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vendredi 2 octobre 2015

Interview: " Frédéric Gynsterblom"






Voici une petite interview d'un auteur que j'apprécie beaucoup. Ayant lu "Help me" et "le seigneur des mouches" Partie 1, l'univers de ces livres est assez sombre.

Afin de connaitre un peu plus l'auteur, je lui ai posé quelques questions.


1/// Comment te définirais tu?
En tant qu’auteur, je suis un raconteur d’histoire. Mon but est d’écrire des romans noirs de type page turner comme disent les américains. Des récits qui donneront du plaisir au lecteur tout en lui faisant vivre un bonne dose de frissons.


2/// Comment t'es venu l'idée d'écrire?
Ma décision de devenir romancier est venue lors de ma découverte du roman « ça » de Stephen King. A l’époque, cette lecture a été comme un électrochoc, j’ai été autant effrayé que transporté. J’ai su alors que moi aussi, je voulais faire ce métier.


3/// Quels sont tes auteurs préférés?
Il y en a plusieurs, mais le quatuor de tête reste Graham Masterton, Stephen King, Clive Barker et HP Lovecraft. J'aime également la lignée d'auteurs anglo-saxons autrefois publié chez j'ai lu épouvante et pocket terreur comme  Dean Koontz, James Herbert, Dan Simmons, Stephen Laws, Douglass Clegg, Shaun Hutson, Richard Laymon, Poppy z Brite, John Pritchard, Brian Lumley, il y en a tellement…
 Dans les contemporains du roman d’horreur, j'aime beaucoup l’œuvre de Sire Cédric, Jean-Christophe Chaumette, Morgane Caussarieu et Patrick Sénécal. Côté Thriller, je dirais Jean-Christophe Granger, Franck Thilliez , Patrick Graham et Gilles Caillot. Pour Maxime Chattam, j’ai uniquement aimé la trilogie du mal, la promesse des ténèbres, la théorie Gaïa et la conjuration primitive.

      
4/// Ayant lu help  me et le seigneur des mouches, ton univers est plutôt glauque, sombre pourquoi  choisir cette ambiance malsaine?

L’horreur et le fantastique, ont toujours eu ma préférence dans le domaine artistique, que cela soit dans la littérature, à la télévision ou au cinéma. Ce sont des histoires qui marquent notre esprit au fer rouge en provoquant en nous des émotions puissantes. Je me souviens encore du premier film d’horreur que j’ai vu, ainsi que du premier roman de terreur, alors qu’il me serait impossible de te parler des premières comédies, polards ou drames.  Lorsque j’écris une histoire, je veux que le lecteur vive une expérience émotionnelle marquante, qu’il s’en souvienne longtemps après avoir refermé le livre.


5/// Parles nous un peu de ton prochain roman sans trop en dire?
Mon prochain roman fera suite à help me, mais il pourra être lu indépendamment. Ce sera bien évidement un thriller horrifique teinté de fantastique. Que ce passerait-il si n’importe qui pouvait devenir spontanément un tueur en série ? Famille, voisins, amis seraient alors une potentielle menace à votre survie. Ce sera ,entre autre, un des thèmes abordés dans Dark zone.


6/// Quel est le moment propice pour écrire?

En début de nuit, quand tout est silencieux.


7/// As tu d'autres passions en dehors de l'écriture?

En dehors de l’écriture, il y a bien sur la littérature, Je suis aussi un passionné et collectionneur de films d'horreurs et de jeux vidéos. J’avoue aussi une passion pour certaines séries télévisées que je trouve très bien réalisées (Supernatural, The Walkin dead, american horror story, the following, Dexter, et bien d’autres)


8/// libre à toi de conclure cette interview. 
J’invite les lecteurs ayant soif de frissons à se pencher sur mes romans et recueils de nouvelles, je pense qu’ils ne seront pas déçus.

Aussi, je voudrais dire que tous mes livres sont à la recherche d’un éditeur.


Merci à Frédéric d'avoir répondu à ces quelques questions.


Pour en savoir en plus sur ces deux livres, cliquez sur le lien:
 
Help me

Le seigneur des mouches Partie1

Connaitre l'univers de l'auteur c'est par ici:

Sa page facebook  Facebook.com

Ses oeuvres: Lulu.com
Et Edilivre: Edilivre.com



samedi 25 octobre 2014

interview : " Laurence Fontaine "




1/// Peux tu te définir en quelques phrases?

Je m’appelle Laurence Fontaine, je suis l’auteur de trois romans. Deux policiers se déroulant en Irlande et un roman d’aventures aux Etats-Unis, Bleu Eldorado. Je suis publiée à compte d’éditeurs depuis 2009. Dans une autre vie j’aurais aimé être journaliste ou scénariste et dans une vie parallèle, mais réelle, je suis prof d’histoire-géo.

2/// Comment t’es venue l idée d écrire Bleu Eldorado?

En sortant de la séance de cinéma du Cercle des Poètes disparus, en janvier 1990 au Gaumont de Lille. Je me suis dit, comme dans le film « quelle sera ta rime ? » et j’ai pensé que j’avais toujours voulu écrire un roman mettant en scène des adolescents découvrant l’Amérique. J’ai commencé à écrire Bleu Eldorado le soir même et trois mois plus tard, l’histoire pour l’essentiel était construite. Mais je n’étais jamais allée aux Etats-Unis. Je m’y suis rendue deux ans plus tard. Sur place, j’ai pris des notes dans des carnets de voyages pour améliorer les détails de mon histoire inventée. Ensuite, j’ai peaufiné l’écriture et je l’ai envoyé à plus d’une trentaine de maisons d’éditions de 1997 à 2012. Sans succès… Et puis un soir de novembre 2012 j’ai reçu l’appel d’une maison d’éditions : les Nouveaux Auteurs à Paris et en l’espace de quelques semaines Bleu Eldorado le manuscrit dont personne ne voulait est devenu un livre que tout le monde lisait et aimait. C’était magique !

3/// Étais tu prête à partir, à tout quitter des ton adolescence comme le font Bob et Kate dans Bleu Eldorado?


Oui dès l’âge de 12 ans, je voulais quitter l’école ( ! ) et voyager à l’étranger. J’ai appris l’anglais avec mes disques, en marge des leçons de classe rien que pour cela ! Mais finalement je suis restée en classe et j’ai commencé à écrire des récits de fiction dès 13 ans. Ecrire était ma manière de fuguer, de m’évader vers les pays de mes rêves ! C’est à cette époque, au lycée, que j’ai lu L’attrape-cœurs de JD Salinger et Sur la route de Kerouac.

4/// Es tu fan également de belles voitures comme le montre la couverture de ton roman?


Je déteste conduire dans le trafic intense des grandes villes mais j’aime sur les routes dégagées et surtout je trouve que les belles voitures sont comme des sculptures modernes. Des œuvres d’art. Mon grand-père et mon père étaient passionnés de voitures ; mon père a eu 37 voitures je crois, au total. Enfant, pour moi, la voiture était synonyme de liberté, de vacances, maintenant on la voit davantage comme un élément de pollution et d’accident. Dommage. On va dire que je tente un peu avec ma Cadillac bleue de réhabiliter l’objet ! - J


5/// Quelles sont tes sources d’inspiration?

Le cinéma et la musique, toutes les sortes de musiques. En proportion je lis un peu moins que je ne regarde de films et écoute de musique. A ce stade, ce sont des addictions. Je ne m’inspire d’aucun auteur en particulier, mais je lis des livres de philo, beaucoup de poésies et des récits de voyages. Je lis aussi des romans mais ce ne sont pas mes sources d’inspiration. J’essaye de rester connecté à mon ressenti personnel sur la vie, le monde. J’observe beaucoup les gens. Même Facebook peut-être source d’inspiration si on prend le temps de connaître ses amis en lisant ce qu’ils postent ou disent d’eux. Le net est devenue une source d’inspiration annexe pour moi, depuis peu.

6/// Quelles sont tes passions en dehors de l'écriture?


J’aime la photographie, le vélo, l’histoire et j’ai longtemps collectionné les disques ( les vinyls ). Et je tente de freiner ma passion pour le chocolat en faisant du sport, vélo quand le temps le permet et de la marche au bord de la mer. Mon lieu de repos préféré est la côte d’Opale. Le seul endroit de France où je me sente en Amérique, à cause de l’immensité des plages.

7/// Est ce que l’action du prochain roman se situe également en Amérique?

Oui, l’Amérique au sens large occupe la plus grande part du 4ème récit que je viens de terminer d’écrire. On voyage à travers plusieurs états de l’ouest et du sud des Etats-Unis avant de prendre la direction du Mexique. Sans compter une petite incursion en France et en Italie.

8/// A toi de conclure cette interview à ta façon.

Je pense souvent à la phrase de Joel Dicker dans son roman « la vérité sur l’affaire Harry Quebert ». Il y est écrit qu’un bon livre est un livre que l’on regrette d’avoir terminé. C’est vrai. J’ajouterais qu’on ne devrait pas écrire sans mettre tout ce qu’on possède en jeu à chaque fois. Ne pas écrire de livre tiède ou convenu. Parce que le lecteur s’en aperçoit. L’écriture c’est un coup de poker permanent. On est sûr de rien. Et c’est cette incertitude qui rend important chaque moment que l’on confie au lecteur.


Un grand merci pour ton enthousiasme et ta gentillesse Delphine.





mardi 21 octobre 2014

interview: " Philippe Boizart "




Voici une petite interview d'un auteur n'habitant pas très loin de chez moi, et que j'ai découvert depuis peu avec ses deux romans: Nuisibles et le reflet de la salamandre.

Allez c'est parti pour découvrir son univers et autres.......


1/// Comment te définirais-tu ?


Je pense être quelqu’un qui trouve son équilibre et se ressource assez bien dans la solitude. Une solitude toute relative puisque je suis dans ces cas-là entouré de livres et de films. Je crois que les moments de solitude sont indispensables pour se retrouver, et prendre les bonnes directions. Et l’écriture est un bon outil pour l’introspection. Beaucoup de personnes aiment s’entourer de monde, être toujours en activité, mais c’est parfois une façon de combler un vide, voire un mal-être.


2/// Comment t’es venue l’idée d’écrire ?


A la lecture de plusieurs romans édités chez Les nouveaux auteurs, j’ai réalisé qu’écrire pouvait être à la portée de chacun et n’était pas réservé à une élite. Je lisais beaucoup de polars à l’époque. Je me suis lancé et « Le reflet de la Salamandre » a vu le jour. L’idée pouvait paraitre saugrenue étant donné qu’avant cela je n’écrivais pas du tout. Je ne regrette pas d’avoir sauté le pas.


3/// Quels sont tes auteurs préférés ?

Amélie Nothomb, Françoise Sagan, Olivier Adam, Virginie Despentes, Maxime Chattam, Franck Thilliez, Paulo Coehlo, Tatiana de Rosnay, Anna Gavalda, Philippe Djian,… Ces auteurs sont des incontournables pour moi, mais j’en oublie surement.


4///Quel est le moment le plus propice pour écrire ?

J’écris plutôt la journée, le matin ou l’après-midi. Parfois, boulot oblige, j’écris le soir. Une chose est sûre, ce n’est pas mon truc d’écrire la nuit comme certains auteurs. Il n’y a que des poèmes que j’écris plus tardivement le soir.


5/// Aimes-tu savoir si un lecteur apprécie ou non tes romans ?

Oui, bien sûr, c’est indispensable. L’écriture est avant tout un partage, et les retours des lecteurs sont très précieux. L’auteur donne naissance au livre mais ce sont les lecteurs qui le font vivre et permettent d’améliorer certains points sur les ouvrages suivants.


6/// Dans le reflet de la salamandre des meurtres sont abominables, qu’est ce qui t’a poussé à écrire ces scènes?

Ces meurtres devaient refléter la folie de leur auteur. Et je souhaitais créer une atmosphère morbide, glauque, que les lecteurs soient presque dérangés par l’atmosphère des crimes. Je crois que j’aime créer des ambiances très noires mais dans lesquelles la lumière, et donc l’espoir, est toujours présente, ou en tout cas jamais complètement absente.


7/// Nuisibles et Le reflet de la Salamandre ont un univers totalement différents, pourquoi changes-tu de genres d’histoires?
J’ai commencé à écrire Nuisibles alors que je n’avais pas terminé le reflet de la Salamandre. C’était un besoin personnel nécessaire de retranscrire certaines émotions. Une façon de traduire tout ce qui me rongeait à l’époque. Et j’aime ce genre d’histoires, j’étais un fan de Stephen King à l’adolescence.


8/// Peux-tu parler de ton prochain roman sans dévoiler l’intrigue bien sûr ?
Mon prochain roman vient justement d’être accepté par la maison d’édition. « Le Marteau des Sorcières » est un nouveau thriller. Bien que l’on y retrouve certains protagonistes de Le reflet de la Salamandre, il est d’une construction différente et une part belle est faite à l’occultisme dans cette nouvelle aventure. Cette fois l’intrigue se déroule dans le Nord de la France, et plus précisément dans le Pévèle. Rendez-vous dans quelques semaines pour sa sortie.


9/// Libre à toi de conclure cette interview Philippe.

En conclusion je dirai que je suis comblé par l’écriture. Depuis le début de cette aventure, ce ne sont que belles rencontres et partages avec les lecteurs, que ce soit sur les réseaux sociaux ou lors des dédicaces que je fais régulièrement. Les retours sont toujours très positifs et enrichissants. Ces sont également des évènements marquants, comme l’invitation à faire partie du jury de concours de nouvelles étudiantes organisé par le CROUS, ou l’invitation à parrainer il y a peu la remise des brevets des collèges à Orchies. J’ai appris également que cette année « Nuisibles » sera étudié par des élèves de quatrième dans un collège de la région. Bref, que du bonheur, et toutes ces marques de reconnaissances m’encouragent pour la suite.


 Et un grand merci à toi en particulier Delphine, pour ton suivi, tes chroniques, et ta bonne humeur.


N'hésitez pas à vous procurer ses romans aux éditions EX AEQUO




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