Editions l' Archipel
506 pages
4 ème de couverture
Juin 1954. Le corps de William Wien, bibliothécaire adjoint de l’université de Princeton, est retrouvé sans vie. Assassiné. Avant de mourir, l’homme a trouvé la force d’inscrire sur une stèle la lettre grecque epsilon. De son propre sang…
L’inspecteur Michael Rumford découvre peu à peu que ce meurtre n’a rien d’ordinaire. Toutes les pistes semblent en effet converger vers le prestigieux Institut des études avancées et son célèbre directeur, Robert Oppenheimer, père de la bombe nucléaire, pris en étau entre d’anciens criminels nazis et un groupe de savants au passé trouble…
Mais pourquoi Edgar Hoover, le patron du FBI, s’intéresse-t-il de si près au célèbre physicien Albert Einstein ? Cherche-t-il à dissimuler la véritable histoire de la course à l’atome ? Autant de questions que Rumford n’aurait jamais cru devoir se poser un jour.
Mêlant suspense, faits historiques et enjeux scientifiques, ce premier roman plonge le lecteur au cœur de la guerre froide et du maccarthysme. Au fil de la lecture, une question lancinante : et si tout était vrai ?
Mon avis
Jérôme Legras nous offre avec " La conjuration de Göttingen" un roman multiple. Se superposent et s'imbriquent l'Histoire du XXème siècle, une enquête policière classique et des découvertes scientifiques "élémentaires".
La couverture, malheureusement ne donne pas vraiment une idée de ce qu'on va découvrir dans ce roman. En effet, même complexe, l'intrigue reste plus abordable que voudrait le faire comprendre le fouillis de cette couverture.
L’auteur sait rendre la science abordable. Son discours est facile à comprendre tout en tranchant sur la complication des thèmes relatés.
Jérôme Legras prend son temps pour installer ses personnages (surtout Rumford et Barlowe, les deux enquêteurs) ainsi que l’atmosphère de Princeton, il parvient ainsi élégamment à nous faire apprécier ses protagonistes.
« Quand son père était mort, Rumford s’était laissé submerger par les souvenirs d’enfance, les moments perdus, les occasions manquées, la conscience de ne plus avoir une génération en surplomb de lui-même, ultime rempart à la mort. Tout était remonté à la surface et l’avait pris à la gorge, par bouffées impossibles à maîtriser. »
La couverture, malheureusement ne donne pas vraiment une idée de ce qu'on va découvrir dans ce roman. En effet, même complexe, l'intrigue reste plus abordable que voudrait le faire comprendre le fouillis de cette couverture.
L’auteur sait rendre la science abordable. Son discours est facile à comprendre tout en tranchant sur la complication des thèmes relatés.
Jérôme Legras prend son temps pour installer ses personnages (surtout Rumford et Barlowe, les deux enquêteurs) ainsi que l’atmosphère de Princeton, il parvient ainsi élégamment à nous faire apprécier ses protagonistes.
« Quand son père était mort, Rumford s’était laissé submerger par les souvenirs d’enfance, les moments perdus, les occasions manquées, la conscience de ne plus avoir une génération en surplomb de lui-même, ultime rempart à la mort. Tout était remonté à la surface et l’avait pris à la gorge, par bouffées impossibles à maîtriser. »