359 pages
4ème couverture
An trois de la République. Lyon, ville insoumise, endure la plus sanglante des répressions. Fuyant la soldatesque, une nonne accepte l'invitation d une étrange vieille, croisée au détour d' un chemin.Marceline restera à Malfront, contrainte et forcée par les effets d onguents qui vont l' éloigner du Seigneur. Elle accouchera, malgré elle, d'une descendance bercée de maléfices qui ne s'éteindront jamais. Juin 2007. À Martebrun, paisible bourgade des Monts du Lyonnais, on égorge, on flingue, on assassine ! Trio improbable, un commissaire alcoolo-dépressif, un écrivain fantôme et une fliquette néogothique tentent d'enrayer l hémorragie de notables...
Mon avis
"Les fantômes de la combe " n'est vraiment pas un roman comme les autres; des personnages noirs, des lieux étranges et l'espace temporel de ce dernier est extraordinaire.
L'auteur, Gérard Coquet, situe l'histoire en Thermidor 1794. Soeur Marceline n'a pas eu le choix, elle doit rentrer dans l'antre du Malin car Ernestine la force. Assez étrange comme personne, elle dégage d'étranges pouvoirs et n'a qu'une seule idée en tête, convaincre Marceline d'enfanter pour ainsi donner une descendance à la Combe de Malfront. Cette nonne se plie donc aux exigences d' Enerstine.
Après avoir donné naissance à un garçon nommé Georges, Marceline remarque quelque chose d'anormal dans le comportement de son enfant. Il aime faire mal, et faire souffrir.
C'est le début d'une descendance où maléfices et malédictions s'installent dans ce bourg.
Mais ce qui est le plus surprenant dans ce récit c'est ce vieux chêne Fourbu. Il parle. Je trouve l'idée assez originale de donner la parole à cet arbre.