Editions Belfond
528 pages
4 ème de couverture
« Le temps de l'impunité est révolu. Le temps des souffrances est venu. »
Elle ne m'aimait pas.
Pourtant, je suis là aujourd'hui. Debout face au cercueil premier prix sur lequel j'ai posé une couronne de fleurs commandée sur internet.
Car moi, j'ai voulu l'aimer. De toutes mes forces.
De force.
Mais on n'aime pas ainsi.
Que m'a-t-elle donné ?
Un prénom, un toit et deux repas par jour.
Je ne garderai rien, c'est décidé. A part le livret de famille qui me rappelle que j'ai vu le jour un 15 mai.
De mère indigne.
Et de père inconnu.
Lorsque j'arrive devant la porte de mon ancienne chambre, ma main hésite à tourner la poignée. Je respire longuement avant d'entrer.
En allumant la lumière, je reste bouche bée.
Pièce vide, tout a disparu.
Il ne reste qu'un tabouret au centre de la pièce. J'essuie mes larmes, je m'approche.
Sur le tabouret, une enveloppe. Sur l'enveloppe, mon prénom écrit en lettres capitales.
Deux feuilles. Ecrites il y a trois mois. Son testament, ses dernières volontés.
Je voulais savoir.
Maintenant, je sais.
Et ma douleur n'a plus aucune limite.
La haine.
Voilà l'héritage qu'elle me laisse.
Pourtant, je suis là aujourd'hui. Debout face au cercueil premier prix sur lequel j'ai posé une couronne de fleurs commandée sur internet.
Car moi, j'ai voulu l'aimer. De toutes mes forces.
De force.
Mais on n'aime pas ainsi.
Que m'a-t-elle donné ?
Un prénom, un toit et deux repas par jour.
Je ne garderai rien, c'est décidé. A part le livret de famille qui me rappelle que j'ai vu le jour un 15 mai.
De mère indigne.
Et de père inconnu.
Lorsque j'arrive devant la porte de mon ancienne chambre, ma main hésite à tourner la poignée. Je respire longuement avant d'entrer.
En allumant la lumière, je reste bouche bée.
Pièce vide, tout a disparu.
Il ne reste qu'un tabouret au centre de la pièce. J'essuie mes larmes, je m'approche.
Sur le tabouret, une enveloppe. Sur l'enveloppe, mon prénom écrit en lettres capitales.
Deux feuilles. Ecrites il y a trois mois. Son testament, ses dernières volontés.
Je voulais savoir.
Maintenant, je sais.
Et ma douleur n'a plus aucune limite.
La haine.
Voilà l'héritage qu'elle me laisse.
Mon avis
Je n'achète guère de romans grands formats mais quand il s'agit d'un auteur que j'aime énormément je ne peux attendre la sortie du poche et Karine Giebel est incontestablement une auteure que j'apprécie beaucoup car à chaque roman, elle nous emporte très loin et marque à jamais nos esprits.
Les émotions des personnages sont très fortes dans ce thriller. Totalement marqués par leurs passés, Maud, Luc, Armand Reynier, Charlotte et Amanda ont bien des secrets à nous révéler. Petit à petit les langues se délient car la confiance s'installe mais pour certains des doutes subsistent à leur égard.
"Mentir et cacher ses sentiments s'apprend.
Comme à peu près tout."
La violence se propage au fil des pages car les protagonistes jouent admirablement leurs rôles avec beaucoup de charme mais aussi avec faiblesse, quoi de mieux qu' attirer le regard de certains pour appâter la proie et ameuter la haine à l'intérieur de chacun d'entre eux.
" Le temps d'un instant, Charlotte se demande ce qu'elle fait là.
pourtant, elle sait très bien ce qu'elle est venue chercher ici.
De quoi se haïr, encore et encore.
De quoi se punir, encore et toujours."
J'ai ressenti de l'amour, de la trahison et de la violence dans ce roman. Les personnages se lient d'amitié, s'aiment mais s'affrontent avec une telle force!
" De force" est une histoire à vous faire perdre totalement la tête. C'est surprenant et noir à souhait!
Une fois que vous aurez commencé le roman, vous serez de force pris au piège par l'ambiance et par les personnages.
L'atmosphère devient de plus en plus oppressante voire malsaine et quant aux protagonistes, ils deviennent repoussants au fil des pages.
L'écriture est incisive, avec des chapitres très courts, Karine Giebel a une fois de plus su m'emporter dans cette histoire palpitante et magistrale.
" De force" est un thriller d'une force inouïe. En mettant en scène très peu de personnages, Karine Giebel parvient à attiser la violence psychologique à l'extrême et à perturber le lecteur jusqu'au dénouement final.
Vous serez " De force" subjugués par la maîtrise de l'écriture et par la façon dont l'auteure arrive à nous initier dans la vie de chaque personne.
C'est un très bon roman encore une fois je suis restée ébahie en tournant la dernière page de ce dernier.
L'auteure
Grande collectionneuse de prix littéraires et maître ès-thriller psychologique, Karine Giebel est née en 1971. Son premier roman, Terminus Elicius (collection "Rail Noir", 2004) reçoit le prix marseillais du Polar en 2005. Suivront Meurtres pour rédemption ("Rail Noir", 2006), finaliste du prix Polar de Cognac, Les Morsures de l'ombre (Fleuve Noir, 2007), prix Intramuros du festival Polar de Cognac 2008 et prix SNCF du polar 2009, Chiens de sang (Fleuve Noir, 2008), et Juste une ombre (Fleuve Noir, 2012), pour lequel Karine Giébel est couronnée par le prix Polar francophone 2012 et reçoit pour la deuxième fois le prix Marseillais du Polar. Son roman Purgatoire des innocents (Fleuve Noir 2013) confirme son talent et la consacre définitivement "reine du polar ". Après Satan était un ange (Fleuve Noir 2014), De force est son premier roman à paraître chez Belfond.
Ses livres sont traduits en italien, néerlandais, russe, espagnol, allemand, polonais, tchèque, vietnamien et coréen. Certains d'entre eux sont en cours d'adaptation audiovisuelle.
Il est dans ma PAL. Tu me donnes envie de le sortir tout de suite.
RépondreSupprimerAh fonces.Pour ma part je n'ai jamais été déçue de l'auteure. Ayant tout lu d'elle, j'aime beaucoup ce qu'elle fait
SupprimerCe n'est pas mon Giebel préféré mais il est bien :)
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