Editions Hugo Thriller
426 pages
4 ème de couverture
DIX ANS PLUS TÔT, LEURS JEUX PERVERS ONT BRISÉ DES VIES. AUJOURD'HUI, C'EST À ELLES DE RENDRE DES COMPTES.
À leur retour sur le campus, dix ans après l'avoir quitté, deux anciennes amies
de fac réalisent que quelqu'un cherche à se venger de ce qu'elles y ont fait à l'époque – et que cette personne ne reculera devant rien pour arriver à ses fins.
Un thriller psychologique aussi subtil qu'efficace sur l'ambition, les amitiés toxiques et les désirs mortels. Un premier roman impressionnant et magistral.
Depuis qu'Ambrosia Wellington a quitté la fac, elle s'est donné beaucoup de mal pour s'inventer une nouvelle vie et laisser le passé derrière elle. Lorsqu'elle reçoit un mail l'invitant à la célébration des dix ans de sa promo, son instinct la pousse d'abord à refuser. Jusqu'à ce qu'arrive un étrange message anonyme : " Nous devons parler de ce que nous avons fait cette nuit-là. "
Les secrets qu'Ambrosia pensait enfouis ne le sont pas. Quelqu'un sait. Quelqu'un sait que l'amitié entre Ambrosia et l'extravagante Sloane "Sully' Sullivan les a poussées à jouer à des jeux de séduction de plus en plus troubles, de plus en plus pervers. Mais comment résister au charme vénéneux de Sully, capable de faire faire ce qu'elle voulait à toutes celles et tous ceux que ce charme envoûtait ?
De retour sur le campus, assaillies par les souvenirs et par les remords, Ambrosia et Sully reçoivent des messages de plus en plus menaçants. Celui ou celle qui les écrit ne cherche pas seulement à connaître la vérité, mais à se venger. À se venger de ce que les deux filles ont fait dix ans plus tôt, et dont Ambrosia réalise enfin toute la cruauté.
Alternant entre le récit du premier semestre d'Ambrosia sur le campus et celui de son retour dix ans plus tard, Nous étions les reines mêle thriller, tragédie, trouble et trahison pour décrire avec brio la brutalité et la perversité des jeux amoureux, à un âge où l'on ne réalise pas qu'il n'y a parfois qu'un souffle ténu entre l'amour et la mort.
Mon avis
« Nous étions les reines » de Laurie Elizabeth Flynn commence comme un feel good dans lequel des étudiantes découvrent leur campus ! Mais la comparaison s'arrête très vite au bout de quelques pages. En effet Ambrosia va vivre sa première année d'université de façon très particulière ! Elle va rencontrer Flora et Sully qui vont interférer parfois malgré elles dans son avenir.
« J'allais partager une chambre pour deux pendant ma première année à l'université, dans la résidence Butterfield C, au premier étage. Un édifice comme un point d’interrogation tracé autour d'une cour centrale, où je me voyais déjà, assise avec un livre, le vent dans les cheveux. »
Je ne peux en dire plus sur l'intrigue sans en divulguer trop tant l'histoire est originale ! Mais je peux parler des personnages ! Ils sont magnifiquement dépeints, j'imagine très bien leur allure et leurs gestes. Par petites touches, l'auteure nous décrit l'atmosphère avec une écriture simple mais précise. Chaque lecteur aura sa préférence et pour ma part, j'ai accroché avec Sully qui a une personnalité très complexe. Pourtant méfiance puisque toutes les filles ont une part d'ombre et elles savent surprendre. D'ailleurs la fin ne déroge pas à cette trame mystérieuse : une des protagonistes nous scotche jusqu'à la fin. Bien sûr le stratagème de Laurie Elizabeth Flynn ne sera pas forcément appréciés de tous mais l'histoire étant bien ficelée, ça passe très bien.