mardi 7 juillet 2015

Didier Hermand : "Embrasse les vivants pour moi"


Editions Atria
162 pages

4ème couverture




Victime d'un accident de voiture, Marc Therry plonge dans le coma. Au cours de son voyage de l'autre côté du miroir, il va faire des rencontres insolites et troublantes. L'une d'entre elles lui fera une révélation terrible : sa fille Maurine, âgée de quatre ans, court un grave danger.


Où est la réalité ?

Il doit absolument se réveiller pour intervenir...

Didier Hermand nous livre ici son 1er roman.


Mon avis




Après les remarques élogieuses d'une amie Sylvie sur cet auteur, je me suis empressée de lire ces romans par ordre chronologique.

L'auteur nous relate l'histoire de Marc Therry, un homme d'une trentaine d'années ayant une bonne situation professionnelle. Marié et ayant une petite fille, il mène une vie paisible. Mais soudain tout dérape, il subit un accident de voiture qui le plonge dans un profond coma. Va t-il  s'en sortir? Aura t-il la force de revenir à la surface?

"Souviens toi ! Derrière l'obscurité, il y a une autre lumière; cette lumière c'est l'amour des tiens. C'est celle là, que tu dois regagner!"

Pour Marc ce qui le maintient en vie c'est sa fille, Maurine, son subconscient lui dit qu'elle court un grand danger...

Didier Hermand a  une plume bien particulière. Avec des phrases assez courtes et les discours  en italiques de Marc, l'auteur nous fait rentrer  dans le vif du sujet. J'ai eu l'impression d'être dans la peau de Marc et de ressentir ses émotions, ses peurs. Avec le soutien de sa famille, son père et sa femme Claire, toujours présents à ces côtés, je ne peux qu'être touchée par cette histoire. Didier Hermand ne s'arrête pas là car il tente d'expliquer comment le héros combat ses démons avec l'aide d'un certain Sébastien. Il essaie tant bien que mal de sortir de ce profond tunnel.

C'est un roman qui se lit assez vite car la plume est agréable et simple.

"Embrasse les vivants pour moi" m' a profondément touchée, émue. Les bribes de la vie de Marc m'ont beaucoup plues.

J'ai aimé le côté combatif du père, il a un courage phénoménal.

C'est un très bon roman dommage qu'il soit un peu court car j'aurai voulu en savoir  un peu plus sur les personnages.


L'auteur






Nationalité : France

Né(e) à : Lille , le 27/04/1959



Didier Hermand vit actuellement à Flines-lez-Râches dans le Douaisis.


Véritable touche-à-tout, il a fait mille métiers, a pris le temps d'observer, de s'imprégner et décide, à l'aube de la cinquantaine, de revenir à l'essentiel et d'écrire en toute liberté.


Ses récits abordent des thèmes proches à chacun, notamment ceux concernant les rêves, les projets, les faiblesses, les doutes, et le sens de la vie…


Pour en savoir plus cliquer sur ce lien:

http://www.didierhermand.fr/



lundi 6 juillet 2015

Franck Thilliez: " Pandemia "


Editions  Fleuve noir
644 pages

4ème couverture




" L'homme, tel que nous le connaissons, est le pire virus de la planète. Il se reproduit, détruit, étouffe ses propres réserves, sans aucun respect, sans stratégie de survie. Sans Nous, cette planète court à la catastrophe. Il faut des hommes purs, sélectionnés parmi les meilleurs, et il faut éliminer le reste. Les microbes sont la solution. " Après Angor, une nouvelle aventure pour Franck Sharko et Lucie Henebelle. Et l'enjeu est de taille : la préservation de l'espèce humaine.



Mon avis





Après avoir lu " Angor" que j'avais moyennement apprécié, je me suis dit pourquoi pas de nouveau rejoindre les aventures de Sharko et Lucie Henebelle dans cette nouvelle aventure qu'est " Pandemia".

Quel plaisir de les retrouver dans cette enquête où les cadavres s'amoncellent.

De nouveaux personnages sont également présents; Amandine, une scientifique dont sa spécialité est d'enquêter sur les virus et microbes et  son mari, Phong, atteint d'une maladie et ne peut être en aucun cas en contact avec les microbes...

L'auteur nous plonge dans une histoire où la traque d'un virus est au centre de l'affaire. Il ne faut pas être contaminé mais essayer de survivre dans un milieu où le virus se propage suite aux cadavres de bêtes et d'humains. La seule solution est de trouver la raison, est ce une catastrophe naturelle?

"Des gens toussaient. La plupart mettaient leur main devant la bouche, poliment, puis les posaient ensuite sur les barres, les sièges, les poignées de porte."

"Les microbes se répandaient partout, transitaient d'un individu à l'autre, s'insinuaient dans les fosses nasales, arrivaient aux poumons puis au sang."


jeudi 2 juillet 2015

Nicolas Zeimet: " Comme une ombre dans la ville"



Edition Toucan NOIR
464 pages



4ème couverture



San Francisco, Californie. L’ombre d’un nouveau serial killer plane sur la ville. En l’espace de quelques semaines, plusieurs femmes présentant le même profil sont assassinées. Toutes blanches, toutes âgées d’environ trente-cinq ans. Sur les lieux du crime, le tueur laisse pour seul indice une entaille sur le poignet de ses victimes. Volonté de maquiller les meurtres en suicides ou signature ?
Jérôme Dubois, jeune auteur de bandes dessinées d’origine française venu s’installer aux Etats-Unis pour faire carrière, se retrouve malgré lui mêlé aux agissements du tueur. Rêveur, solitaire, Jérôme trouve là le moyen d’ajouter le piment qui manque à sa vie. Il ne s’épargne aucun effort pour tenter de démasquer celui qu’on surnomme désormais « le Tueur des collines ». Mais bientôt, le jeu se retourne contre lui. Le chasseur devient la proie.


Mon avis



Je tiens à remercier en particulier Nicolas Zeimet pour l'envoi de ce roman. Après avoir lu " Seuls les vautours" que j'ai adoré, je peux vous dire que celui-ci est mon coup de coeur. Je l'ai dévoré ou plutôt englouti, pratiquement lu en un jour et demi, ce jeune auteur a vraiment un talent fou. Je pensais que " Comme une ombre dans la ville" serait dans la même veine que son deuxième roman alors là pas du tout. Ce livre est hors norme.
Nicols Zeimet nous trame l'histoire de Jérôme Dubois, un jeune illustrateur de comics vivant à San Francisco. Mais les rues de cette ville ne sont pas aussi calmes que ça en a l'air. Des meurtres de femmes de physiques identiques sont découverts ainsi le meurtrier est surnommé " le Tueur des collines". Jérôme tente alors de jouer le justicier masqué en ville.......

dimanche 28 juin 2015

Fanny Saintenoy: " Les notes de la mousson"



Editions Versilio
128 pages


4ème couverture




Kanou est un petit prince choyé par tous, il grandit dans la douceur et les couleurs de Pondichéry. Mais sa mère, Galta, rêve de quitter l’Inde qui ne l’a jamais acceptée. Quand elle remonte le fil de son passé, Galta découvre les vestiges d’un secret de famille qui va mettre en péril le monde idyllique de son fils. Seule Angèle, à Paris, connaît l’histoire douloureuse qui les lie tous les trois, une vérité sombre qui changera leurs destinées. 



Mon avis




Je tiens tout d'abord à remercier les Editions Versilio pour l'envoi de roman. Ce n'est pas dans mes choix littéraires et j'ai bien fait de le lire.

" Les notes de la mousson" est un titre très joli, hâte de découvrir ce qui se cache derrière.
L'action se passe à la fois à Pondichéry en Inde et à Paris, pourquoi ces deux lieux?
Une vieille dame, Angèle, se souvient d'un pays lointain et s'est séparée sa fille adoptive. Un véritable vide et manque se font sentir.
A Pondichéry, Galta, une mère douce et tellement préoccupée par sa vie quant à son mari, Lachen, violoniste est peu présent au sein du foyer. Leur garçon, Kanou, tant choyé par la servante Ahmma, semble comprendre qu'un vide entre ses parents se crée. Ces derniers  ne s'aiment plus comme avant. Pourquoi se déchirent ils? Galta va ainsi réveiller un secret si bien gardé.

vendredi 26 juin 2015

David Coulon: " Dernière fenêtre sur l'aurore"



Edition Hélios Noir
247 pages


4ème couverture




Il y a cet immense bunker isolé où quatre détenus et systématiquement avilis et torturés. Il y a la belle Aurore Boischel, dix-huit ans, jeune fille de bonne famille, qui gît sur son lit, morte. Assassinée. Il y a ce détective privé embauché par un inconnu pour filer… un policier. Et il y a Bernard Longbey, le flic revenu de tout, qui sait que la petite bourgade de Bois-Joli va subir des événements qui marqueront les mémoires…



Mon avis




Je tiens tout d'abord à remercier masse critique Babelio pour cette découverte. Pour un premier roman, je dois dire que ç'est noir à souhait. David Coulon nous plonge dans un univers totalement sombre.

Pour Daniel Longbey, lieutenant de police de Bois Joli, ce n'est pas de tout repos. Détruit et marqué par la mort de sa femme et de sa fille, il enquête sur la mort d'une femme, Aurore. Bernard doit faire preuve de courage pour mener à bien cette affaire...

J'ai trouvé  le début très long mais une fois plongée dans l'histoire, le temps que tout se mette en place, la magie s'est opérée. C'est un roman oppressant et tranchant, certaines scènes sont à la limite de l'insoutenable: des tortures, et des actes de pédophilie sont omniprésents.

lundi 22 juin 2015

Michel Bussi: " N'oublier jamais"





Editions Pocket
544 pages


4ème couverture




Il court vite, Jamal, très vite. A cause de sa prothèse à la jambe et autres coups du sort, il a un destin à rattraper. A Yport, parti s’entraîner sur la plus haute falaise d’Europe, il a d’abord remarqué l’écharpe, rouge, accrochée à une clôture, puis la femme brune, incroyablement belle, la robe déchirée, le dos face au vide, les yeux rivés aux siens. Ils sont seuls au monde ; Jamal lui tend l’écharpe comme on lance une bouée.
Quelques secondes plus tard, sur les galets glacés de la plage déserte, gît sous les yeux effarés de Jamal le corps inerte de l’inconnue.
A son cou, l’écharpe rouge.


Mon avis




Un livre que j'ai  pris le temps de feuilleter pendant mes vacances.
L'action se passe à Yport en Normandie. Jamal  Salaoui, un jeune beur  infirme, court malgré une prothèse à la jambe. Il aperçoit  une écharpe  rouge de marque Burberry et voit une femme apeurée dont la robe est déchirée. Le geste que peut faire Jamal c'est la sauver avec cette écharpe.

" Jamal  comprit alors qu'il avait gagné, qu'il avait exécuté le geste juste, lancer cette écharpe comme un marin lance une bouée au noyé, la ramener à la surface en douceur, centimètre par centimètre, avec une infinie précaution pour ne pas briser le fil."

vendredi 19 juin 2015

Régis Descott: " Les variations fantômes"



Editions JC Lattes
346 pages


4ème couverture



Ça commence par des claquements de portes. Des coups frappés contre les murs, un piano qui joue tout seul. À l'Etoile, vieux château perdu au fond des bois, les morts ne reposent pas en paix.
Pour le propriétaire, Philippe Wolf, riche financier habitué à ce que rien ne lui résiste, l'esprit qui le harcèle va devoir se soumettre ou disparaître.
C'est, le temps d'un week-end, la mission du Dr Morel, psychanalyste devenu médium, et de ses six apprentis aux dons mystérieux. Leila, l'infirmière discrète, la belle Vicky, agent immobilier dans le civil, Luca, le cuisinier italien, ou encore Serge, le pianiste solitaire. Ensemble, ils vont devoir comprendre ce qui s'est passé entre ces murs. Mais, à mesure que les indices s'accumulent, il devient de plus en plus difficile d'échapper à leur emprise.
Le vieux médecin pouvait-il ignorer dans quel labyrinthe il entraînait ses élèves ? Vaste jeu de miroirs, théâtre d'ombres et d'illusions, ce château est une étoile noire, qui n'a rien perdu de son pouvoir d'attraction. Il ne faudra qu'une étincelle pour l'embraser tout entière.


Mon avis
  


Tout d'abord, je tiens à remercier Régis Descott pour cette lecture incroyable et remplie d'illusions.

Quand un docteur nommé Dr Morel et ses acolytes doivent aller dans un vieux château appelé l' Etoile pour faire fuir des fantômes, c'est un peu troublant et très flippant. Certains passages m'ont fait peur. J'ai tellement aimé l'univers que je n'ai pu lâcher le roman. Trembler avec tous ces personnages, des tables qui tournent sur elles mêmes, pour vous dire que les esprits sont présents dans chaque pièce de l'Etoile. On entend un piano jouer tout seul et un billard faire de même....

mardi 2 juin 2015

Robert Williams: "Luke et Jon"




Edition 10-18
216 pages


4ème couverture



Duerdale, bourgade paumée dans la campagne anglaise. Luke, treize ans, petit génie de la peinture, les yeux vert émeraude, vient de perdre sa mère et emménage avec son père dans une bâtisse à demi en ruine située dans les collines. Tiraillé entre sa peine et le chagrin de son père qui ne jure plus que par le whisky, Luke se lie d'amitié avec Jon, un véritable ovni au look désuet doté d'une mémoire extraordinaire, et souffre-douleur de l'école. Ensemble, ces êtres en perdition vont apprendre lentement à se reconstruire. Un roman poétique et juste, sur la perte d'un être cher et la différence.

« Luke et Jon, premier roman de Robert Williams, est la chronique poétique et lapidaire d'une rencontre brutale et touchante. »

Le Figaro



Mon avis



Le narrateur du roman est Luke Redridge, un garçon aux yeux vifs, ayant un don: la peinture. Il raconte sa vie qui est assez triste. Ayant perdu sa mère suite à un accident de voiture, Luke se retrouve face à un père dépressif. Tous les deux habitent une maison en ruine et dans une ville de merde. Ce n'est pas simple lorsque l'on perd un être cher et les dettes s'accumulent.

Son père fabriquant de jouets en bois ne peut travailler car il n'a pas la force et le courage et noie son chagrin dans l'alcool. Cette famille va donc déménager à Duerdale, une petite maison en haut de Bowland Fell, l'adolescent fera ainsi connaissance de son voisin Jon, un orphelin. Ces deux garçons sont en marge de la société mais ont un point commun, ils ont un don. Luke peint à merveille et Jon a une mémoire phénoménale. Ainsi une amitié va naître entre eux.

"J'ai peint encore plus. Je peignais parce que ça me vidait la tête. C'était comme s'endormir. S'endormir sans devoir rêver de ma mère. Je peignais pendant des heures quand je peignais, j'étais vide. Ça aide."

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