Maxime Chattam, Jean Christophe Grangé, Michael Connely, Dennis Lehane j'apprécie Claire Favan, Karine Giebel, Bernard Minier,... et il y en a tant d'autres à lire et à découvrir.


4- Quel est ton film préféré ?

Idem, c'est très difficile à dire. Mes goûts étant très hétéroclites. J'ai un goût certain pour le fantastique. Je suis des années Spielberg : E.T, Retour vers le futur, Gremlins, L'aventure intérieure, Indiana Jones. Puis avec le temps, un goût plus prononcé pour les thrillers, là aussi : Usual suspects, Le silence des agneaux, L'armée des 12 singes, Le sixième sens, Prisoners, Seven,...


5- Etant policier est-ce plus facile pour toi de trouver l'inspiration pour écrire un roman?

Cela aide forcément pour l'écriture de romans policiers. Il y a des scènes d'action, de tension ou tout simplement, surprenantes, qui viennent directement de mon vécu ou de celui de collègues à moi, mais mon inspiration ne vient pas que de là. J'ai des idées qui naissent dans la tête. Pour le moment j'ai creusé certaines d'entre elles pour en faire des scénarios policiers, mais j'ai aussi du fantastique en magasin. L'intention d'écrire aussi, un jour, la biographie de mon père...


6- Comment as tu trouvé ton sujet pour écrire Mort point final? 

Paradoxalement, c'est une histoire de harcèlement scolaire qui a donné naissance à cette histoire. Au départ, j'étais remonté contre un groupe de gamins qui en avaient harcelé un autre. Je voulais m'en prendre à eux et, cela a dégénéré... L'idée du prof excédé, le rapprochement avec 'Marche ou crève', puis finalement je défends la cause des enseignants, parmi lesquels j'ai plusieurs amis. Souvent la cause des policiers n'est pas très éloignée.


7- Quelles sont tes passions en dehors de l’écriture ?

Le cinéma. Je t'embête avec ça, hein ! Cela reste un rêve pour moi. Et c'est bien d'avoir des rêves, même si avec l'âge, il est de plus en plus difficile de les garder. Mais je mets un point d'honneur à le garder celui-là. Et comme l'écriture d'une histoire est la genèse d'un film, cela me rapproche un peu de ma passion première.
Dernièrement je suis allé voir 'La la land', deux fois. La réalisation de ses rêves, à force de s'y accrocher, au prix de sacrifices, avec le dynamisme de la musique en plus, ce film me parle !...


8- Prépares-tu déjà ton prochain roman ? 

J'ai une bonne idée de départ autour de laquelle se monte doucement une intrigue. Mais je n'en suis qu'aux prémices. Ce sera encore une intrigue policière, mais plus classique cette fois-ci, avec moins de cadavres. Je trouve le sujet de départ tellement intéressant et original, qu'il faut que je l'exploite absolument, avec une intrigue qui soit à la hauteur.


9- Libre à toi de conclure cette interview.

Cinéma !
Je rigole. Quoique l'on pourrait faire une nouvelle version, plus gore, de 'La journée de la jupe' avec 'Mort - Point final'. Sans vouloir rabaisser ce film avec Adjani, du tout, il est vrai que l'adaptation de l'un de mes romans serait une consécration pour moi, mais pas un 'point final', surtout pas !


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