lundi 29 septembre 2014

Ghislain Gilberti : " Le festin du serpent "





4 ème couverture


Cécile Sanchez, commissaire de police spécialisée en criminologie, traque les criminels les plus dangereux et les plus déviants qui sévissent dans l'Hexagone. À la tête d'une section d'élite de l'Office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP), elle est confrontée à un tueur particulièrement brutal, qui éviscère ses victimes avant d'emporter leurs organes.
Ange-Marie Barthélemy, figure légendaire de l'antiterrorisme, traque avec son équipe un groupuscule islamiste radical, ultra-violent, qui parcourt les grandes villes d'Europe : les membres d'An-Naziate - les " Anges qui arrachent les âmes" - ne laissent dans leur sillage que mort, ruines et chaos. Depuis quelques mois, ils sont de retour sur le territoire français : un massacre en plein Paris met le feu aux poudres, et une chasse impitoyable est lancée.
Ces deux affaires délicates, apparemment sans rapport, vont pourtant se croiser et plonger les enquêteurs dans la plus grande confusion. Il va falloir percer ces ténèbres pour découvrir la sinistre vérité. Cécile et Ange-Marie vont apprendre à leurs dépens que le mal ne connaît pas de limites et qu'il n'a pas toujours le visage qu'on attend.




Mon avis

Punaise quelle maitrise dans l'écriture! Pour un premier roman, Ghislain Gilberti m'a scotchée avec cette histoire.

J'avoue avoir englouti le festin du serpent en un rien de temps car le style de l'écriture est limpide, fluide, et très recherché.

Une question que je me suis posée tout au long du livre: comment l'auteur a su lier deux histoires totalement différentes?

Les personnages sont attachants en particulier Cécile Sanchez, j'ai vraiment adoré son rôle, sa prestance, son caractére et  ces derniers sont psychologiquement bien détaillés.


Les pages défilent à une vitesse, jamais un livre m'a autant percutée, saisie de part la richesse car on apprend pas mal de choses et l'auteur sait de quoi il parle, bref une écriture surprenante et enrichissante.

Divers sujets sont abordés: religions,antiterrorisme,synergologie etc......


Un thriller que je recommande fortement une fois plongée dans ce livre vous ne sortirez pas indemme, car vous ne le lâcherez pas et  vous serez hypnotisés par ce serpent.


Une plume qui m'a ravie dès le début de ce roman et l'auteur, Gilbert Ghislain, mérite d'être reconnu.


Je ne vous cache pas que je ne vais pas en rester là et que le prochain intitulé "Le Bâptème des Ténébres" sort le 2 octobre aux éditions Anne Carrière me fait de l'oeil.




Je tiens à remercier, Yvan Blog Emotions, de m'avoir convaincue de lire le festin du serpent et aussi Ghislain Gilberti pour ce superbe roman.

Petite citation pour vous mettre l'eau à la bouche:

" J'ai vécu cette boucherie dans ma chair! se dit elle. Ce fumier prend son pied et tout son temps. Il se croit invincible......Intouchable! Il laisse ces pauvres filles se vider lentement de leur sang avant de barboter dans leurs entrailles et de souiller leurs dépouilles......"



L'auteur






Ghislain Gilberti, écrivain belfortain, né à Belfort ,est auteur de romans noirs, de poésie contemporaine, d’essais et parolier pour plusieurs groupes ( Malevolentia, The Fall of Time, Fuck an Angel, De Lys, Arnaud D). Il va puiser dans les replis les plus sombres du corps social pour en tirer la matière qu'il injecte dans ses textes.

- "Dynamique du chaos" (2008), son premier roman, a été publié en ligne et rencontré un vif succès. C'est un roman viral qu'il est possible de télécharger gratuitement et qui circule partout sur la toile.

- "Le Festin du Serpent" (2013) est son premier roman a être publié par les éditions Anne Carrière et Pocket (2015). Ce roman a remporté le Grand prix des Lecteurs France Bleu 2013, le Prix Découverte Polar Pourpre 2013 et était finaliste pour le prix du meilleur Polar Francophone (2013).

- "Le Baptême des Ténèbres" (2014) Toujours aux Editions Anne Carrière, sortie nationale le 2 octobre.

- "Le Bal des Ardentes", sortie prévue en début d'année 2015 sera son troisième roman aux Editions Anne Carrière.

Pages officielles sur Facebook :
Ghislain GILBERTI
Le Festin du Serpent
Le Baptême des Ténèbres
Dynamique du Chaos (groupe)






dimanche 21 septembre 2014

Alexandra Varrin : " Une semaine dans la vie de Stephen King "





4 ème couverture

«  Il entre sans se presser, désinvolte. Un sourire au coin des lèvres, grand, un peu voûté, la démarche hésitante. Sous les flashes qui crépitent, malgré l’interdiction, ses yeux pétillent. Mi-gêné, mi-amusé, l’air de rien, il sort de sa coquille, prend quelques secondes pour observer la foule, curieux, vulnérable, perplexe. Le temps de traverser l’estrade, il endosse une nouvelle carapace, drapé dans le statut qui a réuni ici près de trois cents journalistes venus des quatre coins de la planète  : celui de l’écrivain le plus célèbre au monde.  »
Du 12 au 16 novembre 2013, Stephen King a passé une semaine à Paris pour promouvoir son nouveau livre, Docteur Sleep. L’occasion pour des milliers de lecteurs de rencontrer leur auteur fétiche, et pour Alexandra Varrin de transformer cet événement exceptionnel en véritable quête identitaire et introspective.
Au cours des cinq rendez-vous qui jalonnent cette semaine, elle se replonge dans l’œuvre monumentale de son idole, et poursuit, tout en interrogeant notre rapport à la fiction, son propre autoportrait.


Mon avis


Ce livre est fait pour moi; une couverture qui en jette, une auteure que je ne connais pas du tout et un titre qui m'interpelle:

"Une semaine dans la vie de Stephen King" et je peux vous dire que j'ai adoré.


L'idée de faire un roman sur la présence de Stephen King à Paris peut paraitre banale, simple et absurde et bien détrompez vous car Alexandra Varrin a su mettre les tripes, son coeur et écrit un témoignage hors du commun.

Elle a su totalement m'embarquer avec elle dans cet événement inoubliable.

" Il se met à raconter quelques anecdotes et je remarque qu'autour de moi tout le monde adopte progressivement la même posture: le buste penché en avant, les yeux rivés sur lui, les lèvres étirées en un sourire."


Personnellement je m'en rappelle de cette journée car je voulais vraiment y aller d'ailleurs ça m'a mis dans un état, je l'ai suivi uniquement par la presse et la télévision et grâce à ce roman, je peux enfin comprendre l' état dans lequel on peut se trouver face au maitre incontesté de l'horreur; Alexandra Varrin le décrit parfaitement.

Cette jeune écrivaine nous parle également de son enfance; et découvre très tôt les oeuvres de Stephen King à l'âge de 10 ans et qui deviendront une obsession pour elle; l'univers et les personnages lui permettront de se reconstruire et de vaincre le monde.


" Quand le monde est à ce point hostile, je lis un livre de Stephen King de même qu'on appelle ses parents pour demander conseil......Stephen King n'écrit pas l'horoscope.J'écoute simplement les histoires qu'il raconte, des histoires de gens comme moi face à leurs démons, et qui se battent pour les vaincre".


Le style est direct, franc, et les chapitres ne parlent pas que de l'univers de Stephen King mais aussi de faits personnels.


Un témoignage touchant qui m'a séduit; ce dernier n'est pas fait uniquement pour les fans de Stephen King, je le conseille aux autres lecteurs qui apprécieront la plume de Alexandra Varrin.


En lisant les dernières pages, l'auteure m'a donné envie de lire la saga Tour Sombre car ces derniers ne m'ont pas enthousiasmés à bien y réfléchir je crois que je vais m'y coller.


Merci à elle d'avoir partagé ce moment inoubliable qu'est "une semaine dans la vie de Stephen King"


L'auteure





Nationalité : France
Né(e) : 1985


Alexandra Varrin - étudiante dans une École Supérieure de commerce ( Toulouse), mais que ses centres d'intérêts portent plutôt vers une culture littéraire ou musicale un peu à contre courant, a trouvé dans l'écriture une forme d'exutoire.

Unplugged. Apprivoiser l’éphémère est le premier roman d’Alexandra Varrin.

Elle tient le blog bipolaireadonf.com sous le pseudo Alex in Wonderland.

Créé par Eric Naulleau en souvenir de son «ami et compagnon en irrévérence», le nouveau prix Claude Milan revient à Alexandra Varrin pour C’est maman qui a tué le père Noël (Léo Scheer). (novembre 2012)








mardi 9 septembre 2014

François Xavier Cerniac: " Les Gardiens de Dieu "






4 ème couverture


Mars 2013. Philippe Mezzo disparait de l'hôpital où il a été admis après une tentative d'empoisonnement. Un an après cette disparition, Claire, sa petite amie fiancée, aperçoit l'avis de recherche lancé pour retrouver un homme soupçonné de plusieurs meurtres. A chaque fois, les victimes ont été assassinées après avoir été torturées dans une église. Lorsqu'elle découvre le portrait de ce suspect, Claire n'a aucun doute : il s'agit de Philippe. Lancée à sa recherche, la jeune femme va nager en eaux troubles, entre agents gouvernementaux, sociétés secrètes et expérimentations scientifiques obscures. Tous n'ont qu'un objectif : découvrir le « Mystère de Dieu ». Et certains secrets ne sont vraiment pas à mettre entre toutes les mains? Meurtres rituels, expériences scientifiques et mystères ésotériques : quel est le prix de la vie ?



Mon avis


Deuxième roman que je lis de cet auteur, et c'est magique, j'ai adoré.

Suivre de nouveau les personnages de Claire et Astrid ont été pour moi un plaisir. L'intrigue est bien menée et Claire se trouve mêler à une enquête pas si simple et évidente à résoudre car son amant, Philippe, semble impliqué par cette affaire.Ainsi le jeune femme va essayer de rassembler les éléments afin d'élucider cette affaire.


Des victimes assassinées et ont tous un point commun; ils sonts retrouvés dans église.

Pourquoi Philippe aurait un rapport avec ses meurtres?......

" Moins féroce que l'enfer et probablement plus blanc que le paradis: un hôpital. A la vue des moniteurs auxquels il était relié par des câblages divers, il avait certainement été placé aux soins intensifs....."

Il avait la désagréable sensation d'avoir été enfermé pendant plusieurs jours dans une boîte métallique carrée de cinquante centimètres de côté...."

Le style de l'écriture est simple, je retrouve le passé, présent à chaque chapitre et une intrigue sans cesse se fait sentir.


Je me suis prise au jeu; j'ai été terrassée par chaque évémenent vécu et c'est ce qui fait la force de ce livre et François Xavier Cerniac s'est bien le faire. Il a le don de mettre le lecteur à bout de nerfs au fil des pages.

Je voulais en savoir plus à chaque page tournée et je dois dire que j'ai dévoré Les Gardiens de Dieu en une journée.

En conclusion, je ne peux que conseiller ce roman, aux lecteurs aimant une bonne intrigue et aimant avoir "les mains moites" car d'une part ils ne pourront le lâcher et d'autre part ils auront une montée d'adrénaline comme j'ai ressenti lors de ma lecture.


N'oublions pas que l'auteur se base sur un fait réel pour construire Les Gardiens de Dieu.








samedi 6 septembre 2014

Philippe Boizart : " Le reflet de la Salamandre "





4 ème couverture

Paris, 5ème arrondissement. Une jeune femme est retrouvée atrocement mutilée dans un terrain vague le long de l'autoroute. Les sévices qui lui ont été infligés n'augurent rien de bon quant à la folie des meurtriers. Pour Camille, dont la vie privée va se retrouver intimement liée à cette affaire, et Mathias, enquêteurs au 36, Quai des Orfèvres, c'est le début d?une course effrénée contre la mort qui va éprouver toutes leurs convictions. Tour à tour chasseurs ou gibiers, les deux officiers accompagnés de Sophie, leur amie médecin légiste, vont vivre une traque infernale et bouleversante.

Mon avis


Après lecture de " Nuisibles ", je dois dire que Philippe Boizart sait  parfaitement manier différents genres d'histoires, rappelons que ce deuxième roman est plus fantastique et que le reflet de la Salamanbre est un thriller à vous couper le souffle.


D'ailleurs pour un premier livre, c'est plutôt une réussite, dès les premières pages, l'action est présente avec des scènes assez violentes.


" Quel genre de monstre se baladait dans Paris? Le pire était le crâne , complètement scalpé ce qui rendait le corps méconnaissable, inhumain. La peau avait été découpée nettement, méthodiquement, probablement avec un rasoir, voire avec un scalpel. "

Les personnages m'ont vraiment plus; je me suis attachée à Camille Doussez, commandant au 36 Quai des Orfèvres, elle a beaucoup de courage et de cran pour mener cette enquête assez délicate.


Les découvertes des corps de jeunes femmes sont abominables mais pour Camille ce n'est pas tant cette histoire qui la préoccupe c'est aussi l'objet que l'on a retrouvé près du corps sur le lieu du crime , un zippo avec une salamandre dessus; un briquet que le commandant connait très bien.......

Le style de l'écriture est fluide, simple, un thriller que j'ai eu vraiment plaisir à lire; une histoire ou la traque du meurtrier se fera sans merci.


Philippe Boizart a su m'embarquer dans le reflet de la Salamandre, un roman un peu court pour moi et une fin qui ne m'a pas étonnée.


Une bonne intrigue, des personnages attachants, une enquête ou de multiples rebondissements permettent au lecteur de passer un agréable moment de lecture.



Hâte de suivre les aventures de cette belle équipe si bien soudée et merci à Philippe Boizart pour ce roman.


L'auteur







Philippe Boizart est né en février 1973. Il est Ingénieur Territorial en voirie et espaces publics au sein de Lille Métropole Communauté Urbaine. Passionné de littérature et de poésie voici son premier thriller. Il partage son affection pour les livres avec celle qu'il cultive pour le 7ème Art depuis l'enfance.

Retrouvez ces livres aux éditions Ex Aequo


mardi 2 septembre 2014

Stéphane Pajot : " Deadline à Ouessant "





4 ème couverture


Un ami déclaré mort dont on n’a pas retrouvé le corps, un « accident » entre deux vieux loups de mer qui va révéler les secrets de l’île d’Ouessant, secrets que l’on croyait oubliés depuis des lustres. Des personnages intrigants et touchants, des caractères bien trempés, une ballade insulaire. Un guide du routard à la mode polar. Mandoline va vivre de drôles d’aventures sur ce bout de terre du Finistère au milieu des flots…Tout comme ses amis restés sur le continent.

Stéphane Pajot, tout en musique nous fait visiter sa Bretagne, s’inspirant de ses proches, des lieux qu’il fréquente. De l’humour, de l’histoire, la petite et la grande, un sympathique cocktail pour l’Embaumeur à consommer en ce début d’été !


Mon avis


Troisième livre de l'atelier Mosésu que je lis et c'est toujours avec plaisir que je suis les aventures de Luc Mandoline.

Cette fois ci, je me retrouve sur l'île d'Ouessant qui semble de loin être apaisante.

Luc est témoin d'un drame; un vieillard meurt accidentellement suite à une bousculade et l'ancien légionnaire décide donc de "s'échouer" un moment sur ce bout de terre car la mort de ce vieillard remue pas mal d'événements, en rapport avec la seconde guerre mondiale.

Les personnages dans ce roman ont un franc parlé en particulier Moja et Tino, d'ailleurs certaines expressions m'ont bien fait rire.

" Trop drôle,Tino, toi t'as le syndrome de l'oignon, tu t'arrondis, tu prends de la bedaine, t'as la queue sèche et je pleure quand tu te déshabilles."

Avec beaucoup d'humour, Stéphane Pajot a su parfaitement manier son style d'écriture à la fois drôle et noire et je pense qu'il a vraiment pris son " pied " à nous faire découvrir cet endroit.

Le style de l'écriture est limpide, simple avec des chapitres très courts ce qui permet au lecteur d'être tenu en haleine.

Une histoire qui vous entraine vers la Bretagne, l'île d'Ouessant et qui cache parfois bien des secrets qui pourraient ressurgir à tout moment sur un fond musical Rock 'n 'roll.


Je tiens à remercier, l'atelier Mosésu, de me faire découvrir de nouveau les aventures de Luc Mandoline.

Dernière citation

" On ne devrait lire que les livres qui vous mordent et qui vous piquent. Si le livre que nous lisons ne nous réveille pas d'un coup de poing sur le crâne, à quoi bon lire? Un livre doit être la hache qui brise la mer gelée."


L'auteur



Stéphane Pajot est né à Chantenay un soir glacial de février 1966. Très vite, délaissant une carrière musicale au succés aussi fulgurant qu’éphémère, il enfourcha sa mobylette et une nouvelle vocation à la recherche d’un article et d’un cliché à glisser dans sa sacoche pour alimenter le quotidien nantais Presse-Océan. Quinze années plus tard, il poursuit son chemin désormais en voiture dans le même journal et signe de nombreux livres de mémoire sensible à travers le temps et l’histoire de la ville de Nantes et de sa région. On lui doit également une petite dizaine de romans dont l’un a été adapté pour le théâtre.


samedi 30 août 2014

François Xavier Cerniac : "Memoria "





4 ème couverture

Observée, traquée, isolée... Depuis son réveil à l'hôpital, Claire a basculé dans un véritable cauchemar. Elle se rappelle juste avoir aperçu une silhouette menaçante dans son appartement avant de s'écrouler. Aujourd'hui, en découvrant les bandages autour de ses poignets tailladés, la jeune femme soupçonne que la mort de son père, neurochirurgien, a été maquillée en suicide. Claire est-elle poursuivie par le même tueur ? Que cherche-t-il ? Et comment se défendre contre un ennemi parfaitement invisible ? Au fil des jours, les morts s'accumulent et des enfants sont atteints par un mal étrange.
Claire n'a pas d'autre choix que de se plonger dans un douloureux passé. Et au bout du chemin, se trouve la vérité. Terrifiante.


Mon avis

Mon premier de l'auteur et quelle découverte, je n'en suis pas décue.

J' ai trouvé l'histoire très bien ficelée et mes nerfs ont été " torturés " au fil des pages. Francois Xavier Cerniac nous entraine à la fois dans le passé d'un neurochirurgien, Victor, et dans le présent avec Claire, sa fille.Entre ces deux protagonistes, une personne se met entre eux, Déli, une femme dépourvue d'amour et démoniaque.

Les aventures de ces trois personnages vont se croiser et vont prendre de l'ampleur au fur et à mesure de ce livre.

Mais pourquoi Claire se sent elle épiée? Pourquoi faire ressurgir le passé? Claire aura t elle ses réponses en fouillant dans la vie de Victor? Aura t elle le courage d'affronter seul le passé?

" Claire écoutait Céline sans rien dire. Elle n'avait plus la force de prononcer un seul mot. Elle accusait le coup, et cette fois-ci son ennemi avait osé s'attaquer à des enfants. Jusqu'ou irait la folie de cet assassin? "

Le style de l'écriture est prenant et simple à lire avec des chapitres très courts avec ces sauts dans le passé et le présent; et je ne m' en suis pas perdue pour autant dans Mémoria; ça donne au récit un suspense plus intense au point de ne pas lâcher le livre.

Je tiens à remercier Sandra, car sans elle, je n'aurais pas eu l'opportunité de le découvrir de suite avec sa chronique dans Passions Thrillers.http://passionthrillers.blogspot.fr/2014/08/memoria-francois-xavier-cerniac-city.html


L'auteur



« 35 ans. Responsable Laboratoire pour des carrières, passionné d'écriture et de scénario, c'est de la combinaison de ces activités qu'est né "Le Tombeau du Phénix" qui est mon premier roman. »

mardi 26 août 2014

Pierre Gaulon: "La mort en rouge "






4 ème couverture


Des coups frappés à la porte, comme autant d'appels au secours. A travers le judas, Clément Danver a juste le temps d'apercevoir un homme qui se jette du haut de cinq étages. Apparemment, l'homme s'est suicidé.

Sauf que... Clément a cru voir, un instant, une autre silhouette. Une jeune femme spectrale à la chevelure maculée de sang. Sans doute a-t-il rêvé... Mais l’enquêteur envoyé sur les lieux a lui aussi des doutes sur le suicide. D'autant que la mystérieuse « fille aux cheveux rouges » semble bien réelle. Elle abandonne même des cadavres partout où on l'aperçoit.
De sombres secrets enfouis depuis la Seconde guerre mondiale ne tardent pas à ressurgir. Pour certains, la vengeance est vraiment un plat qui se mange froid.
Quand les secrets du passé reviennent nous hanter… Un nouveau talent du thriller français.


Mon avis


Une couverture attirante, avec de très belles couleurs et un format accessible à tous les lecteurs puisque ce dernier est sorti en format poche édition city.

Le résumé est très intrigant, je sais donc ce qui me reste à faire, le lire de suite après avoir entendu de très bons échos.

J'ai trouvé le récit de la Mort en Rouge un peu lent à mon goût, certes cela ne veut pas dire que je n'ai pas apprécié mais je m'attendais à des scènes plus gores, des meurtres plus violents avec de l'hémoglobine qui coule à flot.

Le style de l'écriture est simple avec des chapitres très courts ce qui permet aux lecteurs d'être tenus en haleine.

C'est un roman qui ne me laisse pas indifférente de part la richesse des faits historiques.

Pierre Gaulon a su mener parfaitement une enquête à vous couper le souffle et à méditer sur cette affaire qu'est la mystérieuse fille aux cheveux rouges.

Il a su mêler également un récit historique à suspense.

"Certes, il restait encore terrorisé par cette terrible vision; après tout, n'était il pas le seul à l'avoir vue?"
A comprendre l'effet réel qu'elle produisait? Et pourtant, lui, quel idiot, il avait vraiment cru à un fantôme. "



Les personnages sont bien détaillés et j'ai adoré cette enquêtrice, Lou, ex officier de gendarmerie devenue détective privée.

A vous de découvrir la Mort en Rouge à la fois envoûtant, percutant et sombre.

L'auteur




Pierre Gaulon a 30 ans. Après des études de lettres modernes spécialisées dans la littérature fantastique et un an en tant que professeur de français, il partage désormais son temps entre son travail dans l'univers du jouet et l'écriture.

En 2006 il publie son premier roman: "Tendres tortures", , un écrit dérangeant sous fond de crise existentielle.

La mort en rouge constitue son deuxième roman, une histoire mêlant l'Art, la folie et la passion, dans laquelle les hommes portent leur passé comme un fardeau trop lourd qui finira par ronger leur vie, leur amour.


samedi 23 août 2014

Nicci French : "Charlie n'est pas rentrée "






4 ème couverture
Charlie devrait déjà être rentrée. Elle avait promis d'être là de bonne heure. Parce que c'est le jour du grand départ en vacances qu'elle et toute sa famille attendent depuis longtemps. Mais voilà, il est 11 heures, et Charlie n'est pas là. Pourtant, la camarade de lycée chez qui elle a passé la nuit prétend qu'elle est partie très tôt et, sur une petite île comme celle de Sandling Island, les trajets sont généralement rapides. L'heure file. Nina est de plus en plus inquiète pour sa fille. Et elle est bien la seule. Car personne ne prend cette disparition au sérieux et personne ne la croit quand elle dit qu'il est arrivé quelque chose. Et elle le sait, elle le sent, Charlie est en danger. Isolée sur cette île anglaise battue par les vents, Nina vit le pire des cauchemars, celui que toutes les mères redoutent. Très vite elle comprend que son instinct maternel est son seul allié si elle veut sauver son enfant...


Mon avis


Un livre dont le sujet m'a interpellée: la disparition d'un enfant. Dès les premières pages, l'angoisse de la mère, Nina, est très forte au point que je me suis sentie très mal pour elle.


Par tous les moyens, elle cherche à savoir ou sa fille pourrait être.Il lui faut beaucoup de bravoure à Nina pour faire face à cette terrible épreuve et elle en a énormément. Cette mère va elle même mener l'enquête car son entourage ne prend l'affaire au sérieux et pour Nina quelque chose de grave est arrivé à sa fille, Charlie, elle en est persuadée.


"Elle déteste l'injustice, et elle tenait tête à ses professeurs si elle trouvait qu'ils avaient été injustes. Elle a de bonnes amies, mais également des ennemies....."

"Elle se dessine des tatouages sur la peau.Au cours du trimestres dernier, j'ai remarqué qu'elle s'était un peu coupée."

Cette mère tant dévouée va ainsi découvrir que Charlie, adolescente de quinze ans, a son petit jardin secret et qu'elle cache bien des choses à sa mère.


Le style de l'écriture est limpide, avec pas mal de dialogues assez courts entre les personnages ce qui laisse une atmosphère assez oppressante.

Les auteurs, Nicci French, ont su me mettre dans l'embarras avec ce récit.

C'est un thriller assez palpitant et simple à lire; j'ai passé un agréable moment.



Les auteurs



Nicci French est le pseudonyme conjoint de Nicci Gerrard (née le 10 juin 1958, Worcestershire) et de son mari Sean French (né le 28 mai 1959, Bristol).

Tous deux ont étudié la littérature anglaise à Oxford à la fin des années 1970 sans jamais se rencontrer. Ensuite, chacun a mené sa carrière de son côté dans le journalisme.

Nicci collabore à l' " Observer " pour lequel elle traite notamment des grands procès d'assises ; Sean est chroniqueur littéraire pour divers magazines.

Ils se croisent enfin en 1989, et décident de partager leur vie et leur écriture. Maniant l'art de jouer avec les nerfs et le suspense cousu main, ils rencontrent le succès dès leur premier thriller psychologique, " Mémoire piégée " (1997). Depuis, ils ont écrit une dizaine de romans à quatre mains - dont " Sourire en coin " (2005) et " Charlie n'est pas rentrée " (2008) et " Jusqu'au dernier " (2009) au Fleuve Noir -, un travail singulier qu'ils définissent comme " une folie à deux ".

Articles les plus consultés