394 pages
4 ème de couverture
Le long du Fleuve, à travers l’Amazonie, un bruit court à la vitesse du courant : un convoi traverse la forêt, mais « personne ne sait ». Qui le dirige ? Où se rend-il ? Pourquoi toutes ces femmes qui semblent arriver des quatre coins de la planète ? Parmi elles, Julie, Parisienne blasée, et Maïla, ancien mannequin sur le retour, irrésistiblement entraînées dans une aventure à laquelle elles ne comprennent pas grand chose. Qui est Alakipou, le poète dont les mots sur un site amérindien les ont attirées au cœur de la forêt ? À Campan, petit village au milieu de la jungle qui vit au rythme du soleil et du Fleuve, la tranquillité des habitants est secouée. Il y a Marie qui ne souhaite rien d’autre que de voir sa mère sourire un jour, Félicité qui tient son bazar et donne sans vraiment compter, aux enfants, et aux hommes aussi. Il y a Tiouca, le guerrier blanc, qui a décidé de vivre à l’ombre d’un fromager pour oublier. Il y a Jonathan, le fils révolté du procureur… Il y a la curiosité, l’excitation et la peur qui viennent casser l’ennui du quotidien. La rumeur enfle, emmenant avec elle le goût du sang, le souffle de l’indicible. Le convoi poursuit sa lente progression et tous vont voir leurs vies bouleversées.
Mon avis
Dans " Le convoi", l'auteure Marijosé Alie invite le lecteur à un voyage sentant l'exotisme.
Je m'apprête donc à rendre visite au village appelé Campan et faire connaissance avec les habitants. Ces derniers semblent forts bien sympathiques mais aussi étranges voire magiques.
L'auteure met tous ses protagonistes en valeur en racontant leurs vies, leurs souffrances et leur passé.
" Félicité maugréait. De tous les enfants du quartier, Marie était sa préférée ; en tout cas, celle qu’elle avait toujours envie de protéger, la fille unique de sa cousine, cette cousine qui était sans doute la plus triste femme qu’elle ait jamais rencontrée. Elsa était un véritable concentré de chagrins, son visage même était un masque tragique qui s’étirait vers le bas comme s’il voulait effacer tout sourire de la surface de la terre."
Le début du livre ne m'avait pas trop convaincu mais au fur et à mesure de ma lecture, je me suis laissée emporter par la plume de Marijosé; l'écriture est poétique, sensuelle et spirituelle.