Editions De Borée
176 pages
4 ème de couveture
Nom : Le Stang. Prénom : Roch. Age : 46 ans et des broutilles. Raison sociale : commissaire divisionnaire, patron de la DIPJ de Bordeaux. Signe particulier : Breton abrupt, taillé dans le granite. Pourquoi cette convocation du directeur général de la " Grande maison " et cette brillante promotion au rang de contrôleur général sonnent-elles pour lui comme une sanction, une mise à l'écart, un avertissement qui viendrait " d'en haut"? C'est le début de cinq jours fous. Cinq jours haletants. Une enquête explosive aux lisières du pouvoir dont il sortira meurtri. Et si, resurgie d'un passé oublié, Claire était la clé de tout...? Fantômes du passé, assassinats, filatures, interrogatoires, écoutes téléphoniques, réseaux d'influence et machination impliquant des politiques au plus haut niveau... Tels sont les ingrédients de ce brillant polar à la française au style enlevé, à l'humour acéré.
Mon avis
" Printemps acide" de Patrick Tudoret nous fait passer cinq jours avec Roch Le Stang, commissaire divisionnaire, patron de la DIPJ de Bordeaux. Cet homme est brillant et respecté par son équipe. Et pourtant une promotion au goût de sanction lui est offerte sur un plateau douteux.
J'ai tout de suite trouvé Le Stang très sympathique. Il n'est pas forcément original mais c'est un flic doté d'humour noir. L'auteur lui insuffle une efficacité et un caractère sarcastique. Certains clins d’œil sont savoureux voire potaches. Cependant les moments émouvants ne sont pas absents. Le Stang, s'il sait être humain, ne verse jamais dans la guimauve.
Le style est vivant, agréable et sans longueur. Patrick Tudoret a une belle écriture capable de décrire les états d'esprits des personnages sans concession. Les mots collent à la peau des différents protagonistes. Il est parfois tendre avec son flic mais impitoyable avec la galerie de portraits d’imbéciles et de pédants. Cela a été un régal pour moi tout au long de ma lecture.