Editions Jigal Polar
328 pages
4 ème de couverture
Cinq enfants kidnappés… Un truand impitoyable, Vigo, dit le Noir, condamné à perpét’ pour le meurtre de gamins qu’il nie farouchement avoir commis… Un avion en provenance de Russie qui par malheur s’écrase sur une prison… Un procès truqué, une vengeance… Un préfet assoiffé de pouvoir qui brouille les cartes, un flic déboussolé au fond du trou, un malfrat corse en rupture de ban, un cheminot alcoolo, un juge en fin de parcours, une avocate opiniâtre, des parents bouleversés mais combatifs… Et leurs cinq mômes bien décidés à survivre et prêts à tout pour s’en sortir tout seuls
Mon avis
Jacques-Olivier Bosco nous catapulte dans un univers dur et dense. Cinq enfants sont kidnappés. Certains notables sont les parents de ces pauvres gamins. Les motivations du kidnappeur sont troubles. Mais la vérité n’est pas toute simple. Très vite on découvre que du côté des géniteurs, les responsabilités sont lourdes. Très lourdes. Et les enfants vont faire preuve souvent de plus d’intelligence et de cœur que leurs parents.
Bien sûr, la perte de l’enfant, l’angoisse de ne pas être à la hauteur des devoirs de père ou de mère est au centre du roman. Mais pas que… Les regrets sont vivaces et rendent ce roman très profond. Le lecteur se trouve ainsi en émoi. Certains passages sont touchés par la grâce.
« Quand un enfant tombe, on a peur, notre cœur bondit et nous aussi, vers lui, pour l’aider à se relever, et à repartir. »